SATURDAY NIGHT (Jason Reitman)

Jason Reitman (Juno, S.O.S. Fantômes : L’Héritage) raconte les coulisses de la première émission du Saturday Night Live, célèbre show humoristique de la télévision américaine, dans le long métrage SNL 1975 en cours de tournage.

Après avoir incarné le Spielberg fictif de The Fabelmans, Gabriel LaBelle sera Lorne Michaels, le créateur du show. À ses côtés, il y aura notamment Kim Matula (Jane Curtin), Dylan O’Brien (Dan Aykroyd), Cory Michael Smith (Chevy Chase), Nicholas Braun (Jim Henson), Matt Wood (John Belushi), Nicholas Podany (Billy Crystal), J.K. Simmons ou encore Willem Dafoe.

La sortie est prévue en 2025, pour fêter les 50 ans du SNL.

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Balèze.

Et il y a tant à faire ou dire autant dans le bouleversement fondamental que cette émission à amener que dans les coulisses craspec

Il ressemble vraiment pas à Chevy Chase mdr Micheal Rossenbaum est 100 fois plus proche, je me demande si on verra le clash entre Chevy et Bill Murray

Vu le titre et le pich ca m’étonnerait

Micheal Rossenbaum est 100 fois plus proche

Sachant que Chase avait une trentaine d’année en 75 ca risque d’être difficile

Effectivement, je ne voyais pas Rosenbaum déjà si vieux

Le titre officiel est Saturday Night…et d’après cet article, le film sortira plus tôt que prévu puisque la date américaine a été fixée au 11 octobre 2024.

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« Thriller comedy », j’aurai bien vu Bill Hader aux commandes de ce projet

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• Gabriel LaBelle as Lorne Michaels
• Dylan O’Brien as Dan Aykroyd
• Cory Michael Smith as Chevy Chase
• Lamorne Morris as Garrett Morris
• Rachel Sennott as Rosie Shuster
• Ella Hunt as Gilda Radner
• Matt Wood as John Belushi

Petit teasing pour le prochain Plein de Super

" It’s an all-nighter in the city. It’s catching Richard Pryor at a drop-in or finding Paul Simon strumming in the back of a dive bar. It’s meeting a girl outside of a bodega and getting lucky in a phone booth. It’s…It’s everything you think is going to happen when you move to the city. That’s our show.

That’s « Saturday Night. » "

Lorne Michaels

Souvent formaté les biopics m’ennuient. Seuls les « faux » biopics où ceux se focalisant sur un événement ou moment précis me semble plus intéressant. Et c’est le cas ici. Saturday Night ne raconte pas la création de ce qui est devenu une institution de la télévision et de la comédie américaine. Non ça serait chiant ça. Saturday Night c’est l’histoire d’un rush, d’un shoot, c’est celle du générique de Les Nuls, l’émission (superbe comparaison que je pique à un copain), c’est le Muppets Show, c’est un rond à qui on veut foutre un carré dedans, c’est une balle qu’on tire et qui ne s’arrêtera que lorsque la cible sera atteinte.

Saturday Night c’est une bande de trublions face à une institution et ses représentants qui n’a même pas une heure pour faire en sorte d’avoir un truc correct à montrer à l’écran alors que rien n’est prêt.

Débordant d’énergie avec une caméra qui ne s’attarde quasiment jamais, collant au cul de ses personnages et en premier lieu de Lorne Michaels, le film envoi constamment le spectateur à droite et à gauche. On est à la fois sur le plateau, dans les loges, dans la salle d’écriture, en bas de l’immeuble de la NBC, dans les bureaux des cadres etc. et tout cela sans jamais se perdre. Une grande leçon de mise en scène dans sa gestion de l’espace comme je n’en avais pas vu depuis très longtemps. On grappille les informations, on ne s’attarde jamais, on loupe des trucs à la 1ère vision. Mais c’est pas grave, ce qui compte c’est l’énergie, le fait de ressentir l’adrénaline qui monte et qui nourri afin de mettre tout en place alors qu’il ne reste que 45 minutes (« non 35 minutes !!! »)

