RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

J’ai récemment déniché le Fantastic Four Visionaries : John Byrne tome 0, qui reprend les différentes expériences de l’auteur sur le quatuor, avant sa fameuse reprise du titre (elle-même compilée dans les tomes 1 à 8 de ladite collection).

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D’une certaine manière, j’ai été un peu déçu. Non que le matériel soit mauvais, bien au contraire, mais je m’attendais à un sommaire plus cohérent. Par exemple, je m’attendais à avoir les épisodes 209 à 214 de la série, qui marquent la conclusion de la grande saga du Sphinx, le combat contre Galactus, et le retour des héros (frappés d’un vieillissement accéléré). Épisodes proprement sensationnels, qui permettent à Marv Wolfman d’aligner une seconde épopée étourdissante après celle du Doctor Doom. Mais en fait, il n’y sont pas.
En échange, on a droit au dernier diptyque de Wolfman, une sympathique histoire avec Blastaar et un « humain du futur » ressemblant à un fantasme de Teilhard de Chardin (le scénariste quitte la série sur un récit moins ambitieux), deux épisodes écrits par Mantlo, et un autre diptyque (#220-221) dans lequel Byrne livre son premier scénario sur la série. Bref, un moment un peu mou pour le « plus grand comic du monde ».

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Bon, le sommaire s’ouvre tout de même sur deux épisodes de Marvel Team-Up où Spidey croise la Torche Humaine (dans une magnifique saga écrite par Claremont où le Tisseur rencontre aussi Miss Marvel, le Super Skrull et même Tigra par flash-back interposé : j’adore ces épisodes), et surtout, surtout, l’épatant Marvel Two-in-One #50, dans lequel Byrne s’essaie à écrire là aussi, et livre une magnifique histoire où Ben Grimm s’allie à… Ben Grimm. Un épisode qui, je crois, reste encore inédit en France, malgré son évidente qualité.

Bref, un petit peu mitigé sur ce tome, qui a cependant le mérite de mettre en valeur des prestations qu’on oublie parfois dans la carrière de Byrne.

Jim