Action
Long métrage américain
Ecrit et réalisé par Andy Sidaris
Avec Ronn Moss, Dona Speir, Hope Marie Carlton…
Titre original : Hard Ticket to Hawaii
Année de production : 1987
Dans l’univers partagé des films d’action de Andy Sidaris (spécialiste de l’espionnage en petite tenue qui nous a quittés en 2007), l’organisation L.E.T.H.A.L. (Legion to Ensure Total Harmony and Law) lutte contre des hordes de méchants tous plus ignobles les uns que les autres. Ce qui rend L.E.T.H.A.L. si spéciale, c’est que ses membres féminins sont toutes sorties des pages centrales de Playboy…et que les membres masculins sont tous vigoureux et ne pensent qu’à…bon bref, vous voyez le poteau…heu, le topo…
Saluuuut, Nounous !
Deux flics de la brigade des stupéfiants sont abattus sur une île d’Hawaï. Deux agents de L.E.T.H.A.L., Donna (Dona Speir, Miss Mars 1984) et Taryn (Hope Marie Carlton, Miss Juillet 1985), sont actuellement sur place, en se faisant passer pour les pilotes d’une agence de tourisme. Après avoir déposé un couple sur une plage où ces coquinous pourront s’adonner tranquillou aux photos de charme (mais pas pour longtemps), les deux amies interceptent accidentellement une livraison de diamants destinée au baron de la drogue locale, Seth Romero. Les choses vont vite dégénérer…car Donna et Taryn ont également perdu leur autre cargaison, un serpent géant bourré de toxines mortelles injectées en laboratoire à partir de rats infectés (!)…
La recette des actioners de Andy Sidaris est simple. Il faut situer l’action dans un lieu où il fait très chaud, histoire que les héroïnes s’habillent très légèrement et trouvent toutes les (minces) excuses possibles pour dévoiler leurs corps moites (oui, le bonhomme était le roi du plan nichon et ce dès les premières minutes). Les femmes sont les héroïnes et les mecs sont les sidekicks…et les deux représentants du sexe masculin sont ici particulièrement neuneus. Mais ils compensent avec leurs gros engins, ceux qu’ils ont sous la ceinture et ceux dont ils se servent pour faire tout péter…
Qui c’est qu’à la plus grosse ?
Nanar goûtu, Piège Mortel à Hawaï est une réjouissante crétinerie filmée (et jouée) avec les pieds (je ne compte plus les cadrages foireux et les faux raccords) qui rattrape son intrigue mollassonne (Sidaris fait même du remplissage en incarnant un producteur TV libidineux) par sa surenchère dans le n’importe quoi. Les filles prennent la pose comme si elles n’étaient jamais sorties d’une vidéo Playboy, les répliques sont stupides et les scènes d’action sont aussi absurdes que gores.
Mention spéciale à la mort sanguinolente par frisbee piégé et à la longue agonie du caïd de la drogue qui met autant de temps à crever qu’un serial killer de film d’horreur. Et n’oublions pas ce « foutu serpent de merde » (et en mousse) dont chaque apparition propulse ce spectacle mammaire vers l’infini et au-delà du Z.
Un serpent dans les gogues !