Une bande de garçons issus de la haute société anglaise échouent sur une île déserte à la suite du crash de leur avion. Le pilote et les adultes qui les accompagnaient sont morts. Livrés à eux-même sur une île paradisiaque, les voilà bien décidés à jouir de cette toute nouvelle liberté. Une nouvelle vie sans adulte et sans règles : des vacances. Ils se nourrissent de fruits, jouent et se baignent. Pour survivre, ils seront pourtant bien obligés de s’organiser et de reproduire les schémas sociaux inculqués. Le téméraire et gentil Ralph devient alors le chef de cette petite tribu. Mais c’est compter sans Jack qui décide de former une autre tribu, plus sauvage et violente. Chaque garçon doit choisir son camp et la guerre fait rage entre eux.
Adapté pour la première fois en bande dessinée, le chef-d’oeuvre de William Golding est ici majestueusement mis en scène par le dessin d’Aimée de Jongh.
À l’occasion des 70 ans de l’oeuvre originale, l’album connaîtra une sortie internationale et paraîtra dans une quinzaine de pays.
Éditeur : DARGAUD; Illustrated édition (13 septembre 2024)
Aimée de Jongh (1988) a publié sa première bande dessinée « Aimée TV » à l’âge de 18 ans. Elle a été découverte par plusieurs maisons d’édition et de presse, pour lesquelles elle travaille aujourd’hui encore. Aimée a suivi sa formation en film d’animation dans les écoles de Beaux Arts de Rotterdam et de Gand. Entre-temps, elle a signé une bonne dizaine de séries de bandes dessinées et a collaboré sur cinq films d’animation. Sa série bd quotidienne Snippers (Coloc’ en français) paraît dans un journal hollandais et dans un journal suisse ; en Belgique, ce sont surtout ses bandes dessinées pour jeunes enfants, comme Kito & Boris et Slimme Pim qui l’ont fait connaître. En 2014, Aimée s’est attelée à son premier roman graphique, dont elle signe aussi le scénario : Le retour de la bondrée (titre original : De terugkeer van de wespendief). Cet album lui a valu de percer à l’international. Cette bande dessinée a été très bien accueillie et a remporté le prestigieux Prix Saint-Michel pour le meilleur album de bande dessinée de 2014-2015. Le livre sera publié en français par Dargaud et par la suite porté à l’écran en 2016. En 2018, elle collabore avec Zidrou au scénario et publie un deuxième roman graphique chez Dargaud, L’obsolescence programmée de nos sentiments. En 2020, elle publie un nouveau roman graphique en solo chez Dargaud, Jours de sable, qui est salué par la critique et qui remporte notamment le Prix des Libraires de BD.
Et je ne suis interrogé sur ces formats plus petits : Le Paris des Dragons aussi m’a étonné par son format. Je suis en train de lire Fannie la Renoueuse, et je me demande s’il y a une tendance.
On parlait récemment des grands formats luxe chers, est-ce qu’il y aurait une tendance des petits formats luxe épais ?
La seule tendance que je vois, c’est qu’il n’y a plus de format standard. Chacun faisant ce qu’il souhaite. Fannie la renoueuse est plus large que sa majesté des mouches en plus d’être toilé, il est plus proche du fomart comics que Sa Majesté des mouches qui est plus « ramassé ». Mais tu prends Worm qui est aussi un petit format est différend des deux autres.
En Fb, Largo est passé sur un format plus grand depuis 5 ans que le format de base des XIII par exemples.
après le côté luxe, c’est surtout le côté « roman graphique », qui fait tout de suite plus cher. La pagination n’étant pas du tout la même. Sa majesté des mouches c’est 352 pages pour 27€ si ma mémoire est bonne, là ou les formats grand luxe c’est 35 pour 120 pages max.
il ya une volonté de faire plaisir à l’auteur et aux lecteurs.
pas nécéssairement, mais le dos toilé fait luxe, pour tout le monde, mais c’est pas ce qui coute le plus cher à faire. Ankama à fait du dos toilé grand format 200 pages pour 20€ avec Shangri-la (là il est monté à 22), Carbone & Silicium est un poil plus cher, mais à peine.