NIKI LARSON (Wong Jing)

Action/comédie
Long métrage hong-kongais
Réalisé et écrit par Wong Jing d’après le manga de Tsukasa Hojo
Avec Jackie Chan, Joey Wong, Leon Lai, Gary Daniels…
Titre original : Sing si lip yan
Année de production : 1993

Tourné entre Police Story 3 et le plus sérieux Crime Story, Sing si lip yan fait partie des entrées de sa filmographie que Jackie Chan apprécie le moins. Il s’agit de l’adaptation cinématographique du manga City Hunter de Tsukasa Hojo, popularisé en France par le dessin animé Nicky Larson diffusé dans le cadre de l’émission Club Dorothée. Le film est sorti directement chez nous en VHS, avec une orthographe différente pour le prénom du héros (qui se nomme Ryô Saeba en V.O.). .

Ne lisant pas de mangas, ma seule connaissance de cet univers vient de la série animée visionnée dans ma prime jeunesse, version altérée pour les jeunes spectateurs français et elle-même adaptée récemment avec une certaine efficacité par Philippe Lacheau dans son Nicky Larson et le parfum de Cupidon. Le long métrage avec Jackie Chan garde une veine comique, ce qui correspond à la plupart des personnages qu’il joue depuis qu’il est devenu une star du cinéma d’action.

Le détective privé Niki Larson reste un coureur de jupons invétéré…mais cet aspect est tout de même atténué. Par exemple, quand il bave devant une jolie poitrine, c’est parce qu’il imagine des hamburgers à la place des seins car il passe une grande partie du film à la recherche d’un sandwich que jamais il ne trouva. Gag récurrent d’un véritable dessin animé live qui peut amuser autant que consterner tant les auteurs et les acteurs en font des caisses…à tous les niveaux…tout le temps…

Au début de l’histoire, Niki et son acolyte Sonia (la nièce de son meilleur ami assassiné quelques années auparavant) sont engagés par un riche homme d’affaires qui veut retrouver Caroline, sa fugueuse de fille. Après avoir semé Niki, la jeune femme embarque sur un bateau de croisière, à bord duquel le détective parvient à monter de façon clandestine. Le voyage ne sera pas de tout repos car le paquebot est détourné par un gang de voleurs particulièrement sadiques…

Le réalisateur et scénariste Wong Jing (La Légende du Dragon Rouge) a donc voulu à tout prix créer un cartoon en prises de vues réelles, ce qui commence par un prologue qui brise le quatrième mur en appuyant (lourdement) sa mise en scène par des onomatopées et des hénaurmes clins d’oeil. Et cela continue à chaque rebondissement, ponctués par l’exagération des effets visuels et sonores et les grimaces d’une distribution en roue libre…

Il y a beaucoup de choses qui ne fonctionnent pas dans ce très inégal Niki Larson (dont un insupportable spectacle musical)…mais les morceaux d’action sont tout de même assez hallucinants, de l’hommage au Jeu de la Mort de Bruce Lee au combat final contre le chef des vilains (hilarantes mimiques de Jackie en mode slapstick) en passant par une scène complètement barrée, improbable délire qui voit Niki Larson et son adversaire (campé par cette endive de Gary « Ken le Survivant » Daniels) se transformer en personnages du jeu vidéo Street Fighter.

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C’est carrément la meilleure adaptation de jeu video de tous les temps :face_with_hand_over_mouth: .

Tiens, je ne l’ai pas regardé depuis un moment… Je crois que je vais ressortir mon DVD.

Tori.

Pas encore vu (à part la scène de Street Fighter avec un des Expendables).

Il y a Mike Abbot.

« NIKI!!!JE SAIS Où TU T’CACHES!!!
VIENS ICI QUE J’TE BUTTE,SALE ENCULé!! »