Sand Land se déroule dans un monde frappé par une catastrophe climatique qui a transformé le monde en désert. Ou, en tout cas, une grande partie du monde, puisqu’on apprend, au fil du récit, que le « sand land », cette terre de sable, a des frontières, donc des limites.
On suit les aventures d’un humain qui s’allie au prince des démons (bon, les démons, ce sont surtout des diablotins farceurs) afin de trouver la « fontaine miracle », dont l’existence relève pour l’heure de la légende. Ils décident de traverser le désert et doivent abandonner leur véhicule assez vite, avant de s’emparer d’un char appartenant à l’armée royale. Ils découvrent que ce char était en fait l’escorte d’une grosse réserve d’eau, ce qui implique qu’un trafic sur cette denrée rare est en cours. Leur périple est l’occasion bien entendu d’un rapprochement, et de la découverte d’un secret passé qui va changer les choses.
Le voyage dans le désert est aussi l’occasion de rencontrer des forces opposées qui finiront par devenir des alliés quand la vérité liée au secret leur sera révélée. On retrouve un schéma classique chez Toriyama, celui de l’alliance des anciens adversaires contre un ennemi commun. Le tout est très drôle, assez dense et bavard.
L’édition est en petit format classique « tanko » (si bien que j’ai pu le ranger à côté de mes vieux Dragon Ball). Les onomatopées sont moins envahissantes que sur Kajika, et souvent elles sont en noir avec un cerné blanc. Sur l’une d’elles, qui représente le rire des démons. Et c’est écrit « Ja! Ja! Ja! », ce qui me fait dire que les fichiers ont été repris à partir du travail d’un éditeur espagnol (ou de la branche espagnole de Glénat).
Jim