SAPEUR DE LA GARDE (Jean-Marc Lainé / Thierry Olivier)

10 secondes. Et je ne les connais pas.

Je suis nul à ce jeu-là.
Pas toi.

Jim

Oui, alors quand tu vois mon message chez Cornelius… y a de quoi penser le contraire !

Bof, c’est peut-être simplement une faute de frappe qui rend le moteur de recherche plus con que d’ordinaire…

Jim

« soyouz, générateur de con »

Le sèche-cheveux aussi
(font chier avec leurs gourdes qui fuient, les filles !)

Le produit final est sans doute très différent de ce qu’ils avaient en tête. Le scénariste est un historien, pas un scénariste ni un romancier, et ne raconte probablement pas les histoires (ni l’Histoire) comme toi. De plus, en tant que militaire, il n’a pas forcément la même vision que toi… Quand au dessinateur, je ne le connais pas, mais il semble avoir déjà signé deux récits de guerre chez cet éditeur… Ce n’est pas forcément plus mal d’apporter un peu de variété graphique.

Tori.
PS : Le prix prévu initialement était de 9,90€… Nettement moins élevé.

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Rien que la structure même du pitch de base distingue les deux projets. Ensuite, comme tu le soulignes, le dessinateur a fait d’autres choses chez le même éditeur, mais en couleurs, donc peut-être avait-il prévu de bosser ainsi…

Jim

Prochain dans la pile !

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Tu fais des piles debout ?

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Plus pratique qu’assis.

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Merci !!!

Jim

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Belle et bonne surprise.
Ce « shoot » historique court et intense sur un corps militaire dont je ne savais rien et une période historique que l’on croit connaître en ne sachant que les grandes lignes est une lecture prenante. Le fait de suivre un simple soldat, simple Sapeur d’ailleurs, permet d’humaniser un propos historique légitime et cœur du projet, mais qui aurait pu abandonner l’ensemble à une simple revue documentaire. Non, suivre ainsi Adélard est une bonne idée et un bon moyen de découvrir une histoire dans l’Histoire, avec des rappels historiques bienvenus et une jolie mise en avant de ce corps militaire.
L’ensemble fonctionne bien, notamment grâce à un rythme soutenu. Le livre se lit d’une traite, tant le scénario est prenant et fluide. Il y a un grand sens du dynamisme, une sorte de course, de fuite en avant qui pousse à ne pas lâcher mais aussi correspond aux projets fous de Bonaparte. J’ignore si c’est l’idée de base, mais cette précipitation (maîtrisée car ça ne gêne pas) colle au besoin d’aventure du héros, qui se lasse de la vie civile, et donc à la période globale.
Bien sûr, les présentations du corps des Sapeurs sont un peu encyclopédiques, mais c’est le jeu, et les éléments autour de la campagne de Russie sont rudes et tranchants. Je retiens surtout le final, avec une narration très maîtrisée, la répétition de formules « ils ne savent pas que » qui fonctionnent très bien, et rendent les planches très intenses et épiques. Avec un final marquant, très fort en soi, avec une dernière image puissante.
Le graphisme de Thierry Olivier est bon, d’ailleurs. J’avoue que j’ai dû m’adapter, je trouve ses visages troublants bien qu’ils soient bien réalisés. J’admire sa capacité à dessiner des images remplies de personnages et de détails, et je trouve qu’il a un style efficace, sans trop de dynamisme mais sans être figés. Et quelle belle dernière image.

Avec des bonus pertinents, oui, sur l’histoire des Sapeurs… mais oui, un objet surprenant, un livre assez petit, pas désagréable en mains mais qui ne fait pas honneur aux planches.
Une édition atypique, pour un projet sérieux où graphisme et surtout scénario de @Jim_Laine permettent de donner de l’âme et de la vie à une présentation d’un corps militaire, qui devient une histoire d’homme dans l’Histoire. Une bonne lecture !

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Cool.

On avait soixante pages pour environ sept-huit ans, fallait pas traîner.

Ça, c’est une séquence qui a été écrite assez vite et assez tôt : de la doc disponible, des idées qui viennent, et surtout du drame humain (les gens luttent contre le temps et les éléments, plus que contre une armée). D’ailleurs, la séquence finie est plus longue de deux pages que ce qui était prévu.

L’idée de base était de parler d’un régiment, en commençant avant sa fondation officielle (mais il a été formé par des vétérans, donc parler de ce qui précédait tombait sous le sens), et surtout d’être à hauteur d’homme.

C’est quelque chose à quoi je tenais, ça confère un côté épique, légendaire.

Voilà, tu as résumé notre sentiment.

Jim

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Expo consacrée à Thierry Olivier chez BD Lib, à Évreux (c’est bien en 2024 que ça se déroule, pas 2025, oups !).

Jim

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Excellent titre !

Je trouve aussi, je ne sais pas qui l’a proposé, Thierry ou Didier le libraire…

Jim

Interview des deux auteurs :

Jim

Ils étaient pressés pour l’année ? :crazy_face:

Mise à jour de la promo (c’est la bonne année, cette-fois) :

Affreusement Beau 2

Jim

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