PASSENGERS (Morten Tyldum)

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DATE DE SORTIE FRANCAISE

28 décembre 2016

REALISATEUR

Morten Tyldum (Headhunters, Imitation Game…)

SCENARISTE

Jon Spaiths

DISTRIBUTION

Jennifer Lawrence, Chris Pratt, Laurence Fishburne, Michael Sheen, Andy Garcia…

INFOS

Long métrage américain
Genre : science-fiction
Année de production : 2016

SYNOPSIS

Alors que 5000 passagers endormis pour longtemps voyagent dans l’espace vers une nouvelle planète, deux d’entre eux sont accidentellement tirés de leur sommeil artificiel 90 ans trop tôt. Jim et Aurora doivent désormais accepter l’idée de passer le reste de leur existence à bord du vaisseau spatial. Alors qu’ils éprouvent peu à peu une indéniable attirance, ils découvrent que le vaisseau court un grave danger. La vie des milliers de passagers endormis est entre leurs mains…

Tiens tiens, ça peut être intéressant, ça. Headhunter était pas mal, Imitation Game était parfaitement maîtrisé, donc sur un sujet SF bien tendu comme celui-là, ça peut donner.

Jim

Le pitch à base de biostase me rappelle un peu l’intrigue d’un des épisodes des FF de Byrne (correspondant de mémoire à la saga dans la Zone négative).

La bande-annonce :

youtube.com/watch?v=7BWWWQzTpNU

youtube.com/watch?v=sipflRaq2vg

Bon, alors c’est pas mal, mais c’est un petit film gentil.
Je m’explique.
Le film se découpe en trois actes, disons : la solitude, le duo, l’action / survie. Les deux premières parties sont vraiment formidables, avec une belle mise en scène des troubles et des doutes naissant de la solitude (seul ou à deux, en gros). Il y a des moments drôles, des moments pathétiques et touchants, portés par deux acteurs dont la filmographie n’a pas toujours laissé supposer qu’ils étaient capables de tout ça.
La mise en scène est pas mal du tout, jouant sur l’immensité des décors, qui n’est pas réellement oppressante, mais qui fait résonner le vide. Il y a également des hommages frappants, un peu faciles mais plaisants, le principal demeurant le bar, dont la disposition, les couleurs et la mise en valeur rappelleront Shining, bien entendu. Pour un film sur la solitude rendant fou, c’est presque un passage obligé.
Mais justement, cet hommage (et d’autres : les pods sont disposés en étoile comme dans Alien, les couloirs courbés évoquent 2001…) laisse entendre que certaines pistes seront développées. L’une d’elles, très présente dans les dialogues, concerne le monde libéral cynique derrière le voyage vers Homestead II : « les chèques en blanc », les « passagers gold », l’omniprésence des logos et des slogans, tout cela laisse, pendant un temps, imaginer un dénouement à la fois plus cynique et plus cruel.
Et arrive la troisième partie du récit, tournée vers l’aventure et l’action, qui fonctionne très bien si l’on accepte que les ficelles soutenant l’intrigue soient épaisses comme des cordes de marine. C’est très bien fait, mais particulièrement convenu, et ouvrant sur une conclusion de conte de fée.
Reste un film visuellement assez beau, porté par deux acteurs investis (un troisième réjouissant et un quatrième en mode minimum syndical), traitant d’un thème toujours passionnant, celui des arches spatiales, mais au final trop gentillet dans son discours.

Jim

Gentil et très convenu.
C’est très dommage par ailleurs. Ne reprenant que les 2 premières lignes du pitch de la nouvelle « Le voyage gelé » de P. K. Dick, le film part explorer ses propres idées.
Pourtant, cela part plutôt pas mal, surtout dans cette première partie, où il est question de solitude.
Et puis vient cette romance. Après cette phase de doute, de culpabilité qui va continuer à ravager notre héros. Et on attend le moment de la révélation. Parce que c’est obligé. Parce que le film ne nous a guère épargné son classicisme et il en sera ainsi jusque la fin.
Le tout se déroule dans de chouettes décors, et j’ai assez aimé les dialogues avec le barman.
Et puis la troisième partie vient tout gâcher. De la romance, il ne reste plus rien, juste ces phases d’action et de survie, en ne nous épargnant pas le final grand-guignolesque. Et je ne parle pas des dernières images qui ont terminé de m’achever.

Je trouve dommage de rester ainsi cantonné à ce que Hollywood peut offrir de pire en matière de blockbuster (action nawak et happy end miel et guimauve). Il y avait matière de vraiment sortir des sentiers battus.

Ca reste médiocre.

Médiocre, je sais pas. Très inégal, c’est certain. Les différents actes sont mal équilibrés…la première partie est pas mal du tout, avec un Chris Pratt assez convaincant, mais le reste ne tient pas ses promesses (malgré un Michael Sheen en effet savoureux en barman robot) et le final est cucul comme c’est pas permis…

Ah, ça se confirme…
Y a Star Wars VII ce soir. Si tu veux t’achever…

Mais j’aime Star Wars VII:wink:

Et puis ce soir, je finis la saison 5 des Agents du S.H.I.E.L.D.

C’est humain.
Moi, j’aime la malbouffe.

Pas moi…

C’est bien. Mais tu abuses quand même des dialogues indigestes. C’est pas bon pour ton poil.