Rebelle, ce n’est ni épique, ni drôle, ni original, en fait, ça n’ait pas grand chose.
La faute donc à une histoire déjà vue de princesse qui se sent mal dans son univers rempli de conventions et qui va chercher à s’en émanciper en se fâchant avec sa mère.
Si il n’y avait que ça, ça ne serait pas très grave, vu que la plupart des contes vont chercher des archétypes du comportement humain pour mieux toucher les enfants et aussi les adultes, seulement voila, passé ce postulat, il ne se passe pas grand chose, la fille transforme la mère en Ours, va le regretter et devoir apprendre à cohabiter avec une version animale et apprendre à accepter leur différence de façon forcée par un sortilège mal utilisé.
Et pour enrober tout ça ? de la magie ? (une sorcière vite fait et des feux follets, merveilleux !) un bestiaire ? (Des ours, des ours et des ours (ha oui et un corbeau qu’on entend dire deux morts, lol)), des combats ? (des brutes qui se tapent dessus dans une confusion totale) de l’humour ? (la, c’est pas loin du niveau d’un Dreamworks moyen).
Donc, difficile de ne pas s’ennuyer devant ce qui nous est proposé, il y a un gros probleme dans le scénario, ça manque d’épreuves et d’inventivité pour empêcher le film de tourner à vide très rapidement et c’est assez dommage car l’héroïne bien que classique en reste attachante et on a droit a des décors magnifiques, pour les personnages, ça passe mieux que ce que pensais, mais le character design est très basique.
Niveau réalisation, il n’y a pas grand chose qui relève le niveau non plus, pire, ça devient assez fouillis quand la caméra accélère, ce qui est assez bête pour un film d’animation ou devrait pouvoir tout contrôler.
J’ai un peu eu l’impression devant ce film que Pixar rentre dans le rang Disney, qu’ils oublient leur spécificité et leur envie d’innover pour laisser place à un film en mode automatique, ils ont même laissé place aux chansons horribles, marque de fabrique de Disney depuis des années,
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Globalement, je ne trouve pas le film honteux, mais vraiment chiant et sans âme, ça fait peur pour l’avenir de la firme.
1/6.