Le jeune éditeur AfterShock accélère le mouvement en avril avec la publication de pas moins de trois nouvelles séries : Rough Riders, Jackpot et Black-Eyed Kids.
Non sans rappeler le Manhattan Projects de Hickman et Pitarra ou La Ligue des Gentlemans Extraordinaires de Moore et O’Neil, le titre Rough Riders raconte les tribulations d’une équipe de « héros historiques » - comme le magicien Houdini ; la porte-flingue Annie Oakley ; ou le premier boxeur noir Jack Johnson - présidés par un jeune Theodore Roosevelt pour empêcher une guerre entre Cuba et les États-Unis suite à la destruction du Maine par une mystérieuse technologie extra-terrestre.
Rough Riders est une production signée Adam Glass et Pat Oliffe.
[quote]ROUGH RIDERS #1
(W) Adam Glass (A) Pat Oliffe (CA) Pat Olliffe
Led by a young Theodore Roosevelt, a motley crew of soon-to-be American legends must work together to solve a mystery that threatens all of existence. Harry Houdini – street magician and master of misdirection. Annie Oakley – a washed-up entertainer, eager for a chance to prove herself in a real war. Jack Johnson – an undefeated brawler and the son of ex-slaves, determined to get his shot at the heavyweight championship… When a terrifying alien technology destroys the USS Maine, these unlikely allies set sail for bloody Cuba, into the heart of a brewing conflict, to wage a shadow war against the greatest threat mankind has ever known. Before they were famous, they were… ROUGH RIDERS.
4/6/2016
SRP: $1.99[/quote]
Intéressant aussi, Edgar Rice Burroughs (TarzanJohn Carter, etc., Pour en savoir +) avait en son temps tenté d’en faire partie (des Rough Riders), sans succès.
Ah oui, le **Maine **dont il est question ici ce n’est pas l’Etat, cher à Stephen King, mais un navire, un cuirassé, qui a effectivement servi de « détonateur » pour cette guerre dont le célèbre William Randolph Hearst dira à ses journalistes : « Fournissez les photos, je vous fournirai la guerre ».
[quote]The first few issues are “getting the band together,” but as we get into the mechanics of the story, there’s a lot more research required. Plus, it’s a story heavily influenced by technology of its time, which was very progressive. and the tech of our story which is influenced by Alien “tech.” So, we’re playing with a lot of steampunk imagery.
My hope is in success we can tell the story in three other parts – really explore the characters and this world, and show them at different levels of their lives. Houdini is struggling in this first story, and then I want to look at him at the height of his success, when he was one of the most famous men in the world – and then after World War I, where his fame was in a decline.[/quote]
Très sympathique premier épisode.
Déjà, Pat Oliffe s’encre, et il se retrouve à peu près au niveau qu’il avait sur l’éphémère reboot de Samson, chez Dark Horse, c’est-à-dire excellent. Oliffe est un bon dessinateur, un faiseur solide sans originalité, dans la lignée d’un Sal Buscema, d’un Ron Frenz (ce qui, dans ma bouche, est un compliment). Mais souvent, il pâtit des encreurs. Là, il est en pleine forme.
Ensuite, le scénario, sans être très original (présentation du héros central et ses frustrations nées d’un sentiment d’échec), est plutôt chouette. Une sorte de Ligue des Gentlemen, mais à l’américaine, avec des personnages historiques. Totalement dans l’optique steampunk, quoi : un monde alternatif, reflet déformé du nôtre.
Décidément, ce nouveau label propose des trucs solides et intéressants.
The year is 1898 and Teddy Roosevelt has put together an incongruous band of dissidents to battle a mysterious force in Cuba. Under the guise of the Spanish American War, Teddy and his "Rough Riders" will try to discover who is truly behind the sinking of the USS MAINE. But as they touch down on Cuban soil, they'll soon discover that the biggest battle, they must fight is the one amongst each other.[/quote]
Pour fêter la naissance de Teddy Roosevelt (27 octobre 1858), le jeune éditeur AfterShock propose un court-métrage inspiré par la série Rough Riders de Adam Glass et Pat Oliffe :