[quote=« Amazon »]Présentation de l’éditeur
Quelques-uns des droits du sériephile (en hommage à Daniel Pennac dans Comme un roman ) :
Le droit de regarder des séries de toutes natures (et pas seulement celles que « les intellectuels » ou les « spécialistes » trouvent réussies).
Le droit de regarder une série quand on veut, comme on veut, où l’on veut et à l’abri de toute censure.
Le droit de regarder sans être jugé ou méprisé.
Le droit de démarrer une série au quart de tour et puis de décrocher ; le droit de prendre une série en route après avoir longtemps reculé ou hésité.
Le droit d’aimer (ou de détester) sans devoir se justifier.
Écrites, tournées et diffusées en léger différé avec leur époque, les séries télévisées, tout comme le théâtre, la littérature, le cinéma et la bande dessinée, portent un regard sur le monde, encore plus contemporain, encore plus incisif : les meilleures séries sont des témoins stimulants de l’état du monde. Elles sont souvent audacieuses dans leur construction et leur propos volontiers impertinent, acide. Dans des séries anciennes, on peut ainsi se rappeler le badinage sexuel d’Emma Peel et John
Steed dans Chapeau Melon et bottes de cuir ; la révolte métaphysique du n°6 face au lavage de cerveau politique dans Le Prisonnier ; les jeux subliminaux autour de l’imagerie gay des Mystères de l’Ouest ; la satire de la guerre froide dans Agents très spéciaux ; la description de la noirceur de l’humanité et de ses dilemmes dans La Quatrième Dimension et Star Trek). Des séries récentes comme Urgences et House, M.D. soulignent sans relâche les dilemmes éthiques et les conflits de pouvoirs suscités par les progrès de la technologie du soin, la surenchère biomédicale, les inégalités d’accès et le rôle des structures et professionnels de santé.
Quatrième de couverture
«Quelques-uns des droits inaliénables du sériephile (avec mes remerciements à Daniel Pennac) : Le droit de regarder sans être jugé ou méprisé. Le droit d’aimer (ou de détester) sans devoir se justifier. Le droit de revoir indéfiniment ses épisodes préférés. Le droit de considérer certains personnages comme des amis intimes. Le droit de rire, de pleurer, de souffrir, d’espérer en regardant un épisode et, une fois qu’il est terminé, de se sentir compris et valorisé, éclairé et informé.»
Poche: 128 pages
Editeur : Folio (20 septembre 2012)
Collection : Folio 2
Langue : Français
ISBN-10: 2070448096
ISBN-13: 978-2070448098[/quote]
Non je déconne, c’est bien une fausse manip’. Je voulais donc dire :
Aaaaaaaaaah (je me disais bien qu’il y avait plus d’un seul a), ça c’est une lecture qui m’intéresse énormément : le sujet, l’approche (non élitiste, c’est plaisant pour ce medium) et l’auteur, amateur de comics en plus d’être un fin connaisseur de séries télé.
Il a traduit récemment « Joe The Barbarian » de Morrison et il a écrit « Super-héros » à ne pas confondre avec « Super-héros ! » de qui vous savez, un bouquin malheureusement pénalisé par une icono boîteuse si j’ose dire (il n’a pas eu accès au matos de Marvel). Il a écrit entre romans « la Maladie de Sachs », adapté au cinéma avec Albert Dupontel, et il est accessoirement médecin…
[quote=« Photonik »]Attends, attends, je continue : b…
Non je déconne, c’est bien une fausse manip’. Je voulais donc dire :
Aaaaaaaaaah (je me disais bien qu’il y avait plus d’un seul a), ça c’est une lecture qui m’intéresse énormément : le sujet, l’approche (non élitiste, c’est plaisant pour ce medium) et l’auteur, amateur de comics en plus d’être un fin connaisseur de séries télé.
Il a traduit récemment « Joe The Barbarian » de Morrison et il a écrit « Super-héros » à ne pas confondre avec « Super-héros ! » de qui vous savez, un bouquin malheureusement pénalisé par une icono boîteuse si j’ose dire (il n’a pas eu accès au matos de Marvel). Il a écrit entre romans « la Maladie de Sachs », adapté au cinéma avec Albert Dupontel, et il est accessoirement médecin…[/quote]
Il a aussi toute une bibliographie foisonnante en matière de série télé. Je recommande beaucoup Les Miroirs de la vie par exemple ainsi que la suite Les Miroirs Obscurs (qui est un ouvrage collaboratif pour le coup).
Lu.
Vraiment très sympa.
Un peu court, parfois un peu décousu, parfois un peu professoral dans le ton et les choix d’écriture, mais très riche en anecdote, en explications techniques, tout ça…
Des choses très bien vu sur l’état de la télé française (censure, production, doublage, instrumentalisation politique, diffusion…). Winckler identifie plein de raisons (qui me paraissaient parfois un peu obscure…) pour lesquelles j’ai un mal fou avec la télé française actuelle.
Également, une volonté de réhabilitation de plein de choses, les sitcoms notamment. Avec des arguments intéressants, qui sentent bon autant la documentation solide (et souvent sourcée) que la passion et l’enthousiasme.
Vraiment, très sympa, une bonne clé d’entrée…
Rafik Djoumi avait interviewé Martin Winckler pour le site d’Arrêt sur Images. L’émission est parfois disponible en accès gratuit.
Les propos de Winckler sur la qualité du doublage et de la traduction de certaines séries avaient provoqué en retour un communiqué de l’Association des traducteurs / adaptateurs de l’audiovisuel).