Je réponds à Fringe avec beaucoup de retard, j’espère qu’il n’est pas du genre tatillon et qu’il ne m’en tiendra pas rigueur.
…
Bon, passons.
Je n’ai pas tout lu (seulement les 5 premiers chapitres) et j’en parlerai de manière plus complète après lecture. Mais je peux déjà dire que j’ai été très emballé par ce que j’ai lu, c’est même un titre assez fabuleux.
Je connais mal “Omega the Unknown”, la série originale des seventies, mais entre le très bon résumé posté par Tony Smart plus haut, et ce que l’on sait de l’approche habituelle d’un Gerber, j’ai été surpris par la grande fidélité de cette “reprise” (on peut même parler de “remake” en fait) en termes de rebondissement et d’intrigue générale (on retrouve certaines scènes tel quel).
Je ne connaissais pas Lethem non plus : renseignement pris, c’est un auteur qui semble intéressant, dans le style “K. Dick mâtiné de polar”. Toutes proportions gardées, c’est un peu le genre de délire auquel on est convié…
Ce qui me plaît énormément dans son approche, c’est que malgré le “malaise” qui se dégage de la série, incontestablement, il y a aussi un côté feel-good, parce que Lethem est très doué pour l’humour, qui contrebalance bien le côté bizarroïde (vraiment très présent) du titre, notamment avec un perso très marrant, The Mink, qui fait très Morrison dans sa caractérisation je trouve (et qui est un pur apport de Lethem, je crois bien).
Encore une fois, Tony résume bien la chose (même s’il parle du travail de Gerber en l’occurrence) en parlant d’une touche “Vertigo” dans ce titre, c’est tout à fait ça, jusqu’au dessin de Dalrymple (qui vient de l’auto-édition et de la scène “indie”) qui fait penser à certaines productions du début des 90’s, tout en conservant une certaine efficacité dans les scènes d’action…
Je reviens en parler dès que j’ai bouclé l’album, mais c’est une sacrée bonne surprise en ce qui me concerne, et même un peu plus que ça.
Quelqu’un connaît les romans de Lethem, à tout hasard ?