PYRAMIDE (Grégory Levasseur)

La première réalisation du scénariste français Grégory Levasseur, le fidèle complice d’Alexandre Aja avec qui il a co-écrit notamment Haute Tension, La Colline a des yeux, Mirrors et Maniac, et qui n’est jamais très loin puisqu’il officie ici en tant que producteur.

DATE DE SORTIE PREVUE

5 décembre 2014 (USA)
6 mai 2015 (France)

REALISATEUR

Grégory Levasseur

SCENARISTES

Daniel Meersand & Nick Simon

DISTRIBUTION

Ashley Hinshaw, James Buckley, Denis O’Hare, Amir K…

INFOS

Long métrage américain
Genre : horreur
Titre original : The Pyramid
Année de production : 2014

SYNOPSIS

Une équipe d’archéologues américains découvre une ancienne pyramide au beau milieu du désert égyptien. Ils y entrent et se retrouvent bientôt perdus au milieu de catacombes aux couloirs interminables. Tout en essayant de sortir, ils se rendent compte que quelque chose est à leurs trousses…

La bande-annonce :

Intrigant. Un peu le même genre que « The Descent ». On imagine déjà légèrement ce qui va se passer mais bon, pourquoi pas.
Ajouté dans ma liste « a voir » :wink:

Autant j’ai été plutôt ravi de découvrir The Door (en suivant les conseils du Doc à partir de Crawl), autant cette autre producteur d’Alexandre Aja n’est pas très convaincante.
Pour ma part, je pointe du doigt le choix de faire une sorte de « found footage », qui se heurte frontalement à pas mal de limites liées au genre et n’assume pas son parti pris sur l’ensemble du film.
En premier lieu, par exemple, le film s’ouvre sur des vues aériennes du Caire en guerre (un postulat dont d’ailleurs le scénario ne fera pas grand-chose), des plans bien soignés qui donnent une note d’intention contradictoire par rapport à la suite. Les plans pris à l’intérieur du taxi s’inscrivent davantage dans la caméra de pseudo-réalité d’action à la Paul Greengrass. Et ça continue comme ça tout le temps, avec un discours fluctuant, une narration qui change de statut un peu à la convenance du scénario, sans donner l’impression d’une certaine « polyphonie de l’image », d’un récit à plusieurs niveaux.
D’autre part, l’écriture abuse des plans noirs (ce qui est assez logique vu qu’on est dans un labyrinthe sous terre sans lumière), et si l’effet est assez efficace (la narration passant par les bruits ambiants), il est complètement dilué par un certain abus du procédé.
Rajoutons à cela un scénario assez classique qui ne sauve donc pas l’ensemble par son originalité, une chute qu’on aurait espéré plus bondissante, et des effets spéciaux qui ne convainquent pas toujours (Anubis en infra-rouge, m’ouais…).
Reste que les acteurs semblent impliqués, que c’est l’occasion pour moi de découvrir la très jolie Christa Nicola et le plaisir d’entendre en VF la voix de Richard Darbois, en mode Goldblum.

Jim