RELIC (Peter Hyams)

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Librement inspiré (euphémisme) d’un roman de Douglas Preston et Lincoln Child, Relic mélange enquête policière, ambiance surnaturelle et gros monstre agressif.

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Le musée de Chicago reçoit un jour deux caisses en provenance du Brésil. L’une d’elle contient une statuette et l’autre des plantes inconnues. Dans le même temps, l’inspecteur Vincent D’Agosta, joué par le toujours excellent Tom Sizemore, enquête sur la mort suspecte de marin d’un navire… navire qui a véhiculé les caisses en question. Son enquête le conduit au musée, où il rencontre la biologiste Margo Green (Penelope Ann Miller). Ensemble, ils vont découvrir les horreurs commises dans les murs de l’institution et prendre conscience… qu’ils ne sont plus seuls.

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Le tournage de ce thriller surnaturel prendra du retard à cause de la difficulté rencontrée par la production pour les créatures mises en scène. Le monstre a été façonné par Stan Winston, connu pour ses travaux sur Alien ou Jurassic Park, sous la forme d’une lourde armature ensuite modélisée afin d’être animée par informatique. Mais chacune des étapes a pris du retard, et le film, qui devait sortir en août 1996, n’est finalement arrivé en salles qu’en janvier 1997. À l’écran, le résultat, c’est que la créature, Kothoga, une sorte de Predator quadrupède, apparaît peu, souvent dans l’ombre, et n’est dévoilée qu’à la fin (et il faut reconnaître qu’elle a de la gueule). D’une certaine manière, c’est un peu comme le requin « Bruce » des Dents de la Mer, le monstre ne peut être montré en pleine lumière pour des raisons techniques et en devient plus effrayant.

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Le récit, comme souvent chez Peter Hyams, ne s’embarrasse pas de cohérence. Les notions scientifiques sont mélangées ici dans le plus grand gloubiboulga, assaisonnées de concepts rituels et religieux, le tout servi au spectateur bien bouillant, afin de précipiter des révélations et de justifier des jump scares aussi efficaces qu’artificiels. L’organisation du film, en mode « l’horreur dans le musée », transpose un récit à la Alien dans un dispositif de couloirs classiques. Et autant dire que ça fonctionne, les grosses ficelles ne grippant pas les rouages.

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Hyams s’y entend à balader ses personnages, principaux et secondaires, et à tirer profit des zones d’ombres, fatalement plus nombreuses sur un plateau où le monstre n’est pas disponible. L’assaut des forces spéciales, qui tourne court sur le toit du musée, est très efficace. Et le réalisateur livre une scène de panique proprement saisissante, les convives de l’exposition se piétinant et brisant les vitres dans une ruée aveugle vers la sortie et le salut. Visuellement, tout ceci fonctionne très bien, si l’on fait l’effort d’oublier le salmigondis auquel le réalisateur ne comprend rien et ne s’intéresse de toutes façons pas.

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Les acteurs, quant à eux, sont intéressés par ce qu’on leur fait jouer. Penelope Ann Miller semble interloquée par les mystères qui se présentent à son personnage, Linda Hunt fait une prestation à la mesure de son talent habituel, quant à Tom Sizemore, qui endosse un rôle initialement prévu pour Harrison Ford, il crève l’écran.

Jim

Il le crevait déjà dans Heat.

Sinon,j’ai lu que Aloysius Pendergast,un des personnages du roman,était inspiré,entre autre,du Shadow…

Intrigant.

Ah? Ça se sent pas à la lecture.
Je ne sais plus à combien de tomes on est mais ça ne m’est jamais venu à l’esprit

De ce que j’ai compris,c’est Ron Fortier (je ne sais pas qui c’est)qui a d’abord écrit:

Citation
I’ve stated many times in past reviews, if Clive Cussler’s hero Dirk Pitt is truly a modern take on Doc Savage, the Man of Bronze, then Pendergast is as close to a real life Shadow as we are ever going to get.

Depuis,la comparaison a été reprise sur un site sur les pulps.

De ce que j’ai compris,ce serait pas rapport avec son passé:

Il aurait servi dans les Special Forces lors d’opérations secrètes, mais cela n’est pas confirmé.
Et avec ça:

Croisière maudite ( The Wheel of Darkness , 2007) : Pendergast invite Constance, sa pupille, à un rapide tour du monde. Dans un monastère tibétain, où Pendergast suit une formation en arts martiaux et des études spirituelles, ils apprennent qu’un rare et dangereux artefact, dont les moines avaient la garde depuis des générations, vient de disparaître mystérieusement. Cette enquête va les conduire au voyage inaugural du luxueux et géant paquebot Le Britannia , pour une traversée de l’Atlantique dans la terreur.

Edit:selon tvtropes:

Expy: Described by the authors as a modern-day version of pulp-hero The Shadow.