Je viens de récupérer ce recueil, qui est assez épatant par son contenu, mais quelque peu foutraque dans son sommaire. Ils décident de commencer par la mini-série de James Owley, qui est très bien, mais qui arrive un peu en dernier par rapport à tout le reste. Bizarre.
Signalons que le premier épisode est dessiné par Paul Smith. Dans son interview à Scarce, il affirmait être très content d’avoir Vince Colletta comme encreur. Choix étonnant, vu comment le monsieur est décrié, mais les pages sont très chouettes.
Le reste du sommaire est composé d’épisodes de Captain America par Gene Colan, d’un Marvel Premiere par Mark Evanier et Sal Buscema (je ne sais pas trop s’il a été traduit, c’est possible, mais moi je n’en avais aucun souvenir), d’une histoire courte par Edelman et Budiansky, et surtout d’une back-up de Captain America, par DeMatteis et Zeck, où Sam Wilson est tiraillé entre son ancienne personnalité et qui il croit être, et flirte avec une carrière politique (je vois là un écho au « What can one man do » d’Elliot Maggin).
Graphiquement, les planches de Zeck sont splendides (quelques-unes sont encrées par Joe Rubinstein, et non John Beatty), l’épisode de Buscema est sympa, ceux de Colan et Sinnott sont des classiques, et la couverture de Miller qui orne l’ensemble est vigoureuse, typique de son sens du mouvement de l’époque. Dans l’ensemble, plutôt chouette, quoique inégal.
Bref, super sommaire, mais que j’aurais personnellement composé autrement (ou alors agrémenté de textes explicatifs, mais bon, ça, ils ne le font plus depuis longtemps…).
Jim