Pour fêter les deux ans du New 52, DC dévoile petit à petit les sollicitations de son mois de septembre spécial vilain. En parallèle à la mini-série Forever Evil (et ses tie-ins Rogues, Arkham War et A.R.G.U.S.), l’éditeur remplace la totalité de ses séries par des « one-shots » consacrés aux super-vilains. Chaque numéro bénéficie d’un nouveau système de couverture 3D « motion ».
Pour la numérotation, l’éditeur utilise l’identification « .1 »; procédé utilisé par Marvel pour distinguer sa production habituelle des numéros spéciaux.
Pour le numéro spécial vilain de Superman consacré au Parasite, le dessinateur Aaron Kuder (Green Lantern: New Guardians, Superman) enfile la casquette de scénariste pour la première fois.
[quote]SUPERMAN #23.4: PARASITE
Written by AARON KUDER
Art by AARON KUDER
3-D motion cover by AARON KUDER
On sale SEPTEMBER 25 • 32 pg, FC, $3.99 US • RATED T
Parasite: Noun. An organism that lives in or on another organism. Preferably Superman.[/quote]
[quote]SUPERMAN #23.4: PARASITE
Written by AARON KUDER
Art by AARON KUDER
3-D motion cover by AARON KUDER
On sale SEPTEMBER 25 • 32 pg, FC, $3.99 US • RATED T
Parasite: Noun.
An organism that lives in or on another organism.
Preferably Superman.[/quote]
Il y a dans le travail de Kuder un je ne sais quoi d’étrange, presque de maladroit, peut-être nourri à des influences franco-belges (on pourrait voir quelque chose de moebiusien dans l’encrage), qui m’a toujours agacé et séduit en même temps. Une déformation, une caricature, qui semble mettre en avant à la fois les faiblesses du dessin et l’énergie et l’envie du dessinateur. Ce qui crée une tension étonnante entre ses capacités et ses projets.
Du coup, le voir au scénario, ça m’intéresse.
Et si l’histoire n’est pas d’une ébouriffante originalité (récit d’origines raconté en flash-back à la première personne, avec un Superman très peu présent), son traitement est vachement intéressant : pages composées avec richesse, utilisation d’idéogrammes pour renforcer l’aspect visuel, lettrage assez débridé pour intégrer les sons et les cris…
Il y a une volonté de se déchaîner, de profiter de l’espace de liberté, mais aussi de faire rentrer un max de choses dans le format « court » du one-shot, qui réjouit. D’autant que ça reste éminemment lisible.
Vraiment, très très sympa.