Le film jongle avec des multiples personnages et arrive à leurs donner de la consistance, des histoires et une grande présence. Cela tient à la rigueur de l’écriture qui arrive à jongler avec des multiples histoires, à une confiance manifeste dans des comédiens investis qui m’ont foutu la mâchoire à terre tellement ils sont crédibles dans des rôles pas si évidents (essayez d’interpréter John Belushi ou Dan Aykroyd tiens), à une grande liberté créatrice mélangeant des faits réels et s’arrangeant aussi avec la réalité pour offrir des moments magnifiques (la scène de patinage avec John Belushi et Gilda Radner)

et surtout à une volonté claire de montrer comment l’acte créatif c’est avant tout du travail.

Et ça punaise ça fait du bien. Le film est bien sur incroyablement drôle que ce soit hors caméra (si l’on peut dire) mais aussi dans les quelques sketches qu’il montre nous rappelant alors le talent de ces comédiens et de ces scénaristes. Oui parce que le film a aussi ça de superbe qu’il montre bien toute la mécanique du show reposant sur ses scénaristes Michael O’Donoghue en tête. Il nous montre aussi comme Michaels tout idéaliste qu’il puisse être est aussi un vrai rempart pour des comédiens peu sur d’eux pour certains. On ressent bien le cocon créé autour d’eux tout comme on ressent bien les différents pôle de tournage (là encore la réal est parfaite pour arriver à cela).

Le film est un conflit perpétuel de génération que ce soit entre les techniciens, les comédiens représenté par J.K Simmons en Milton Berle (sorte de monstre sacré de la télé à l’époque, c’est Michel Drucker avec pénis de 27 cm si vous voulez) et son clash avec Chevy Chase ; et bien sur entre Michaels et les pontes du studio (peut-être la chose qui prend le plus de liberté avec la réalité).

Et je vous ai pas parlé du travail sur la musique qu’on doit à Jon Batiste qui interprète Billy Preston dans le film et nous balance une belle performance sur Nothing from Nothing , de la manière de ne pas occulter les mauvais aspects de la production sans faire dans le pathos (et même avec un certain génie notamment sur le non-dit quand à une des raisons de la présence de Gareth Morris dans le groupe),de comment une mimique, une parole, un geste en dis plus qu’une longue scène, de Nicholas Braun interprétant deux rôles pas évident (Andy Kauffman et Jim Henson) et qui s’en sort brillamment, de la mise en lumière de l’importance de Rosie Shuster etc.

Ouais j’ai pas encore parlé de plein d’autres trucs, ca sera pour le Plein de Super.

Ha si un dernier truc. Si le film été sorti l’année dernière en France, il aurait été mon film de l’année, s’il sort cette année en France, ça sera mon film de l’année.

« The show doesn’t go on because it’s ready; it goes on because it’s 11:30 »

Lorne Michaels

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D’après Allociné, le film sortira directement en VOD le 17 mars…

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Et on dirait que nos amis teutons vont avoir une édition dvd/br dans pas longtemps

First pics are the offices of SNL occupied by both the cast and the writers. Many skits were written that never made it to air. Women writers and cast members were all frustrated, but they continued to work and work harder. Jealousies existed between different people who got their skits on air, who was popular, even over their relationship with Loren. I feel lucky to have been around as much as I was because the actions between them, the good and the bad, happened with the kind of love that usually only exists with family …though a dysfunctional one…. The dressing rooms were small, after party locations secretive, …I was not close to as many when the #eddiemurphy cast came in…but that first cast…the ones I had known before #snl I will always be grateful to have known…I look forward to the show tonight…hope you all will be watching …#comedy

Lynn Goldsmith











ce week end y avait l’émission anniversaire des 50 (!) ans, le passage de Bill Murray était franchement sympa avec des hommages cachés dans ses blagues

hop. Dispo en VOD depuis quelques temps

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