Je dois avoir le cinquième, pour ma part. Il faudrait que je regarde, précisément.
J’aimais bien cette héroïne, espionne rousse chez qui quelques commentateurs voyaient une ressemblance avec Marlène Jobert (ses cheveux longs ne m’ont jamais rendu la similitude frappante, pour ma part).
Espionne rousse ? Oui, mais vêtue de blanc, et non de noir comme Natacha Romanov. Ses aventures la mènent dans tous les coins du monde. Avec pour particularité d’être un peu plus sage visuellement à mesure que la série avance, celle-ci étant reprise par Dargaud à partir du troisième tome (et je crois que ça correspond aussi à l’arrivée de la couleur sur les planches).
Les deux premiers sont publiés par Eric Losfeld puis à la SERG (avec, d’après ce que je vois sur Bédéthèque, une préface de Stan Lee : il va vraiment falloir que je le trouve, ce tome).
La création du personnage dans le giron de Losfeld (j’ai lu quelque part que Scarlett Dream est apparue dans une revue appelée V Magazine, dirigée par Forest, en 1967, et qui semble être une publication pour messieurs ornée d’une couverture photographique présentant une jolie pin-up) correspondant à cette période ayant vu la naissance de Barbarella ou de Pravda la Survireuse, culmination de deux mouvements, celui de la libération de la femme et celui du sacre de la femme-objet, l’un semblant ne pas pouvoir aller sans l’autre dans un amusant paradoxe.
Jim