SAUVAGE OU LA SAGESSE DES PIERRES (Thomas Gilbert)

Discutez de Sauvage ou la sagesse des pierres

image

Avis pas sage :

Bon … la poésie, ça n’a jamais été ma came et là, ça parle d’une nana qui a vécu des choses pas drôles (comme d’autres femmes à qui on touche lors féminité - j’en sais quelque chose pour avoir vécu à côté de ce genre de souci, mais à un autre niveau), mais ça, on le sait que vers la fin, et qui cherche donc, par un très malheureux hasard (mortel), a prouvé qu’elle est capable de s’en sortir seule et de « communier » avec la nature (c’est là que le côté poétique - ou romantique - et symbolique apparait … enfin c’est comme ça que je vois ça). En fait, je me suis assez ennuyé à lire cette BD, je n’ai pas été transporté par le message et j’ai trouvé la BD extrêmement triste tout au long des pages !
Le style graphique est racé, assez typique d’une école française qui me semble un peu indé, qui sort des lignes claires, gros nez ou du réalisme. Le storytelling est assez clair, ce qui n’est pas forcément évident dans ce genre de récit.

J’ai vu que cette BD a eu un prix cette année (en 2017) … visiblement, quelque chose m’a échappé !

image

Note de l’éditeur (Vide Cocagne) : Sauvage ou la sagesse des pierres est un livre où l’auteur interroge le rapport intime de l’humanité à la Nature. Thomas Gilbert y expérimente un trait charbonneux, dense et fiévreux. Cette exigence esthétique colle au récit : l’errance d’une jeune fille moderne perdue dans la nature et qui va s’y fondre. Sur le fond, le livre s’attaque avec intensité à la question de la place de l’Homme dans la nature, de ses origines et de son avenir ; non pas la nature de carte postale, jolie et fleurie, mais une nature âpre, violente, certes magnifique mais capable de tuer l’inconscient qui s’y aventure. L’angle choisi par Thomas Gilbert pose bien une question écologique : simplement il ne parle pas de la nature qui nous arrange, cette nature idéologique de publicitaire, mais de la nature réelle, celle qu’on ne maîtrise pas, celle qu’on ne comprend pas. C’est le sel de ce livre essentiel, déconstruire l’humain, déconstruire la nature, construire un autre récit de l’écologie : en y plaçant l’humain non plus au centre d’une nature maîtrisée mais en son sein comme l’infime et vulnérable partie qu’il est. Un récit onirique et fantastique mais ancré dans une réalité qu’on craint de regarder en face.

Bon … la poésie, ça n’a jamais été ma came et là, ça parle d’une nana qui a vécu des choses pas drôles (comme d’autres femmes à qui on touche lors féminité - j’en sais quelque chose pour avoir vécu à côté de ce genre de souci, mais à un autre niveau), mais ça, on le sait que vers la fin, et qui cherche donc, par un très malheureux hasard (mortel), a prouvé qu’elle est capable de s’en sortir seule et de « communier » avec la nature (c’est là que le côté poétique - ou romantique - et symbolique apparait … enfin c’est comme ça que je vois ça). En fait, je me suis assez ennuyé à lire cette BD, je n’ai pas été transporté par le message et j’ai trouvé la BD extrêmement triste tout au long des pages !
Le style graphique est racé, assez typique d’une école française qui me semble un peu indé, qui sort des lignes claires, gros nez ou du réalisme. Le storytelling est assez clair, ce qui n’est pas forcément évident dans ce genre de récit.

J’ai vu que cette BD a eu un prix en 2017 … visiblement, quelque chose m’a échappé !