J’ai bien aimé cette mini, mais c’est quand un bel exemple de montagne qui accouche d’une souris. Ou d’une demi-souris plutôt, le sort de Hulk à l’issue de cette saga se révélant porteur de choses très intéressantes (et j’ai hâte de lire ça…). On se croirait un peu revenu au temps du Hulk séduisant et malin de Peter David associé à Keown, et je dois dire que j’aime bien ces variantes du canon.
Autant avertir les allergiques au procédé, y’a du retcon à tous les étages. Je ne suis pas contre par principe (même Stan Lee a recouru à cette technique), et ici je trouve que c’est finalement un peu gros, mais bien vu, et cohérent.
Stark et Banner se connaissent en fait depuis leurs études, et le futur Iron Man se révélera impliqué dans la genèse d’un certain Titan Vert…
Logique, quand on connaît le background des persos. C’est pas con de le faire à l’occasion de “Original Sin”, dont le concept se prête bien à ce genre de règlements de compte…
La saga est bien tenue, ça gère bien et ça déménage, sans compter quelques scènes vraiment tendues (jusqu’où peut aller ce “nouveau” Hulk ?) et über-spectaculaires. Mais, et c’est un gros mais, ça se dégonfle comme une baudruche à la fin. Subitement, ça se met à parloter (pourquoi pas) et le tout est réglé sans qu’on est compris pourquoi finalement tout ça était si important. Une impression très désagréable.
Dommage, parce que la confrontation entre ces deux persos est thématiquement cohérente et plutôt aboutie dans l’exécution des idées. Sauf la fin, plutôt nulle…