Je suis pas très branché réseaux sociaux, donc je savais pas trop si je devais en parler ou pas… Mais bon, puisque les affaires sont lancées, parlons-en.
Le projet est né d’une rencontre, en fait. Jérôme Wybon avait son projet de son côté, moi le mien, et Sébastien Carletti nous a mis en relation vers août 2013, mais on était pris tous les deux par des différents projets. Mais Jérôme a repris la prospection avant moi, et vers la mi-février, le projet est remonté à la surface. Il m’a recontacté, et comme j’étais toujours intéressé, on a commencé à débroussailler sérieusement.
Enfin, Jérôme plus que moi. D’une part, fin mars, j’avais même pas encore commencé, je n’avais balancé que quelques idées alors que lui il avait amassé plusieurs containers de documents en toutes sortes, et ensuite il a commencé à faire des interviews alors que je visionnais mes premières émissions.
Donc bon, je suis à la traîne, et c’est quand même lui le grand architecte du bouquin, sans lui, ce livre n’existerait pas.
Qui ça ?
Trêve de plaisanterie, on va essayer de mettre en valeur toute l’équipe. Les Bogdanoff ont très tôt délégué des choses à des « spécialistes » (Carrazé, Rousseau…), et il y a des bouts d’émissions où ils sont parvenus à réunir tout le monde et à les mettre en avant. C’était vraiment un truc collectif, et y a des noms qui vont revenir souvent, c’est évident.
Purée, j’aimerais bien.
Le pouvoir que je voudrais, en fait, c’est celui de Jamie Madrox. Et là, aujourd’hui, j’en aurais bien besoin.
Oui.
Jérôme m’a envoyé quelques trucs qu’il a dénichés, des photos de plateau, mais aussi de bureau (avec les chouettes téléphones de 1979 !), de reportages sur les tournages (récemment, il m’a montré l’équipe sur le plateau de Dark Crystal, trop la classe !), bref, ouais, y a du lourd.
Si tu as jeté un œil sur son autre bouquin, Les Guerres des étoiles, tu sais déjà qu’il soigne ses iconographies, qui fait péter de la grande et belle photo. Mais bon, pour peu qu’on ait un peu de doc sur le sujet, on connaît bien souvent les images (moi, j’ai de la doc sur Star Trek, son icono consacrée au film ne m’a pas surpris, par exemple).
Là, fatalement, avec le sujet (à savoir, une émission qui a une grosse trentaine d’années et qui ne sort pas de la télé française), on va avoir du lourd. Parce que d’une part Jérôme a toujours la même exigence question qualité, et d’autre part il n’y a pas eu de gros bouquin sur le sujet, donc plein de choses sont encore dans les archives des intervenants.
Donc ouais, comme tu dis : « de la grosse photo » !
Alors (sans rien dévoiler), elle tente de restituer le côté un peu foutraque de l’émission (qui avait un sommaire, mais on sentait régulièrement qu’ils étaient trop longs et que certaines choses étaient compressées). On va parler de livres, de films, de séries télé, de phénomènes étranges, de voyages, de festivals, de rencontres…
Le gros fil directeur, c’est que c’est placé dans une perspective historique.
Et en fait, le truc, c’est qu’il va falloir faire des choix. Un peu comme dans Nos Années Strange. Et donc, y a pas mal de choses qui vont être à peine évoquées, tellement y a de trucs. Sans compter les citations, les bons mots, les invités surprise…
Je crois qu’il aurait fallu rajouter un zéro à la pagination pour tout évoquer convenablement.
Jim