RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

Passablement refroidi par cette lecture pour tout dire désagréable, je pioche dans la suite de la pile, et j’extirpe Time Masters : Vanishing Point. J’ai toujours bien aimé Rip Hunter, et c’est fait par Dan Jurgens, un auteur sans prétention que j’aime bien, dont je sais d’avance qu’il me fournira une lecture agréable.

Ça ne manque pas : Rip Hunter a rassemblé quelques héros (les braves gars qu’on voit à l’image, je pense que vous avez déjà entendu parler d’eux) pour retrouver Batman, perdu dans le temps. Là encore, un récit qui s’inscrit dans les grands plans quinquennaux de DC, qui renvoient à 52, à Booster Gold, qui finit en même temps que finit Return of Bruce Wayne, donc c’est pas mal de connaître un peu pour savourer.
Ceci dit, contrairement à Cry For Justice qui ne prend même pas la peine d’expliquer ce à quoi il fait référence, là, les dialogues sont assez clairs. Peut-être trop démonstratifs, diront certains partisans d’une écriture moderne toute en sous-entendus, mais bon, au moins, le lecteur de passage, qui n’est que vaguement au courant de 52 ou des développements récents dans la série Booster Gold, ne sont pas trop largués. Les personnages prennent le temps d’expliquer des choses en termes limpides.
Ouf.
Ensuite, hé bien les recettes sont celles que l’on attend d’un récit de voyage temporel, avec l’équipe séparée, la plongée dans différentes époques (ce qui permet à Jurgens de remettre en selle deux personnages méconnus, Claw et Starfire), la lutte contre un paradoxe temporel dangereux, enfin bref, que du classique.
C’est rapide, c’est bien construit, les cliffhangers de fin d’épisode sont bien efficaces, et la mini-série se paie le luxe de donner des développements par rapport aux révélations de la série Booster Gold, de dévoiler un peu le passé de Rip Hunter, de ramener des concepts intéressants (les Linear Men, Waverider), et de donner une origine à Vanishing Point (je ne crois pas en avoir déjà lu, des origines pour ça, mais je ne connais pas tout et je n’ai pas la série de Lewis Shiner des 1980’s bien en tête…). Bref, à la fin de l’aventure, qui demeure assez souriante et enlevée, et pas compassée du tout, on a le sentiment d’avoir eu plein de choses pour son argent.
Bref, bilan largement positif.

Jim