PATLABOR 3 : WXIII (Takuji Endo & Fumihiko Takayama)

[quote]Patlabor 3 : WXIII

Réalisateurs:
Takuji Endo et Fumihiko Takayama

Compositeur:
Kenji Kawai

Synopsys:
Plusieurs accidents tragiques se produisent dans la baie de Tokyo. Alors que les phénomènes à l’origine de ces drames s’avèrent mystérieux, les agents Kusumi et Hata chargés de l’enquête s’aperçoivent que tous les Labors impliqués appartiennent à la même société : Schaft Industries.

En suivant cette piste, les 2 détectives vont découvrir d’inquiétants indices les menant tour à tour vers l’armée américaine, les forces japonaises d’auto-défense et un projet de recherche sur les armes biologiques au nom de code Wasted XIII, le Déchet n° 13. Mais Kusumi et Hata sont loin d’imaginer qu’ils vont lever le voile sur une incroyable machination…

Bonus:
• 3 courts-métrages inédits « Mini Pato » scénarisés par Mamoru Oshii (12 min chacun)
• documentaire à propos de Patlabor (24min)
• Making of du film (29min) • Making of des épisodes spéciaux « Mini Pato »
• Rencontre avec les comédiens de doublage (28min)
• La vidéo pilote du film 3 (1min39)
• Galerie d’images (5min)
• Trailer
• Spot TV japonais[/quote]

[size=200]LA BANDE ANNONCE DU FILM[/size]

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Je termine ma rétrospective Patlabor avec le dernier film d’animation en date. Sortie en 2001, Patlabor 3 : WXIII se situe chronologiquement entre les deux films précédent. Il est surtout le parent pauvre de la franchise. Les auteurs originaux sont absent et les partis-pris ont désarçonnés.

Car encore plus que dans le précédent film, la 2ème unité de patrouille mobile et leurs Patlabor font office de personnage secondaires voire de figurants. Nous suivons ici un duo de détective enquêtant sur ce qui s’apparente tout d’abord à des actes terroristes de destructions sur des labors d’une compagnie. Peu à peu on découvrira que la réalité est tout autre : ces destructions sont l’oeuvre d’un monstre sous-marin.

Les gros streums ne sont pas inédit dans cet univers, certains d’entre eux ont déjà causé des dégâts dans les O.A.V et la série télévisée. Il n’est donc pas étonnant que le film renoue avec cet aspect. Non ce qui est étrange c’est bel et bien le choix d’une histoire reléguant au font du décors les personnages que nous avons suivi pendant longtemps. Etrange car, forcément, décevant mais étrange car, étonnement, intriguant et réussi. De cet audacieux choix, découle alors la confiance des auteurs dans un univers si crédible qu’on peut tout à fait croire qu’il existe en dehors de ses protagonistes.

Cela fonctionne car ce futur réaliste (devenu « présent » lors de la sortie du film en 2001) est parfaitement bien mis en valeur tout en essayant de s’aligner sur l’atmosphère contemplative que Mamoru Oshii avait créée dans les deux précédent films. Malgré une intrigue guère surprenante et des personnages moins intéressants que leurs prédécesseurs, l’ensemble fonctionne pourtant et contribue à la richesse de cet univers si particulier.

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