RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

Je reconnais que cet album ne m’avait pas du tout intéressé à l’époque…et comme je suis loin d’être un grand fan des dessins de Portacio… :wink:

Oui moi non plus je ne suis pas fan de Portacio, mais je trouve que le scénario en quelque sorte, embellit le trait du dessinateur.

Pour le reste, la caractérisation des personnages est plutôt réussie, les dialogues font mouche, et puis il y a une touche de mauvais esprit rafraîchissante.

Pour ma part j’avais trouvé ce recueil pas mal du tout au moment de sa sortie, et je l’ai relu plusieurs fois pour écrire mes billets et j’ai pris beaucoup de plaisir à chaque lecture.

Ton billet relatant le contexte autour de Micah Ian Wright est très intéressant. Je n’en savais pas autant, et je suis content d’en apprendre plus.

La série en elle-même était bonne, une parfaite opposition au titre The Authority de l’époque, qui s’installait dans un rôle de dirigeant du monde et s’enfermait dans une attitude que l’équipe critiquait auparavant. StormWatch Team Achilles perd, à un moment, sa direction initiale (l’équipe officielle qui « contrôle » les surhumains), mais va dans un sens également intéressant.
Je comprends que DC, face au scandale de l’époque, ait décidé de virer l’auteur, mais ils auraient au moins pu éditer le dernier épisode. Pour les lecteurs.

Merci.

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J’avais loupé la sortie des deux derniers tpb consacré aux man of steel de Byrne et c’est avec un grand plaisir que je me suis refait les 8 tomes de cette collection.
A la base je suis pas un gros fan de superman mais faut dire que le père Byrne était un sacré conteur. Avec un narration classique mais terriblement efficace il à su me faire accrocher au perso qui la plupart du temps m’ennuie. Faut dire aussi que depuis que le perso est publié régulièrement en france on a pas eu de période vraiment folichonne ( quelques loeb sympa sous semic et après il a fallu que j’attende johns pour retrouver un semblant d’intérêt)
Ici avec Wolfman ( dans un premier temps sur adventure of sup ) et Ordway ( dont je n’étais non plus pas un grand fan car découvert sur la trilogie des démolisseurs sur les vengeurs de busiek ou encore maximum security ) les deux scenaristes remonte le mythe de sup après la crise de 85. J’y ai retrouvé tout les éléments qui m’ont fait aimer les comics, des histoires courtes ( un ou deux chapitres par histoire ), le vilain du mois, des subplot, des personnages secondaires travaillés et un peu de social.
Byrne fourmille d’idées et livre parfois des histoires cocasse ( le action comics ou sup et barda sous emprise mentale vont presque jusqu’à tourner dans un porno, maudit mr miracle qui empêche ça). Il arrive aussi à gérer la nouvelle continuité et ses problèmes comme le cas superboy. Il arrive aussi à tirer de bonnes choses d’un cross assez pourri comme millénium.
Chaque titre à son identité, ainsi superman fait la part belle aux vilains, action comics aux team up de tout genre et adventure gère les problèmes plus terre à terre ( guerre des gang avec le fils de perry au centre, création et chute de gangbuster, problèmes familiaux de cat grant…)

Byrne et Ordway livrent des planches magnifiques. Bref du tout bon. J’espère que DC va continuer cette collection et qu’au passage il reprenne la compilation de la JLI/E ( le 6eme tome étant sorti y’a un petit moment déjà.
Le reboot de 85 avait quand même plus de gueule que ce qu’on bouffe actuellement

The Unwritten est incontestablement une série du calibre de celle de Fables (pour donner une idée aux lecteurs francophones), j’ai déjà parlé du graphic novel Tommy Taylor and the Ship That Sank Twice, et c’est fort dommage qu’elle ne soit toujours pas éditée en version française (seulement deux recueils chez Panini).

Ceci dit si cela vous intéresse je parle ici du troisième recueil, Dead Man’s Knock, il est question de bande passante sociale, de « faiction », de réalité, de monde, d’aventures, d’orphelin résilient, d’editor, etc…

Bonne lecture. :wink:

Passionnant, tout ça…ça me donne des idées pour de futurs achats…

J’avais repéré ce tome depuis longtemps, mais je ne le trouvais pas chez Pulps. J’ai d’abord cru qu’ils l’avaient vendu, alors en désespoir de cause, j’ai demandé, et en fait, ils n’avaient pas réassorti le rayon et le tome était dans la réserve. En arrivant vendredi pour la petite table ronde / rencontre, j’ai eu la surprise de voir que Stéphanie m’avait réservé un exemplaire.
Joie sans fard.
Précisons que la couverture définitive, c’est ça :

Bref, c’est super.
Ça commence notamment avec des épisodes qui avaient, en leur temps, été traduit dans un album des Géants des super-héros, cette collection de VF de différents team-ups, éditée par Artima.

