SECRET WARS : BATTLEWORLD #1-5

Merci Doc !

Bah, Battleworld étant une mini-série anthologique, l’éditeur peut publier les différents récits courts qui la composent dans l’ordre qui lui convient pour « boucher les trous » dans les revues.
En tout cas, sur celles que j’ai lues, je ne suis vraiment pas emballé par ces historiettes. Seul le team-up Blade/Howard the Duck du numéro 1 m’a vraiment plu…
À part Runaways (chouettes persos, mais je n’accroche pas à l’intrigue et je n’aime pas les dessins), le reste du sommaire offre une lecture toujours aussi divertissante. Mention spéciale comme à chaque fois à Weirdworld et ses péripéties musclées (et l’endroit est vraiment idéal pour croiser des personnages un peu « oubliés » qui rappelleront des souvenirs aux vieux lecteurs) et Where monsters dwell qui pratique un comique de situation de plus en plus irrésistible…

Oui, je l’ai découvert cette nuit en lisant les X-Men !

Un deuxième numéro aussi convaincant que le premier.
Il n’y a que Runaways qui ne m’emballe guère (pas fan des dessins aussi), mais les 3 autres titres continuent sur leur très bonne lancée : Weirdworld est toujours aussi divertissant et bourré de très bonnes idées (je ne pensais pas réentendre parler un jour d’un certain guerrier de cristal); le très fun Where Monsters Dwell régale autant par ses dialogues irrésistibles et la dynamique très amusante entre les deux personnages principaux que par son action débridée remplie de grands monstres (la scène avec le T-Rex et le village de pygmées, c’est du pur Garth Ennnis) et Master of Kung-Fu fait bien monter les enjeux du conflit amorcé dans le premier épisode.[/quote]

Je rejoins presque l’avis du Doc :

SW Battleworld 2 :
Battleworld : courte histoire autour de Ross, devenu la War Machine. C’est pas mal, mais finalement, je doute que ce soit exploité à la valeur que la dernière page !
Weirdworld : j’ai trouvé cet épisode plus plaisant à lire, car plus clair dans la compo ! Et quelle plaisir dans la chute de ce récit (et puis quelques pointes d’humour bien sympa que j’ai mieux repérées cette fois-ci)
Where monsters : alors ça, c’est drôle, c’est beau et c’est dynamique !
Shang-chi : c’est pas mal … je ne suis pas transporté, malgré l’intrigue qui monte (ça devrait mieux le faire dans le prochain épisode) donc heureusement que le dessin suit, mais ça divertit ! En fait, c’est bizarre, mais on dirait qu’il y a un faux-rythme !
Les fugitifs : ça ressemble à Avengers Arena, cette affaire, quand même ! Bon, là non plus ce n’est pas désagréable (et je ne suis pas gêné par les dessins), mais ça tient à deux trois persos ! Et si on ne les aime pas, bah c’est sûr que c’est plus difficile d’apprécier !

C’est vraiment pas mal, « Master of Kung-Fu ». Un bel hommage au perso, décrit comme capable de dézinguer à peu près n’importe quel adversaire, fût-il surhumain (ce qui est raccord avec les descriptions plus anciennes du perso)…
Y’a un petit côté wu xia pian à la Tsui Hark (c’est-à-dire complètement barré) vraiment pas désagréable. Les dessins sont pas tops, mais le titre demeure une bonne surprise.
Idem pour « Where Monsters Dwell », titre certes un peu « léger » pour du Garth Ennis, mais pas idiot, avec cette mise en boîte assez impayable de la virilité supposée du héros.

Mais mon titre préféré du mag’ demeure l’excellent « Weirdworld », où Aaron se fait et nous fait plaisir en ressortant du placard quelques créations Marvel largement oubliées mais pas piquées des hannetons. Il orchestre ainsi un duel entre deux « barbares » parmi les plus fameux du cheptel (enfin, tout est relatif) et tout ça marche du feu de Dieu, notamment à cause du sens du timing fabuleux de Jason Aaron, notamment pour ses dialogues, sacrément bien troussés comme d’hab’.

L’un des tout meilleurs mags du lot, donc, si ce n’est le meilleur…

Je suis bien d’accord…et cet avant-dernier numéro le confirme une nouvelle fois puisque même Runaways, qui est une série à laquelle je n’avais pas accroché, offre une conclusion un peu plus palpitante que ce qui a précédé (mais je n’aime toujours pas les dessins). Le dernier épisode de Master of Kung-Fu est également pas mal du tout, avec une résolution qui, si elle se voyait venir de loin, ne manque pas d’efficacité.
Les morceaux de choix du sommaire restent bien entendu les mini-séries de Jason Aaron et Garth Ennis, chacune dans des styles bien différents. Et si cette virée sur Weirdworld est toujours aussi bien ficelée, avec une excellente révélation finale, je dois dire que Where monsters dwell est de plus en plus croustillant. Une mini-série irrésistible, et toujours l’une de mes préférées avec 1872 et les titres d’Aaron…

Sympa la couv’ !

