QU'ELLE ÉTAIT VERTE MA VALLÉE (John Ford)

Au moins ce qu’il y a de bien quand on va voir des films en VOST, c’est qu’on n’est pas emmerdé par des ptits cons.
C’était vraiment agréable à regarder et écouter d’autant plus que les acteurs articulent bien, et j’aurais presque pu suivre sans le sous-titrage.

Ce fut une magnifique découverte que ce film, que je ne connaissais pas, rempli d’humanisme.

Le héros, Huw Morgan, nous relate donc son enfance passée dans un village de mineurs au Pays de Galles. Il y sera évoqué les joies, les peines, les mariages, les décès, les conflits familiaux, la grève bien sûr qui prend la première partie du film, bref, une somme de tranches de vie, où la religion y prend une bonne place (le plaidoyer final de Mr Gruffydd fait particulièrement mouche).

C’est un film qui a réussi à me toucher au coeur, grâce à une émouvante séquence finale avec le père et le fils. Le patriarche est une véritable figure emblématique, tout comme la mère très touchante.


Le début du film est rythmé par les chants gallois des mineurs, allant ou revenant, qui sont très jolis.

Ford nous gratifie également de quelques moments comiques très réussis.

Certes, c’est parfois surjoué, c’est l’époque qui veut ça, mais quand on a affaire à des plans très réussis, je vous avouerai que ça passe comme une lettre à la poste.
Et les grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités.

First, have your union. You need it. Alone you are weak. Together you are strong. But remember, with strength goes responsibility - to others and to yourselves. For you cannot conquer injustice with more injustice - only with justice and the help of God.

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