Pour info, il s’agit de La Clé du Chaos, contenant l’une des histoires préférées de l’ami Nikolavitch (qui viendra en parler s’il a l’occasion). Une histoire qui met en scène, outre Superman, Supergirl, le Limier Martien et le Spectre. Ainsi que la première apparition de Mongul.

C’est dessiné par Jim Starlin, dans un style encore assez proche de ses Captain Marvel ou Adam Warlock, à savoir une grande maîtrise anatomique, pas encore trop de maniérismes, une belle énergie et des compositions de pages formidables, très riches mais très lisibles.

Starlin, d’ailleurs, revient plus tard dans la série, notamment pour relancer Mongul, et pour dessiner la Légion des Super-Héros, sur scénario de Paul Levitz. Quant à Mongul, il fera aussi une apparition sans son créateur graphique. Autant de récits qui, personnellement, ne me disent rien. Plaisir de la découverte.

Et plaisir des retrouvailles aussi : il y a un ou deux épisodes dessinés par José-Luis Garcia-Lopez, dont la rencontre avec le Joker qui occupe la couverture de ce volume. Je connaissais ce récit, que j’ai dans une publication de Sagédition, mais c’est cool de la relire en VO. Et en noir & blanc, rendant justice au dessin.

À part ça, le tome contient des épisodes par Rich Buckler en pleine émulation Neal Adams, ou par des gens comme Irv Novick ou Don Heck.

Pas mal de récits par Gerry Conway, ce qui est ironique, parce que, en arrivant chez DC, il a proposé ses services pour à peu près n’importe quoi, mais pas des séries team-ups !

En tout cas, ravi : j’ai toujours aimé cette formule éditoriale, et j’aime bien suivre les efforts des scénaristes qui tentent d’injecter de la continuité et des thèmes personnels dans un format si étriqué.

Jim

une partie de la clé du chaos (il manque le premier épisode avec le Spectre, ma première rencontre avec le personnage) était reprise dans le TPB Superman vs Mongul sorti l’an passé.

et en effet, j’adore cette histoire, complètement dans la démesure que permettent les comics, et qui en plus pose plein de concepts qui seront recyclés par la suite.

La reprise de Spectre, par Ostrander et Mandrake (des complices sur Grimjack, sur Firestorm, sur Martian Manhunter, même sur Batman), a contribué à replacer le personnage au premier rang, à redéfinir le concept pour une audience moderne, à durcir le ton (ça lorgne un peu du côté de Vertigo* en termes de violences, mais également de pertinences des sujets évoqués) et à mélanger plus intelligemment polar et fantastique. L’une des choses qui m’apparaît, c’est qu’Ostrander, au sein de ce personnage associant l’humain et l’immanent, remet l’humain au centre.
Ce recueil contient douze numéros. Le vieux TPB en contenait, euh… quatre ou six, je ne sais plus. En revanche, il présentait une préface du scénariste qui n’est pas reprise ici. Dommage.

Jim

  • À l’époque où l’éditeur proposait un Vertigo fort, pas mal de séries de super-héros tentaient de développer une tonalité voisine sans pour autant être estampillées en tant que telles. On pense bien entendu au Starman de Robinson, mais le Spectre d’Ostrander est un peu concerné.

Oui, je sais, c’est à peine croyable, mais je n’ai jamais lu Flex Mentallo en entier, seulement survolé. Donc j’ai pris la version softcover, que je vais dévorer sous peu.
J’en profite pour signaler l’existence de ce recueil en version souple, donc moins cher.

