RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

J’avais repéré ce tome depuis longtemps, mais je ne le trouvais pas chez Pulps. J’ai d’abord cru qu’ils l’avaient vendu, alors en désespoir de cause, j’ai demandé, et en fait, ils n’avaient pas réassorti le rayon et le tome était dans la réserve. En arrivant vendredi pour la petite table ronde / rencontre, j’ai eu la surprise de voir que Stéphanie m’avait réservé un exemplaire.
Joie sans fard.
Précisons que la couverture définitive, c’est ça :

Bref, c’est super.
Ça commence notamment avec des épisodes qui avaient, en leur temps, été traduit dans un album des Géants des super-héros, cette collection de VF de différents team-ups, éditée par Artima.

Pour info, il s’agit de La Clé du Chaos, contenant l’une des histoires préférées de l’ami Nikolavitch (qui viendra en parler s’il a l’occasion). Une histoire qui met en scène, outre Superman, Supergirl, le Limier Martien et le Spectre. Ainsi que la première apparition de Mongul.

C’est dessiné par Jim Starlin, dans un style encore assez proche de ses Captain Marvel ou Adam Warlock, à savoir une grande maîtrise anatomique, pas encore trop de maniérismes, une belle énergie et des compositions de pages formidables, très riches mais très lisibles.

Starlin, d’ailleurs, revient plus tard dans la série, notamment pour relancer Mongul, et pour dessiner la Légion des Super-Héros, sur scénario de Paul Levitz. Quant à Mongul, il fera aussi une apparition sans son créateur graphique. Autant de récits qui, personnellement, ne me disent rien. Plaisir de la découverte.

Et plaisir des retrouvailles aussi : il y a un ou deux épisodes dessinés par José-Luis Garcia-Lopez, dont la rencontre avec le Joker qui occupe la couverture de ce volume. Je connaissais ce récit, que j’ai dans une publication de Sagédition, mais c’est cool de la relire en VO. Et en noir & blanc, rendant justice au dessin.

À part ça, le tome contient des épisodes par Rich Buckler en pleine émulation Neal Adams, ou par des gens comme Irv Novick ou Don Heck.

Pas mal de récits par Gerry Conway, ce qui est ironique, parce que, en arrivant chez DC, il a proposé ses services pour à peu près n’importe quoi, mais pas des séries team-ups !

En tout cas, ravi : j’ai toujours aimé cette formule éditoriale, et j’aime bien suivre les efforts des scénaristes qui tentent d’injecter de la continuité et des thèmes personnels dans un format si étriqué.

Jim