SAINT-GERMAIN DES MORTS (Alain Streng / Denis Bodart)

Nominé à l’Alph-Art d’Angoulême en 1986 fut une gifle pour le monde de la BD !

Les Editions du Tiroir ont décidé de rééditer cet album en l’améliorant de 16 pages.

Denis a supervisé les nouvelles couleurs, nous a fait une nouvelle couverture et une belle illustration pour la 4e de couverture. Il nous fait découvrir les planches qui devaient faire l’objet d’une suite à SAINT-GERMAIN DES MORTS et il s’est amusé à redessiner une dizaine de planches de l’album comme il le voit aujourd’hui.

Album de BD de 64 pages comprenant :

  1. Une préface de Hugues Dayez,
  2. L’histoire en 46 planches remises en couleur sous la supervision de Denis
  3. Neuf crayonnés de planche, de cette histoire, dessinée aujourd’hui, 35 ans plus tard
  4. Cinq planches de ce qui devait être la suite de l’histoire - jamais publiées

Extrait de la préface de Hugues Dayez

…C’est un polar rétro qui se déroule dans l’atmosphère artistique un tantinet décadente de Saint-Germain-des-Prés. Bodart y affirme d’emblée une aisance graphique impressionnante : qu’il s’agisse de dépeindre des fêtes privées dans de luxueux appartements parisiens ou des poursuites en Vespa sur les pavés glissants de la Ville Lumière, le jeune dessinateur namurois de vingt-deux ans s’attaque à des séquences qui sont des véritables défis graphiques…

La 4e de couverture disait :

Saint-Germain-des-Prés… La nuit s’enivre à longues rasades de saxophones mélancoliques et de Dior chiffonné…

Tapi dans cette insouciance à fleur de velours, un fou, quelque part, s’est mis à frapper… Les glaçons du cauchemar teintent soudain dans le cristal de Bohème… Saint-Germain-des-Prés est devenu Saint-Germain-des-Morts…

Les premières planches :

J’ai la vieille édition.
Les récits d’Alain Streng me tombent un peu des mains, je dois l’avouer. Celui-ci comme Un Privé en enfer, autre album dessiné par Frédéric Nandrin, ce sont les deux que je possède et ils me laissent l’impression de récits confus aux péripéties mal amenées et au propos flou.

Jim

Et puis ce n’est pas fini, si je comprends bien ?

Saint-Germain des morts ? Je ne sais plus, je l’ai lu il y a longtemps. Je vais m’y replonger, tiens, à l’occasion, je te dirai.

Jim

C’est en lisant la présentation que je pense ça.

J’ai pas le souvenir d’un sentiment d’inachevé, mais c’est lointain…

Jim