RIVERDALE PRÉSENTE AFTERLIFE WITH ARCHIE (Roberto Aguirre-Sacasa / Francesco Francavilla)

Même Paris. ahahaha

J’en ai vu cette année… Mais ils ont avancé ça au jeudi !

Tori.

La couverture :

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Je démarre une tentative de « road to Halloween » cette semaine … je ne sais pas combien de temps je vais tenir le rythme, surtout que je me suis prévu des pavetons à lire.

Eh bien, c’est vachement bien ce truc.
Déjà, c’est hyper respectueux de l’univers d’Archie, dans les deux sens du terme que je connais :

  • ça se moque pas (en même temps, c’est le même auteur), ce n’est pas un pastiche pour la blague,
  • du peu que je connais d’Archie et de ce que j’ai vu de la série télé par intermittence, ça me semble quand même sacrément bien respectueux du matériau originel, dans la relation entre les perso, les caractères, etc … avec le côté lycée bien présent.

Mais, grâce aux zombies, les aspects amourettes et lycée sont juste sous-jacents. Les épisodes sont très dynamiques, Aguirre-Sacasa varie bien les narrations dans ces 5 épisodes, joue de temps en temps avec la temporalité. Tout est extrêmement très clair, même pour un novice, on devine facilement les relations (et affinités) sans que ce soit fait avec de gros sabots. Il y a même des moments très touchants (les scènes avec les chiens, punaise). Et il glisse quelques références rigolotes dans les dialogues (celle sur les choix d’Archie entre Betty et Vero)
Par contre, je me demande si la traductrice ne s’est pas plantée dans la phrase « nos super dates footballeurs nous ont laissé tomber ». Mais si c’est volontaire, c’est pas joli (ou alors, c’est que les jeunes parlent comme ça maintenant … mais je n’ai pas encore entendu cette expression).

Je ne suis pas sûr que Glénat fasse la suite, mais l’album peut être auto-contenu à partir du moment où on considère que la fin est ouverte (comme dans certains films de zombie).
L’album, qui a le défaut d’être en couverture dure (quelle déception), a la bonne idée d’être enrichi des couvertures alternatives et de crayonnés de Francavilla. C’est super sympa.
Ah, et je ne vous ai pas dit que les dessins sont à tomber ?

PS : le premier épisode est très sympathique en clins d’œil pour la section ciné-club du Doc.

Ce qui ne m’étonne pas, notamment lorsqu’on connaît l’amour de ces films régulièrement exprimé par Francavilla…

Par contre, je me demande si la traductrice ne s’est pas plantée dans la phrase « nos super dates footballeurs nous ont laissé tomber ». Mais si c’est volontaire, c’est pas joli (ou alors, c’est que les jeunes parlent comme ça maintenant … mais je n’ai pas encore entendu cette expression).

Un « date » ? Je pense que ça se dit…ce n’est pas beau, c’est clair mais je l’ai déjà entendu ou lu…

Un date, oui, c’est vrai que j’ai déjà entendu. Je suis pas fan, mais à l’oreille ça va encore (anglicisme de la langue, toussa). Mais à l’écrit, surtout quand tu lis « super dates footballeurs », qu’est-ce que c’est moche.

Ouais, j’espérais même qu’il ait l’occasion d’en glisser plus que ça, par la suite, mais les scènes ne le permettaient pas trop.

Ca veut dire quoi ? Je ne comprends pas le contexte…

Un rencard…

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Ah ouais ça fait bizarre, cette phrase… la tournure…

Sachant que ça désigne aussi bien le rendez-vous que la personne avec qui il a lieu.

Tori.

Toujours pas de reprise de la série Archie, on a rien depuis 2020 ça sent le sapin

Comme quoi c’était traduisible.

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