SEVERANCE (Saisons 1-2)

Mark Scout travaille pour Lumon Industries, où il dirige une équipe dont les employés subissent une opération chirurgicale de séparation entre leurs souvenirs liés à leur vie professionnelle et ceux liés à leur vie privée. Cette expérience risquée de l’équilibre entre travail et vie personnelle est remise en cause lorsque Mark se retrouve au cœur d’un mystère qui le forcera à affronter la vraie nature de son travail… et la sienne.

Créé par Dan Erickson
Réalisé par Ben Stiller et Aoife McArdle
Avec Adam Scott, Patricia Arquette, John Turturro, Christopher Walken…
Genre : drame/thriller/science-fiction
Diffusion : actuellement sur Apple TV+

Série renouvelée pour une seconde saison.

Personne ne l’a vue ?
Les retours sont bon. J’essayerai prochainement.

Première image de la saison 2 :

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J’ai vu la première saison, je ne peux pas dire que ça ne soit pas de qualité tant au niveau de la réalisation, du scénario ou des acteurs mais …
Ça a déjà été fait de la même façon, en jouant précisément sur les mêmes codes ou actions. Alors oui ça se base sur des séries et films de grandes qualités mais tout ça manque d’âme et de personnalité.
Comme beaucoup de série d’Apple TV+ d’ailleurs globalement.

J’ai adoré. Christopher Walken et John Turturo me font fondre. Et puis j’adore Adam Scott depuis Parks And Recreations et, surtout, Frangins Malgré Eux.

ça a marché plein pot sur moi.

Notamment pour cette scène immortelle qui me fera rire jusqu’à mon trépas :

J’ai moi aussi adoré cette première saison exceptionnelle. Il est rare qu’une série réussisse sur tous les tableaux à ce point, en créant une « mythologie » passionnante tout en pondant des personnages fouillés et ultra-attachants en effet, ce qui n’est pas si courant. Perso, je lui trouve ce supplément d’âme qui manque à tant de séries actuelles.

Voilà. Et ça n’a fait que confirmer (s’il le fallait encore) tout le bien que je pense d’une personne comme Ben Stiller, qui propose souvent des projets très excitants, en dehors du parc qui l’a fait connaitre. C’était déjà le cas avec la très chouette mini-série « carcérale » avec Beniccio DelToro (je ne sais plus comment ça s’écrit mais on s’en fout) et Paul Dano (Vous savez, le terroriste extrémiste du soporifique et très terre-à-terre The Batman). Force est de constater qu’il frappe fort avec Severance.
Après, je ne connais pas son degré d’implication mais j’ai l’impression qu’elle est plutôt poussée. J’espère seulement que ça ira pour la prochaine saison puisqu’ils ont décidé de se passer du créateur de la série (pour des raisons d’ambiance sur le plateau apparemment).

L’année où j’ai regardé Severance, j’ai aussi maté Years And Years. Les deux séries m’ont profondément marqué, peut être aussi parce qu’en dehors de leurs qualités intrinsèques (juste les castings déjà), j’ai vu dans cette fausse anticipation une réalité qui me parlait. Un quotidien palpable.

Très poussée, à ce qui se dit, effectivement. Il a eu un vrai coup de coeur pour le projet et l’a développé très longtemps, bien plus que de coutume pour un projet de série télévisée, pour pas foirer son coup (la première version du projet avait été proposée par Dan Erickson, le créateur de la série, dès 2016, donc un temps de développement plutôt long).

Stiller avait déjà fait très fort avec « Escape at Dannemora », tant sur le plan de la direction d’acteurs (il a vraiment tiré de l’or de ses interprètes) que de la pure mise en scène (ce plan-séquence de ouf au moment de l’évasion, entre autres) ; en tant que réalisateur il a des idées à faire valoir, le bougre.