(Les images de Mathieu présentant son projet aux libraires sont issues du compte Twitter de Dargaud.)
La série s’intitule Raven, il s’agit une fois de plus d’une histoire de pirates, et les titres des trois tomes semblent définis : « Némésis », « Les Contrées infernales » et « Furies ».
« Au XVIIIe siècle, alors que le pavillon de l’Union Jack flotte sur la mer des Caraïbes, Raven, un jeune et impétueux pirate décide de mettre la main sur un prétendu trésor, promis à l’infâme gouverneur de Tortuga qui fait appel à Morgana, une redoutable femme pirate, en échange du pardon royal. Mais Raven, qui assiste à la scène, décide de les devancer et d’agir seul grâce à un plan de l’île où se situerait le trésor. L’île volcanique, perdue dans les Caraïbes et peuplée par une tribu cannibale, s’avère pourtant dangereuse… Et c’est précisément sur celle-ci que le nouveau gouverneur de Tortuga et sa famille, venus de France, ont échoué après un long voyage… »
Au XVIIe siècle, alors que le pavillon de l’Union Jack flotte sur la mer des Caraïbes, Raven, un jeune et impétueux pirate décide de mettre la main sur un prétendu trésor, promis à l’infâme gouverneur de Tortuga qui fait appel à lady Darksee, une redoutable femme pirate, en échange du pardon royal. Mais Raven, qui assiste à la scène, décide de les devancer et d’agir seul grâce à un plan de l’île où se situerait le trésor. L’île volcanique, perdue dans les Caraïbes et peuplée par une tribu cannibale, s’avère pourtant dangereuse… Et c’est précisément sur celle-ci que le nouveau gouverneur de Tortuga et sa famille, venus de France, ont échoué après un long voyage…
Né à Paris en février 1970, Mathieu Lauffray révèle très jeune un vif intérêt pour le dessin. Après son baccalauréat, il entre à l’École nationale supérieure des arts décoratifs, à Paris, où il rencontre deux jeunes étudiants, Denis Bajram et Frédéric Contremarche, avec lesquels il se lie d’amitié. En 1995, pour sa thèse de fin d’étude, il réalise, avec Contremarche au scénario, un récit de bande dessinée, « Le serment de l’ambre ». La même année, le premier tome est publié chez Delcourt. L’année suivante, Olivier Vatine lui propose d’illustrer les couvertures de ses adaptations de « Star wars » en comic books (Dark Horse Comics). Mathieu Lauffray réalise ainsi une trentaine de couvertures et, dans le même temps, se consacre à de nombreux travaux d’illustration pour la presse et les jeux de rôle. Entre 1996 et 1997, il effectue de très nombreux designs, recherches et peintures en tout genre pour la société de jeux vidéo Darkworks. En 1997, il rencontre Christophe Gans, alors jeune réalisateur de « Crying Freeman », qui lui propose de travailler sur un ambitieux projet de long-métrage, Nemo. Mathieu est subjugué par l’idée de ce film qui développe librement l’univers du roman de Jules Vernes "Vingt mille lieues sous les mers. Il effectue de nombreuses recherches et créations graphiques, mais, après presque deux ans de travail, le projet est abandonné. En 1999, Mathieu Lauffray et Christophe Gans renouvellent leur collaboration autour d’un autre long-métrage qui, lui, aboutira : « Le Pacte des loups ». Pour ce film, Mathieu met au point de nombreux designs, travaille sur les story-boards et crée le carnet de voyage d’un des personnages, de Fronsac. C’est aussi sa main qui apparaît à l’écran dans les scènes où de Fronsac dessine les fameux carnets, dont des illustrations figurent donc dans de nombreuses scènes du film. En 2000, Mathieu Lauffray retrouve la bande dessinée. Avec la complicité de Xavier Dorison, scénariste du « Troisième testament », il dessine une nouvelle série intitulée « Prophet » (Humanoïdes associés). Le deuxième tome paraît en 2003, chez le même éditeur, mais, cette fois, c’est Mathieu qui, seul, assure scénario et dessin. En 2005 sort le troisième album de « Prophet » (Humanoïdes associés). La même année, sa rencontre avec Jean Vincent Puzos conduit Mathieu à travailler sur une ambitieuse production internationale, « 10 000 BC », dirigée par Roland Emmerich. L’année 2006 est occupée par la réalisation du premier tome de « Long John Silver » (Dargaud), une aventure de pirates qui l’unit une nouvelle fois à son complice de toujours, Xavier Dorison. Le quatrième et dernier tome, intitulé « Le Labyrinthe d’émeraude », sort en 2013. Cette série a renouvelé le genre de la piraterie, forte d’un souffle romanesque rarement vu en bande dessinée. Un art book, « Axis Mundi », consacré à l’auteur, paraît en 2013, chez Café salé. En 2017, l’année Valérian est l’occasion pour Mathieu Laufray de collaborer avec Wilfrid Lupano autour d’une jubilatoire aventure des deux agents spatio-temporels revisitée par leur soin : "Shingouzlooz.Inc ". En 2020, il se lance en solo dans un nouveau projet : « Raven » (Dargaud). Après « Long John Silver », il revient donc à la grande aventure ce qui lui permet de déployer son immense talent de dessinateur et de narrateur. De la bande dessinée grand spectacle !
Au XVIIe siècle, alors que le pavillon de l’Union Jack flotte sur la mer des Caraïbes, Raven, un jeune et impétueux pirate décide de mettre la main sur un prétendu trésor, promis à l’infâme gouverneur de Tortuga qui fait appel à lady Darksee, une redoutable femme pirate, en échange du pardon royal.
Mais Raven, qui assiste à la scène, décide de les devancer et d’agir seul grâce à un plan de l’île où se situerait le trésor.
L’île volcanique, perdue dans les Caraïbes et peuplée par une tribu cannibale, s’avère pourtant dangereuse… Et c’est précisément sur celle-ci que le nouveau gouverneur de Tortuga et sa famille, venus de France, ont échoué après un long voyage…
Tiens j’ai pas dit que je l’avais lu et ce que j’en avais pensé ?
Darkse une célèbre pirate sans pitié se voit offrir une amnestie royal contre un trésor mythique. Elle accepte, mais son expédition va s’avérée plus difficile que prévu quand Raven un pirate un français qui porte la poisse s’intéresse à son trésor.
Laufray signe un nouveau triptyque pirate. On est dans la mouvance d’un Long John Silver, même si je pense que cette trilogie est plus légère que la précédente série. C’est bien fait et ça fonctionne bien, mais c’est pas super original pour un sous. Sans compter qu’il ne se passe pas grand chose dans le tome 1.
J’avais déjà eu cette discussion avec Jim si je me souviens bien, mais avec le temps et le métier de libraire, je me rends compte que maintenant j’ai pas le temps de lire un numéro d’introduction comme c’est le cas ici, j’ai besoin que ça aille plus vite surtout qu’il y a de plus en plus de one-shot de 200 pages et du coup lire un petit 72 pages ou c’est un amuse bouche, ben, en fait ça ne passe plus. Après en soit c’est pas mauvais, c’est même plutôt bien fait voir très bien fait, mais il ne se passe pas grand chose et j’ai pas envie d’attendre 1 an voir 2 pour la suite ou je ne me souviendrais plus du #1 car trop léger. Il faut que ça ait plus d’impact.