RED LIGHT

Sylvia Steenhuyzen, 40 ans, se prostitue dans le quartier rouge d’Anvers pour son compagnon et proxénète Ingmar Karlson, qu’elle seconde sans états d’âme dans ses affaires licites et illicites. Sous couvert d’un florissant bar à hôtesses, le Tropicana, celui-ci dirige en réalité un vaste réseau de prostitution forcée. Un jour, l’une des jeunes Roumaines qu’il exploite est retrouvée morte dans un hôtel de passe. Chargée de l’enquête avec son coéquipier Sam, l’inspectrice de la brigade des agressions Evi Vercruyssen, organise avec l’unité de lutte contre le trafic des êtres humains une descente au Tropicana. Habituée, Sylvia est interrogée puis libérée après avoir refusé de collaborer avec la police.

Si l’enquête et le monde minutieusement documenté de la prostitution entre Belgique et Pays-Bas en constituent la toile de fond, Red Light raconte d’abord la rencontre fugace, mais décisive, de trois femmes blessées par l’existence, que leur solidarité va aider à cheminer vers elles-mêmes.

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Un thriller flamand nerveux sur la rencontre de trois femmes blessées dans le quartier rouge d’Anvers, porté par un trio impressionnant d’actrices.

Actrices chevronnées devenues conteuses pour mettre au premier plan des personnages de femmes, Carice Van Houten et Halina Reijn cosignent leur première série avec ce polar nerveux au réalisme âpre.

2020 - 2021 / 48 min / 10 épisodes / Drame
Réalisation : Halina Reijn, Carice van Houten et Frank Ketelaar
Avec : Carice van Houten, Maaike Neuville, Halina Reijn
Nationalités Belgique, Pays-Bas

Rediffusé sur le replay d’Arte jusqu’à ce soir (désolé), si je trouve que le côté « nerveux » me semble un poil exagéré, l’aspect tendu, au fil des épisodes, s’en ressent fortement, surtout dans le 9ème (assez surprenant d’ailleurs, parce qu’on en le ressent pas autant dans les épisode sprécents) et la début du 10ème épisode.
J’ai bien aimé parce qu’on a des perso meurtris, dans leur chair et par la vie, et c’est assez justement retranscris, et pas seulement pas les 3 actrices principales. A un moment donné, je me suis dit « mais quelles vies de merde ils ont ». Donc, ça m’a paru assez réaliste pour pas mal de point (au-delà de l’intrigue principale) et plutôt touchant.
L’intrigue n’en devient finalement presque secondaire, ce sont les perso qui nous importent (d’ailleurs, à la fin, il y a un perso secondaire dont on ne sait pas ce qu’il est devenu et je me suis posé la question s’ils allaient le faire revenir).
La fin est d’ailleurs amené assez subtilement. Donc, au niveau du côté polar, ce n’est pas une grande série, mais le travail sur les persos et le jeu des actrices est vraiment très bien.