NOIR BURLESQUE t.1-2 (Enrico Marini)

Le 3 juin dernier, Enrico Marini montrait, sur son compte Twitter, quelques images de Noir Burlesque, son prochain projet.

Voici ce qu’il en disait :

NOIR BURLESQUE. Première page réalisée aujourd‘hui. Encres acryliques, crayon Faber&Castell Polychromos et encre de chine sur papier Schoellershammer Duria 250 gr. Romsn graphique publié par
Dargaud Éditeur 200 pages fin 2021

Jim

Quelques autres images :

Noir-10

Noir-7

Noir-8

Noir-4

Noir-3

Jim

Vindiou. Je réserve mon exemplaire tout de suite.

C’est léché !

Moi, je m’inquiète pour le scénario : les images laissent un peu planer l’idée (soutenue par le titre) que Marini va aller fureter dans les eaux fréquentées par Brubaker. Sauf que le premier n’est pas le second.

Jim

Le quoi ?

Tori.

Ca me fait vachement penser à Fatale d’ailleurs

Brubaker n’a pas le monopole du néo-noir, et il me semble qu’il est un peu tôt, sur la base de quatre images, pour dire que ça rappelle tel ou tel titre spécifiquement.

Ensuite disons que mon espérance pour le niveau de qualité du scénario, c’est qu’on soit plus proche des Aigles de Rome que de Batman: The Dark Prince Charming. On va dire que c’est un espoir… raisonnable. Il est clair que je ne m’attends pas à quelque chose de particulièrement génial, profond, riche et complexe sur ce point.

Mais dans un registre de divertissement mainstream, soutenu par un joli dessin, y a de quoi espérer un moment de lecture tout à fait sympathique.

Non, effectivement, mais j’en connais peu, de part et d’autre de l’Atlantique, qui y brillent autant.

J’aurais dit « naïf », pour ma part. Mais je serais ravi d’être détrompé.

Jim

Je voulais dire que des deux séries que Marini a scénarisé jusqu’ici, j’espère qu’on sera plus du côté de celle qui n’est pas géniale que de celle qui est franchement nulle.

Hahahahahahaha
Ouais, voilà, héhé.

Jim

Noir burlesque

image

Années 1950. Une chambre d’hôtel, la nuit. Assis dans un fauteuil, un homme attend, un revolver à la main. Il s’appelle Slick et guète l’arrivée de Caprice, la femme qui l’a trahi. En ouvrant la porte, Caprice comprend aussitôt : il est venu pour se venger. Quelques mois plus tôt, Slick a loupé un casse. Il doit de l’argent à son commanditaire, Rex, un boss de la mafia irlandaise. Ce dernier compte bien épouser Caprice, danseuse dans sa boite de nuit, après avoir éliminé Slick du paysage. Mais il s’est passé quelque chose entre Caprice et Slick. Il y a longtemps déjà, bien avant toute cette histoire. Ils étaient tombés amoureux. Et maintenant, ils jouent avec le feu… Inspiré par les films noirs américains des années 1950, Enrico Marini signe avec Noir burlesque un polar sombre à souhait, peuplé de femmes fatales et baigné de sensualité, où le crime et la violence se nourrissent de la jalousie et des trahisons.

Auteur : Enrico Marini
Editeur : Dargaud
Date de parution : 05/11/2021
EAN : 978-2505083733
ISBN : 2505083738
Nombre de pages : 96

Moi, j’ai pas pris Noir Burlesque justement à cause de son Batman, qui dispose d’une intrigue bas du front, misogyne et caricaturale.

Jim

Genre, premier degré ?
Ouais, Marini, je crois qu’il lui faudrait un scénariste.

Jim

Effectivement c’est beau. Après…

oui chaque case est assez joli, mais l’ensemble n’en fait pas une bonne bd. Il semble avoir perdu tout sens de la narration et du rythme.

Il fait ses scénarios depuis longtemps ?

Hormis son batman, ce que j ai lu de lui etait uniquement aux dessins.

Depuis Les Aigles de Rome, je dirais.

Jim

Je dirais pareil.

Je voyais noir burlesque sur son tweeter, je pensais que c etait un album d illustration et non une bd.