Dans un Paris alternatif du XIXe, alors que l’Homme a conquis la lune, une femme sans mémoire se démène pour trouver son identitéParis, 1897.
De nouveaux matériaux découverts sur la Lune ont permis des avancées scientifiques extraordinaires. Mais tout le monde n’en profite pas ! En dehors du Dôme qui protège le centre urbain riche et sophistiqué, le petit peuple survit tant bien que mal. C’est dans une maison close sur l’un de ces faubourgs malfamés qu’a échoué Violante, prostituée sans mémoire. Alors qu’elle se démène…
Puisque j’ai raté Laurent Queyssi, parti plutôt (je l’ai croisé quand j’arrivais), parce qu’à mon avis, y avait personne pour son roman, j’ai donc fouiné plus loin dans le tout petit salon où je suis allé aujourd’hui.
Et j’ai donc rencontré Floriane Soulas, très sympathique autrice de 4 romans (si j’ai bien compté).
Elle me parlait donc de 3 des siens, j’hésitais entre deux, lorgnais sur le 3ème, et quand j’ai demandé qui était celui-ci, elle me sort le mot magique : steampunk.
Et en fouinant en rentrant, je vois que ses ouvrages sont bardés de prix. Je vais la surveiller.
Bon, j’ai lu une centaine de pages et ce 1er quart pose bien les choses et on verra si j’ai raison, mais j’ai l’impression que ça s’accélérer (et pour le.moment, c’est pas mou à mes yeux… si je puis dire ça ) et que cet univers en a encore sous le pieds.
(Par contre, faut que je fasse gaffe avec toutes mes lectures steampunk, parce lire ça et Malcolm Max en même temps, y a pas mieux pour tout mélanger)
J’ai fini ça il y a quelques minutes et ouais, ça s’est bien accéléré.
Je ne sais pas précisément à partir de quand ça arrive, mais y a de l’action quasiment jusqu’au bout et ça fait pas semblant au niveau des descriptions. Y a des moments assez durs et violents, moralement, humainement et corporellement.
Au niveau de l’intrigue, y a comme une volonté de ne pas prendre les lecteurs pour des idiots, avec des révélations qu’on devine et qui arrivent donc assez vite (disons que Soulas que nous fait pas durer un faux suspense), tout en gardant un peu de surprise (même si on est préparé).
J’aime bien l’utilisation du steampunk, qui n’envahit pas l’histoire, et qui la sert, surtout. Les explications ou descriptions viennent au fil de l’eau, en fonction du besoin, au détour d’une conversation. pas besoin de poser tout un tas d’explications, c’est plutôt clair et pas ennuyant.
Je trouve que les persos sont bien campés, et rapidement. ça fait bien fonctionner l’imagination.
(et puis mettre en avant le côté retors des industriels qui nous gouv… pardon, qui influencent nos politiques, c’est assez tendance)
Bref, c’est peut être pas original, mais ça m’a vachement bien diverti, et c’est peut être plus dur (moins qu’un récit de vie, évidemment) et violent que ce que j’ai pu lire dernièrement.