Jim

Dans les années 1990, le romancier Joe Lansdale et le dessinateur Tim Truman (dont là encore Nikolavitch pourra venir vous parler, bien mieux que moi, de ses différents travaux western, de son ascendance indienne, tout ça…) se sont associés à l’occasion de plusieurs mini-séries autour de Jonah Hex*. Ces dernières, qui développent un ton horrifique et un mauvais esprit galopant, n’avaient à ma connaissance jamais été compilées. Pour ma part, je n’avais que les trois épisodes de Shadow West. Je vais donc pouvoir découvrir les deux autres récits, qui m’ont l’air aussi croquignolets que celui que je connais.
Ce qui d’ailleurs m’a permis de comparer l’impression. Je soupçonne vigoureusement que, comme souvent, le matériel a été récupéré via des scanns. Si l’impression est tout à fait honnête, on constatera quand même une légère déperdition, repérable à un trait noir moins net et à des couleurs plus passées. Rien d’affolant, c’est tout à fait honorable qualitativement parlant, mais on touche aux limites techniques, les choses disponibles sur films (ou cromalins) n’étant, pour l’heure en tout cas, pas encore récupérables parfaitement.
Je rappelle que ce recueil est estampillé Vertigo. Il est donc possible que certains libraires le classent séparément des autres Jonah Hex. C’est le cas chez Pulps, où le recueil est rangé parmi les Vertigo, alors que la série de Palmiotti et Gray est rangée ailleurs (et les recueils en Showcase encore ailleurs). Mais bon, ça vous fera visiter plusieurs rayons, c’est sain !

Jim

  • À bien y réfléchir, Jonah Hex, pour personnage secondaire qu’il soit, a plutôt été bien servi question BD. Sa série des années 1970 est d’excellente tenue, rude et rugueuse pour l’époque (et encore aujourd’hui) et d’ordinaire excellemment dessinée. Ces récits Vertigo sont vraiment bien, avec un ton ricanant. La série de Gray et Palmiotti est de premier ordre, développant un ton de fable succulent, et même l’All-Star Western récent, malgré ses innombrables concessions (qui n’auront pas sauvé la série), propose une myriade de choses intéressantes (mais perd sa portée « fabuliste »). Dans l’ensemble, on peut prendre à peu près n’importe quoi de Jonah Hex, c’est de première qualité.

J’avais eu le bonheur d’interviewer le Timster.

c’est là :

nikolavitch-warzone.blogspot.fr/2012/08/interview-tim-truman.html

Avant de partir pour ma virée parisienne de la fin de semaine dernière, j’avais eu la présence d’esprit de regarder quel était le dernier volume dans ma bibliothèque. C’était le septième, donc j’ai pris ce huitième, non mais !

Moi, je suis beaucoup plus fan de Superman que de Batman. Et il y a des tas de trucs que j’aimerais lire en anglais. Genre le « Trial of Superman » (que j’ai en grande partie en allemand, langue dont je n’ai que quelques notions poussiéreuses datant de ma scolarité), ou encore la saga « King of the World », dont je n’ai presque rien, et qui semble vraiment intéressante. Fichu Batman qui domine le marché des deux côtés de l’Atlantique.

Depuis le début, j’ai toujours préféré ce que proposait Wolfman. Je trouvais les idées de Byrne farfelues, mais surtout pas abouties. Il lance un truc, il n’en fait rien, il lance un autre truc. Pendant longtemps, n’ayant lu que des numéros épars, je me disais que j’avais une vue faussée de cette période, mais cette série de rééditions m’a conforté dans l’idée que ça manque de souffle. Et j’avoue que je préfère la fin de sa période, avec justement les vrais problématiques, que ce soit Superboy, Supergirl, le Zod de l’univers de poche… Et d’une certaine manière, la série ne décolle réellement qu’après son départ, notamment avec la saga « Exile », qui marque selon moi le véritable début de la grande période de Superman post-Crisis.
En fait, j’irai jusqu’à dire que l’ensemble de la période Byrne est globalement une réinstallation du personnage, une longue phase d’exposition.

Rucka a essayé des choses. Mais bon, il n’était pas super bien servi au dessin, et certains choix (notamment son vilain principal) me sont restés en travers de la gorge.
Et j’aurais tendance à dire que les gros morceaux de bravoure de l’ère Mike Carlin, à part « la Mort de Superman », sont restés inédits en France.

Ordway, je le connaissais pour ses All-Star Squadron dessinés sur scénario de Roy Thomas, que j’ai lus en traduction. Et j’aime vraiment beaucoup, c’est un dessin classique, élégant, old school mais entièrement tourné vers les personnages.
Dans les années 1990, je cherchais dans les bacs des épisodes de ses récits de Superman, mais aussi de sa série Power of Shazam, que j’aimais beaucoup. Vraiment, Ordway, pour moi, c’est gage de qualité.

Wolfman a signé, avec Gil Kane (et d’autres, dont Curt Swan et Joe Staton, de mémoire), une sacrée période, avec plein de récits super chouettes et de planches magnifiques. Je pense que Wolfman a profité de la réfection de l’univers DC pour faire des choses qu’il n’avait pas eu le temps de faire précédemment.

