RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

Voilà, j’ai retrouvé le visuel (c’est toujours mieux avec un visuel).

À l’époque, Byrne quitte les Fantastic Four, Roger Stern assure l’intérim (et se débrouille pas mal, mais ça sent la panique dans l’éditorial, et le #300 est d’une grande pauvreté, pour un événement pareil). C’est la période durant laquelle Claremont fait des pieds et des mains pour récupérer la série (parce qu’il l’aime ou parce qu’il a envie de se venger de Byrne, allez savoir…). Mais c’est finalement Steve Englehart qui emporte le morceau. je n’ai pas bien regardé les dates, mais l’arrivée d’Englehart jouxte celle de Tom DeFalco au poste de rédacteur en chef, et ce dernier entame son opération « back to basis », qui consiste à tenter de retrouver un ton semblable à celui des années 1960. Englehart, en fin connaisseur et archiviste, est sans doute mieux à même d’y parvenir que Claremont.
Claremont a tout de même l’occasion de se frotter au quatuor dans la mini-série Fantastic Four vs X-Men, qui raconte comment l’équipe découvre que Reed Richards a fait exprès d’exposer ses amis aux rayons cosmiques. Bien entendu, le journal qui avoue cela est un faux, écrit par Doc Doom. C’est super bien dessiné par Bogdanove, et ça donne un ton dramatique, psychologique et tendu à l’équipe (un peu comme ce que Claremont fera plus tard sur Fantastic Four, mais en mieux…). Enfin, en mieux, sauf la fin, qui est torchée.
Ce qui est dommage, c’est le recueil fait un peu fourre-tout. Ce qui est bien en revanche, c’est que son sommaire rend compte de l’environnement éditorial, de la lutte entre les prétendants, et de l’évolution du couple Richards (le récit de Claremont pouvant expliquer pourquoi la famille Richards décide de quitter le groupe). C’est déstabilisant, mais il y a un véritable intérêt.
Mais cela me fait espérer un autre « Collection Epic » consacré au reste de la production d’Englehart, qui mérite bien une redécouverte (« Secret Wars III », c’est vraiment super).

Jim