Bon sommaire : deux classiques de Carl Barks, toujours agréables à (re)lire; un chouette inédit italien qui ramène les canards en Ecosse (avec une amusante histoire de complément sur le même thème dessinée par Marco Rota) et la deuxième bande dessinée de Gontran joliment illustrée par Stefano Zanchi. Un poil trop longue, très sentimentale, mais les auteurs ont réussi à rendre le canard chanceux plus supportable (et généralement je trouve que les BD qui le mettent en scène sont vite répétitives donc le changement est bienvenu)…
Il y a deux couvertures, pour ce numéro.
J’ai pris celle-là, moi, que je préfère à celle postée par le Doc plus haut :
Mais il n’y a pas que la couv’ qui change : la pièce collector fournie avec aussi, pour correspondre à l’illustration (la mienne reprend le casque, là où l’autre représentait un bocal plein de billets).
D’ailleurs, ma pièce est sur un petit carton bleu, tandis que celle de l’autre version a un carton vert…
J’espère qu’ils ne vont pas prendre l’habitude de faire deux versions pour les prochains numéros.
Tori.
Sur les trois longues bandes dessinées au sommaire de ce numéro, ma préférence va à la troisième, une nouvelle aventure de Picsou datant de ses années au Klondike, sujet apparemment inépuisable (je reste très friand de ces ambiances western). Le pastiche du Voyage à Travers l’Impossible de Méliès est pas mal du tout et superbement dessiné mais il traîne tout de même un peu trop en longueur dans sa manière d’étoffer les péripéties du petit film. Et je n’ai pas du tout accroché à la longuette BD vintage de Mickey par Romano Scarpa, qui aurait également mérité d’être un peu plus resserrée…
Ce que j’ai préféré : Cornelius et la Ferme des Minots (toujours aussi intéressant de suivre les aventures du fondateur de Donaldville), Le prix du "sou"venir (du Rosa, déjà lu donc et toujours aussi divertissant et bourré de détails).
Sympa, sans plus : Un simple jet de pièce (mouvementé mais ça n’échappe pas à un air de déjà-lu), Le Sou Maudit (situation déjà exploitée mais ça reste fun), La Chance et le sou fétiche (pareil), La Coupe est pleine (classique mais bien rythmé).
Bof, bof : La nouvelle et glorieuse histoire de la dynastie des canards (lecture très laborieuse pour cette nouvelle histoire en plusieurs parties…pas pressé de lire la suite, d’ailleurs), Pierre qui roule n’amasse pas mousse (anecdotique), Une pièce de collection (ennuyeux et pauvrement dessiné).
Ce que j’ai préféré : Picsou : Trésor Temporel (du bon Barks), Le Corsaire (très bonne nouvelle série, de l’aventure, de bonnes idées et de jolis dessins), Le dernier voyage du Cap’tain Duck.
Sympa, sans plus : Un héritage de pirates (la chute est un peu expédiée).
Bof, bof : La nouvelle et glorieuse histoire de la dynastie des canards (comme je l’ai écrit ailleurs, je préfère la vieille série).
Ce que j’ai préféré : La Mine Perdue par Cark Barks (c’est dans les vieux pots, toussa, toussa).
Sympa, sans plus : Le plus malin d’entre les malins (plutôt fun, mais le style des Rota est tout de même un brin vieillot alors que ce sont des histoires récentes), Les Biscuits Favoris (pareil).
Bof, bof : La Nouvelle et glorieuse histoire de la Dynastie des Canards (trop longue cette série…des histoires futuristes qui ne m’ont pas convaincu), Picsou ne tourne pas rond (pas ce que Scarpa a fait de mieux).
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La figurine « collector » a l’air bien cheap, quand même…
Tori.
Je viens de le voir et il y a au moins deux versions différentes de la figurine : celle de l’image postée par le Doc, et la même mais en monochrome dorée.
Tori.
Edit :
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Un bon sommaire pour ce #579 qui met en avant le dessinateur espagnol Francisco Rodriguez tout au long d’une suite d’histoires courtes, entre rééditions et inédits. Les scénaristes savent bien tirer parti du format court pour imprimer du rythme à ces petites aventures et le trait de Rodriguez est très agréable, tout en rondeurs, avec des cases détaillées. Il y a aussi la suite de la série Le Corsaire, une saga maritime qui me plaît beaucoup; une sympathique historiette française pour fêter l’anniv’ de Donald; un classique de Barks souvent réédité (mais ça reste un classique) et une vieillerie avec Sport Goofy, l’un des cousins de Dingo, pour promouvoir les bienfaits du sport (et se rappeler si besoin est que les J.O. sont proches). L’apparence des extraterrestres dans cette histoire m’est familière, je crois que j’ai déjà du la lire il y a très longtemps…
Les deux couvertures du #580 :
Bonne sélection consacrée à Popop et aux épisodes de Dick Kinney et Al Hubbard. Je crois que je n’en avais lu qu’un ou deux jusque là et ce fut une chouette découverte, notamment avec de bons gags récurrents autour du pauvre Catmembert, « victime » collatérale des maladresses du cousin de Donald. Parmi les inédits, j’ai beaucoup aimé l’aventure de Donald, Mickey et Dingo par Artibani et Pastrovicchio, rythmée, pleine de rebondissements et joliment dessinée.
Numéro inégal. Les premières histoires de Donald sont très anecdotiques, avec des chutes pas vraiment bien travaillées et une partie graphique vieillotte des Rota (à chaque fois que je vois leurs planches, je crois que ce sont des vieilles BD alors qu’elles datent de 2024). Sur la sélection, j’ai préféré le « Ca va être sa fête » des McGreal et Vicar, plus fun et énergique. Pour la partie Picsou/Flairsou, affrontement qui peut se montrer souvent répétitif, l’énième évocation du passé par le très bon Giorgio Cavazzano était tout de même très sympathique (même si ces variations ne valent pas le travail de Don Rosa)…
Ouais, c’est impressionnant !
La dernière histoire, par Cavazzano date de 1978 et paraît moins ancienne !
Tori.