Le côté « vilain du mois » m’enquiquinait, je dois l’avouer. En revanche, le côté social et les personnages secondaires, c’est ce qui fait pour moi la qualité de cette période. Et là encore, je trouve le travail de Wolfman puis d’Ordway (qui reprend l’écriture) assez impressionnant. Vraiment, j’adore, on sent que Clark Kent vit dans un vaste univers cohérent.

La construction de Millenium (comme celle d’Invasion, d’ailleurs) est complètement bordélique, si bien que, malgré des idées qui vont de l’intéressant au passionnant, les choses les plus intéressantes se déroulent dans les séries annexes (contrairement à Crisis, où les choses essentielles sont dans la série centrale : voir le semi-échec des épisodes de Green Lantern, assez difficiles à suivre sans avoir lu Crisis).

Adventures a longtemps été le titre à la continuité la plus forte, c’était donc un plaisir à suivre.

Je ne sais pas quelle est sa vocation.
Veut-elle couvrir la période Byrne ? Si c’est le cas, on arrive bientôt à la fin, car avec la parution d’Action Comics #600 dans ce tome, on arrive à la période où le titre devient hebdomadaire et contient différentes séries (la série consacrée à Superman ne fait plus que deux pages, par exemple…), et donc il ne restera plus que Superman, accompagné d’Adventures. De quoi couvrir la saga du Zod d’une autre dimension, en un neuvième tome.
Mais cette collection a-t-elle vocation à couvrir la suite ? Ce serait intéressant. Mais dans ce cas, elle va bientôt arriver à la hauteur de la saga « Exile », qui a connu une édition en TPB. Et qui pourrait très bien intégrer la numérotation de la collection (après tout, pourquoi pas). Et jusqu’à quand la collection pourrait se développer ? Pourquoi pas jusqu’à « La Mort de Superman », en absorbant « Time and Time Again », « Panic in the Sky », « They Saved Luthor’s Brain » et tous les autres ? Là, je n’y crois pas trop : « Dark Knight over Metropolis » vient de paraître, ça semblerait indiquer que DC puise dans une période qu’il ne considère pas comme propice à une intégrale.
Donc je mise pour un neuvième et dernier volume, qui bouclerait avec les Byrne avant de plier boutique.

Pour en revenir à ce tome en particulier, j’en profite pour signaler qu’il contient quelques curiosités. Par exemple un épisode où Byrne est encré par Ty Templeton (et du coup, ça ressemble à du Paul Pelletier ou du Dale Keown première manière). Ou encore les histoires de complément d’Action Comics #600. On encore un Action Comics dessiné par Ross Andru, dans lequel ce dernier met en scène ses créations, les Metal Men. Sauf que cet épisode, ici, souffre d’une reproduction déplorable, le trait noir ayant été bouffé à l’impression (la numérisation a sans doute été effectuée à partir d’un matériel pas terrible). Le résultat pique les yeux, et c’est vraiment dommage, parce que l’histoire est sympa et que Byrne se retrouve ici dans le rôle de l’encreur, ce qui donne aux planches une patte irrésistible.
Avec des cas comme celui-ci, on touche les limites de l’exercice de la réimpression. Et on effleure le vieux problème récurrent du patrimoine, de plus en plus fragilisé par la modernité des moyens technologiques, et par leur obsolescence accélérée. Aujourd’hui, des planches vieilles de trente ans mobilisent des moyens considérables afin d’être exploitées, et cela ne garantit pas la qualité de l’ensemble. Il y a trente ans, justement, le problème ne se posait quasiment pas.
Les amateurs de TPB qu’on qualifiera de « patrimoniaux » peuvent s’estimer heureux, on a accès à plein de trucs. Mais parfois, au détour d’un sommaire, un épisode mal scanné vient gâcher le plaisir.

Ah ça, oui, je ferais bien de noter ceux que j’ai, tudieu !

Assez d’accord, même s’il souffre des mêmes travers. Mais ça a duré moins longtemps.

