[REC] 4 : APOCALYPSE (Jaume Balaguero)

Le chapitre final de la saga [REC].

[quote]DATE DE SORTIE PREVUE

10 octobre 2014 (Espagne)
12 novembre 2014 (France)

REALISATEUR

Jaume Balaguero

DISTRIBUTION

Manuela Velasco…

INFOS

Long métrage espagnol
Titre original : [REC] 4 - Apocalipsis
Genre : horreur
Année de production : 2013

SYNOPSIS

La jeune reporter Angela Vidal, seule survivante du massacre de l’immeuble, est emmenée dans un pétrolier utilisé comme centre de quarantaine afin d’y être examinée. Cependant, personne ne semble remarquer qu’elle porte en elle les germes de l’étrange infection qui a frappé les résidents du bâtiment…[/quote]

La première bande-annonce :

Je suis nostalgique des 2 premiers Rec. J’irais quand même voir celui-ci au passage.

La nouvelle bande-annonce :

Après un décevant troisième opus confié à Paco Plaza , Jaume Balaguero reprend seul les commandes de la saga [REC]. A-t-il relevé le niveau et offert un final d’anthologie à ce qui reste l’un des meilleurs représentants du found-footage horrifique (en même temps, ce n’était pas difficile) ?

La réponse est…non.

[REC] 4 continue l’histoire des deux premiers films en mettant globalement de côté les événements du troisième (on retrouve juste une grand-mère survivante du mariage…un personnage qui ne sert d’ailleurs absolument à rien). La reporter Angela Vidal est sauvée par des soldats et emmenée dans un centre de quarantaine. En tentant de s’échapper, elle découvre qu’elle se trouve sur un pétrolier en compagnie de médecins, de militaires, du personnel du bateau et d’une poignée de survivants. Impossible de s’évader…et c’est là que le mal commence à se propager…

Balaguero reprend le virage abordé par [REC] 3 et abandonne totalement le found-footage pour une manière de filmer plus traditionnelle (ce qui ne l’empêche pas d’avoir la main un peu lourde sur la caméra tremblotante). Le sous-titre Apocalypse est totalement mensonger puisque l’histoire, qui se passe presque entièrement sur un bateau, n’a rien d’une catastrophe aux proportions bibliques et prend plutôt la forme d’un film de contamination tout ce qu’il y a de plus balisé. La construction est très classique et les révélations, conventionnelles, n’ont pas l’impact qu’elles auraient pu avoir avoir après les indices semés dans les deux premiers volets.
L’interprétation n’est pas très relevée : Manuela Velasco était nettement plus supportable dans le [REC] original.

L’efficacité se situe plutôt dans les scènes d’action et dans les attaques des contaminés, pour lesquelles le réalisateur arrive à utiliser toutes les possibilités de ses décors confinés.
La contamination des esprits et la dégénérescence des corps sont très bien rendues par des maquillages de qualité et du gore qui tâche.

Ca ne suffit tout de même pas pour sauver le film du statut de série B potable mais pas franchement inoubliable. Dans la saga [REC], le deuxième film de trop…