SANGDRAGON (Bédu)

La couverture ne semble présenter aucun numéro : sera-ce donc un one-shot ?

Les sites de vente annoncent un total de 96 pages.

Jim

Apparemment, la prépublication devrait commencer dans le Spirou Spécial Noël.

Jim

SangDragon

Dans les hautes terres d’Ergwad, le roi Arthmel vient de mourir, laissant son trône au brutal prince Oghor. Ce dernier, craignant de se voir évincé par sa sœur, la princesse Hélia, la fait emprisonner. Son seul crime ? Que la Pyrize, une pierre mystérieuse, l’ait désignée responsable de l’éveil du dragon qui va ravager le royaume… Hélia, rebelle et fougueuse, va s’évader, emportant la Pyrize. Accompagnée de Yoyo, de la race des Khtolls, elle va se diriger vers Kohrmor, la terre des dragons, afin de combattre la terrible créature menaçant son peuple. Elle n’est dorénavant plus princesse. Mais guerrière ! Et elle ira jusqu’au bout d’elle-même, de tous les dangers, de toutes les surprises que lui réserve sa quête.

On a trop vite réduit Bédu aux célèbres Psys ! Car après Hugo, ce grand auteur renoue avec une heroic fantasy à la fois raffinée et populaire, pour un album déjà incontournable.

  • Éditeur ‏ : ‎ DUPUIS (23 février 2024)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 96 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2800170913
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2800170916
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 788 g

Né le 11 avril 1948 à Ciney, Bédu apprendra seul à dessiner et ne suivra jamais aucun cours d’art graphique. Ce n’est pas qu’il soit réfractaire aux études. Au contraire, il s’offre même le luxe de se spécialiser, à l’université de Louvain, en sciences économiques et de décrocher une licence en ces matières assez éloignées de l’imagerie. En 1972, il soutient d’ailleurs son mémoire sur un sujet palpitant : « La formation des prix en système socialiste soviétique ». Mais les tests psychotechniques auxquels le soumettent les entreprises recrutant de jeunes diplômés lui font fuir les milieux financiers. Il se réfugie dans l’atelier de Berck, où il se perfectionne dans le métier de dessinateur, pratiquant tour à tour tous les travaux, les plus humbles comme les plus anonymement glorieux, lettrage, encrage, fonds de décor, etc. Trois années de ce régime lui donnent envie de voler de ses propres ailes. À partir de 1975, et pendant des années, il collabore au journal TINTIN, avec des histoires dont il signe lui-même le scénario, comme « Beany, le raton laveur » ou « Hugo », petit troubadour du Moyen-âge. Avec Blareau, il crée « Le P’tit Prof » (1977), puis, en 1979, « Ali Béber », dans une ambiance des Mille et Une Nuits. En 1983, il reprend Clifton, d’abord avec Bob De Groot, puis sur ses propres scénarios. Après la disparition du journal TINTIN, SPIROU l’accueille, en 1992, pour y développer une collaboration délirante avec Raoul Cauvin. C’est le début de la saga des « Psy ». Pourquoi les psy ? « Le métier de dessinateur, répond Bédu, évite d’aller les voir. » Aussi vit-il aujourd’hui paisiblement dans la proche banlieue de Bruxelles, consacrant ses loisirs à l’apprentissage consciencieux du solfège et du piano, ce qui lui très utile pour parsemer ses pages de petites portées.

Quelques planches :

Jim

J’ai bien aimé. Une ambiance à la Johan et Pirlouit avec la patte graphique de Bédu dans sa période Hugo.
Il s’est bien creusé pour le langage des Khtolls.
De l’heroic-fantasy tout public

1 « J'aime »

Bon résumé.

Tori.

1 « J'aime »