Jim

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Je suis en train de me relire le run de Johns sur Flash. J’aime beaucoup ce run qui remet en avant la rogue gallery. J’apprécie énormément la prestation de Waid mais ce dernier met plus wally en avant. Ici Johns redore le blason de ces vilains ( captain cold va me congeler si il voit que je le nomme ainsi ) un brin looser. Il redonne des origines aux principaux et en crée de nouveaux. Il développe aussi ses persos secondaires avec les flics morillo et chyre et ramène Iris West en plus des persos habituels ( linda et les autres speedster ).
Ca bouge beaucoup, johns se permetant des épisodes de transitions centrés sur certains lascars entre les grosses sagas.
Graphiquement Kollins avec hazzlewood à l’encrage livre un bon travail ( j’en suis pas encore à la partie du run par howard porter que j’aime beaucoup aussi ).
J’espère que la série tv va donner envie à urban de retraduire tout ça en vf voir même d’aller chercher ceux de waid ( même si graphiquement greg larocque peut en refroidir plus d’un )

Même si ce que j’ai lu du run de Johns était très bon, je préfèrerais avoir celui de Waid.

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Je me relis le run de winick sur GA et y’a pas à dire il sait y faire le père Winick. Auteur de green lantern, des outsiders ou encore du under the hood pour Batman, ici il prend un malin plaisir à faire souffrir ses héros. Entre Ollie qui trompe dinah avec la nièce de black lightning ( cette dernière ne fera pas long feu ) et sa rupture d’avec black canary. Ou la descente aux enfers de mia qui devient une meurtrière et se découvre être infectée par le virus HIV. En parallèle arsenal se fera tiré dessus dans la série outsiders, il n’y a guère que connor qui s’en tire bien. Judd caractérise à merveille ses héros et les rends attachants et touchants ( ollie en tête se sentant responsable de toutes les merdes qui leurs tombent dessus ).
A coté de ça Winick apporte son lot de menace ( Draco;brick ou encore des démons dans l’excellent arc city walls ).
C’est vraiment très bon et la suite est du même acabit ( deathstroke, ollie maire, retour sur l’ile …)
Graphiquement phil hester assure impeccablement la premère moitié du run ( faut juste se fader un arc par tom fowler ) la suite étant faite par mc daniel et ron garney. Un très bon run ( comme souvent avec ce scén qu’urban ferait bien d’adapter dans nos contrées

Tom Fowler, d’ordinaire, c’est super bon.

Jim

Suis pas fan. Là c’est rodney ramos qui encre je sais pas si ça joue beaucoup dans le rendu final. Y’a un petit côté grummet dans ses visages je comprends pourquoi tu apprécie :smiley:

J’ai récemment lu le TPB The Demon : From the Darkness, que j’ai depuis cet été et qui est sorti en janvier dernier, je crois. Il reprend la mini-série signée Matt « Grendel » Wagner de 1987, ainsi que son numéro #22 de la série régulière, sorti en 1992.

J’en profite pour remettre l’échange qu’on avait eu avec Benoît, histoire de redonner un contexte (ça m’évite de retaper des trucs, je ne jette rien !).

Bref donc, j’ai lu ce TPB. C’est sympa mais sans plus. Les quatre épisodes constituent une mise à jour du personnage, avec redéfinition du statu quo pour l’univers DC de l’immédiat post-Crisis. C’est sympathique, avec plein d’effets de style (les voix off, les rimes…), mais ça tourne un peu à vide, les bases nouvelles posées (la ressemblance avec Belial…) ne menant somme toute pas loin. À la fin, on est en mode « tout ça pour ça ? ».
Graphiquement, Wagner est encré par Art Nichols, qui a une belle encre, un peu sèche cependant, et qui hélas met en valeur les défauts de Wagner, à savoir un dessin un peu bancal et des personnages un peu plat.

L’un dans l’autre, la belle friandise du TPB, c’est le numéro 22 de la série régulière, une histoire de possession et d’invocation qui tourne mal. Wagner s’encre seul et on retrouve l’auteur de Grendel, tant dans la graisse du trait que dans l’exploitation formelle de la planche. Il s’inscrit dans la tonalité irrévérencieuse de la série, avec un Démon cruel et ricaneur. L’épisode est raconté en rime, ce qui rajoute une dimension « exercice de style » assez agréable. Bref, c’est un peu le clou du spectacle.

C’est, éventuellement, une bonne occasion pour ceux qui ne connaissent pas de découvrir le Démon. Voire de découvrir Wagner. Cependant, ni l’un ni l’autre ne sont au sommet de leur forme, et les fans pourraient être déçus. C’est pas mal, pas indispensable. Agréable, mais un peu vain.
Et cela me conduit à répéter ce que je suggérais au début de la conversation avec Benoït : ils feraient bien de rééditer la série régulière.

Jim