La deuxième couverture du numéro 5 :

Vi, tout à fait !

Battleworld : mini épisode autour des différentes incarnations de Wolvie. Bof, pas très intéressant !
Weirdworld : ça continue d’être toujours surprenant, notamment dans la découverte de ce monde et ses emprunts de l’univers Marvel classique
Where Monsters : ça, c’est savoureux ! Ennis se montre de plus en plus caustique …
Masters of kung-fu : bon, ça avance, l’ambiance change du tout-venant de Battleworld, c’est distrayant, mais il me manque un petit quelque chose …
Fugitifs : raaah, on est vraiment du fugitif à la mode Battleworld. On retrouve bien le façonnage de Vaughan, avec la touche particulière (plus violente ?) du Battleworld.

Je rejoins le Doc, mais pas par le même chemin ! :mrgreen:

Weirdworld : ça reste toujours aussi bon, intéressant, car on ne sait jamais trop où va nous emmener aaron. Et même la dernière page est une surprise …
Where Monsters : eh eh eh, c’est toujours rigolo à lire (pourtant, c’est sanglant) et je me demande bien comment tout ça va se finir ! Le dessin est très bon !
Maître du kung-fu : final à la « chevalier du zodiaque ». ça a une saveur particulière, ça se différencie du reste, mais c’est marrant, j’ai toujours eu l’impression que le scénario était écrit d’avance …
Fugitifs : … contrairement à celui des fugitifs, avec un épisode bien dynamique et avec quelques petites surprises dans la gestion des persos ! Une série que j’aurais lu avec plaisir et qui savait avoir un peu de suspens !

Pour tout ce qui a été dit sur ces numéros ainsi que pour l’ultime numéro je pense que oui ce mensuel est le meilleur du lot.
Where monsters m’avait dérouté au début, mais j’ai accroché et c’est bien bon.
Weirdworld est une petite claque visuelle et j’ai vraiment adhéré au récit.
J’en veux encore!

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Jusqu’aux derniers épisodes, les mini-séries Weirdworld et When Monsters dwell ont tenu toutes leurs promesses. La fin de la quête d’Arkon est explosive dans tous les sens du terme et Garth Ennis conclut les aventures de l’Aigle Fantôme sur une note aussi cruelle que savoureusement drôle.
Les Agents d’Atlas sont de retour pour un one-shot très bien ficelé et bourré de rebondissements (avec une partie graphique signée par un Steve Pugh au top). Je ne connaissais pas encore le travail de James Stokoe et j’ai bien accroché à son style sur le récit court avec le Surfer (alors que ces historiettes furent dans l’ensemble assez décevantes)…

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Je rejoins le Doc !

Battleword : avec le Silver Surfer, Galactus et le Fléau. J’ai beaucoup aimé la partie graphique de cet épisode et je me rends compte également que ce territoire n’a pas du tout été exploité (si je ne m’abuse).
Weirdworld : excellente série de bout en bout, vais sûrement me relire tout ça avec plaisir !
Where Monsters Dwell : là aussi, du très bon, jubilatoire jusqu’au bout ! Ennis avait peut être un compte à régler avec le machisme, et c’est vraiment très bien fait !
Agent of Atlas : one-shot bien dense, bien dessiné, qui ne rigole pas vraiment ! ça pourrait presque s’appeler SHIELD of Atlas !

Un mag qui aura vraiment été très bon, très agréable à lire !

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Ayant également récupéré, à vil prix, toute une pile de parutions paninesques dont les numéros de Battleworld, j’ai savouré avec un plaisir sans pareil le Weirdworld de Jason Aaron, une production dont la rumeur m’avait laissé espérer tout le bien possible. Même le dessin de Mike Del Mundo, dont je ne suis guère friand, ne m’a pas gêné. Et voir revenir un personnage secondaire et oubliable mais que, bizarrement, je garde toujours à l’esprit, m’a bien fait plaisir.

L’autre bonne surprise, c’est Where Monsters Dwell, où Garth Ennis reprend son héros de War Is Hell pour le projeter dans un monde peuplé d’Amazones impitoyables… mais pas du tout paradisiaque. Tout le mauvais esprit du scénariste en un récit rapide et hilarant.

Les deux perles du mag, qui fonctionnent d’autant mieux que les auteurs décident de se faire plaisir et semblent profiter d’une liberté évidente.

Jim

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