Il travaille actuellement sur une aventure napoléonienne pour laquelle il retrouve son complice Thierry Olivier.
(couverture provisoire)
Du siège de Dantzig en 1807 au dernier baroud d’honneur à Waterloo en 1815, Adélard Michaudon aura tout vécu : les victoires, les défaites, les charge glorieuses et les retraites angoissantes, la chaleur écrasante et l’hiver glacial, la démobilisation et les Cents Jours, la peur et la fraternité. Soldat aguerri, le Sapeur Michaudon combat dans les rangs du 3e Régiment de sapeurs-mineurs et traverse l’histoire avec le panache des héros anonymes.
Évocation des grandes heures d’un régiment d’élite, Le Sapeur de la Garde retrace l’épopée napoléonienne à hauteur d’homme. Le regard d’un simple soldat, témoin d’un tournant de l’histoire européenne, rend compte du courage des Sapeurs-Mineurs qui ont contribué à forger les valeurs du 3e Régiment du Génie.
EAN13 : 9782364452619
ISBN : 978-2-36445-261-9
Éditeur : Pierre de Taillac éditions
Date de publication : 21/06/2024 (et pas qu’en Normandie)
Collection : BD & JEUNESSE
Langue : français
Je vais l’occuper dans un resto normand asiatique pendant qu’un complice tâchera de choper des images sur l’ordi. Par contre faut que je prenne un gars qui n’aime pas la BD sinon il n’arrivera jamais jusqu’au Mac.
Jeudi dernier, journée à la mer. Précisément, à Villers-sur-Mer, une ville balnéaire que je connais depuis longtemps, puisque ma grand-mère paternelle y était cantinière dans des colonies de vacances (j’ai même retrouvé l’endroit, sur la rue Poincaré toute en tournants), et que j’ai eu plaisir à retrouver. La ville elle-même n’a guère changé (contrairement à la route : que de voies rapides et de ronds-points, impossible de sillonner tranquillement le front de mer, il faut toujours regarder les panneaux pour bien bifurquer au bon endroit, si on ne veut pas retomber sur un parcours à 110 qui nous ramène invariablement à la grande ville), avec ses rues en pente, ses maisons bourgeoises qui dominent l’estuaire de la Seine, le tracé du Méridien de Greenwich et les sculptures en fleurs prenant la forme de dinosaures (les falaises voisines dissimulent des réserves insoupçonnées de fossiles préhistoriques).
Journée à la mer, mais pas journée vacances. J’y allais pour rencontrer Pierre de Taillac, patron des éditions homonymes (et pas éponymes : est éponyme le personnage qui donne son nom à la fiction. Je ne suis même pas sûr que, grammaticalement, un patron qui donne son nom à sa boîte est éponyme de celle-ci : amis grammairiens, n’hésitez pas à nous éclairer…) elles-mêmes spécialisées dans l’histoire militaire, ainsi que mon complice le dessinateur Thierry OLIVIER, avec qui j’ai déjà réalisé FREDRIC, WILLIAM ET L’AMAZONE chez Comix Buro / Glénat. Ensemble, Thierry et moi nous lançons dans un récit de guerre en bande dessinée, et ce jeudi nous venions signer le contrat et discuter de quelques points administratifs et logistiques avec l’éditeur.
Le tout dans un chouette restau en front de mer, par un temps véritablement superbe (depuis, ça s’est copieusement couvert par chez moi).
Je vous en reparle bientôt. En tout cas, le projet avance bien, et il devrait sortir vers mai ou juin 2024.