J’achète !!!
Je continue ma lecture, et c’est en effet assez réjouissant.
Jim
C’est vraiment très drôle, ce truc.
On trouve donc Barrel, un gamin surdoué dès qu’il s’agit de réparer des choses (toujours flanqué de son chat noir), Trigger, un pilote frappadingue qui repousse toute forme d’amitié et d’entraide, et Cylinder, une fliquette qui à l’origine tentait d’arrêter ce dernier pour excès de vitesse. Trigger a décidé de participer au Run Day Burst, une course qui rallie un point du globe à son extrême opposé, et où tous les coups sont permis, et les deux autres sont plus ou moins des passagers vaguement clandestins réunis par le hasard.
Les voilà qui roulent comme des dératés, affrontant des ennemis locaux lors d’arrêts pour ravitaillement ou des concurrents prêts aux pires extrémités pour les écarter du chemin. C’est souvent, dans ces deux premiers tomes, l’occasion des meilleurs passages, parce que justement les différents pilotes et leurs drôles de machines sont vraiment hors du commun (mention spéciale à la Princesse Calico, sorte de Lady Pénélope gothico-machiavélique qui négocie les tournants à coups de lance-roquette). Le deuxième tome (donc la deuxième moitié de l’intégrale Carrefour que j’ai achetée) s’arrête sur la rivalité entre Trigger et Peacemaker, un épisode entier proposant un flash-back détaillant les origines (amicales) du ressentiment qui les anime.
C’est drôle et inventif, la narration est souvent éclatée mais reste facile à suivre grâce à un grand nombre de cases horizontales, et si je n’aime pas tout son découpage, Osada n’a pas son pareil pour créer des effets de champ / contre-champ percutant et pour mettre en valeur ses personnages dans des cases sans bord.
Jim