SILVER SURFER : BLACK #1-5 (Donny Cates / Tradd Moore)

Le scénariste Donny Cates racontera ce qui est arrivé au Silver Surfer après les événements du premier épisode de la relance des Guardians of the Galaxy dans une mini-série qui sera publiée à partir de juin 2019.

La partie graphique a été confiée à Tradd Moore (Luther Strode, All-New Ghost Rider…).

silvsurfblk2019001_cov-600x911

Source : www.bleedingcool.com

Bon, Cates gère le truc.

Aïe.

Jim

SILVER SURFER BLACK #1, written by Donny Cates with art by Tradd Moore and Dave Stewart, hits your local comic book shop on June 12, but thanks to Marvel Comics, Monkeys Fighting Robots has an exclusive preview for you.

Spinning out of GUARDIANS OF THE GALAXY #1, almost the entire galaxy’s defenders have been blown through a black hole, including the Silver Surfer! But the story doesn’t end there… In order to fight back the oblivion, Surfer will have to fight to save his own soul and not lose himself to the void. Follow the Sentinel of the Spaceways on a journey that will change him forever!

Source : www.monkeysfightingrobots.com

J’aime vraiment bien Tradd Moore. C’est un style qui peut laisser froid mais on ne peut pas dire qu’il y fasse acte de maladresse. Ses pages sont limpides, très vivantes. In motion (comme un Quitely, jamais au début ni à la fin d’un action mais à l’entre-deux). Il y a le coté minutieux de celui qui a passé sa vie à copier les moteurs de bagnole, pièce par pièce, pour en faire des illustrations de Street Art. Mais séquentiellement, je ne me sens pas perdu. Et il tente quelque chose d’un peu plus épuré au-dessus (bon, on a encore des millions de ziguiguis sur les corps, mais ça ne me choc pas dans son style).

C’est dommage qu’il n’ait jamais été associé à un scénariste qui m’intéresse. Cela dit, j’ai pas encore lu sa série avec Ales Kot.

Je n’accroche pas du tout à ce style. Rien que les effets sur le corps du Surfer, je trouve ça too much

J’aime assez son style, selon les planches ou cases je retrouve du tim sale mixé avec du crisscross.

Bon démarrage pour cette mini-série où Donny Cates, nouveau « boss » du cosmique Marvel (en écrivant le titre Guardians of the Galaxy, qui rassemble tous les personnages spatiaux, et en ayant signé Death of the Inhumans avec une orientation vers les étoiles), s’intéresse au Silver Surfer. En réussissant le sacré défi de trouver la « voix » du personnage, très bon mélancolique cosmique ici, et heureusement « pas trop chiant ».
La saga commence juste après Guardians #1, où énormément de héros cosmiques sont envoyés dans un trou noir par le Black Order ; le Surfer les renvoie dans l’univers en se sacrifiant, et en se perdant dans le vortex. Il a dépensé énormément d’énergie, se raccroche à une lueur au loin… mais doit violemment se battre contre des gardes locaux. Il les bat, mais est happé par leur dieu… Knull, rien moins que le dieu des symbiotes, entre autres !
Un début en apparence simple mais efficace. Donny Cates s’intéresse moins à son intrigue qu’à sa caractérisation, et il réussit un joli travail d’équilibriste en offrant un bon portrait du Surfer, définitivement mélancolique et rongé par la culpabilité d’avoir été un messager de mort, mais volontaire pour se racheter et protéger la vie. L’approche est bonne, la narration et la voix off sont agréables, et les mots choisis sont également pertinents. Du bon boulot de contextualisation et de reprise, avec un cliffhanger surprenant.
Cependant, c’est bien Tradd Moore qui est très bon, ici. J’adhère généralement peu à son style, mais ses traits « étranges » et ses personnages « bizarres » fonctionnent très bien dans ce contexte cosmique, avec ce Surfer humanoïde mais pas vraiment humain. C’est « fou », c’est bizarre, c’est étrange, mais c’est aussi beau et séduisant ; j’adhère, l’artiste a été très bien choisi. Allez, vivement la suite !

Silver Surfer Black #2 hits your local comic book store on July 17, but thanks to Marvel Comics, Monkeys Fighting Robots has a five-page preview for you to check out!

Silver Surfer Black is written by Donny Cates, with art by Tradd Moore, colors by Dave Stewart, and letters by Clayton Cowles.

The first issue rocked the universe, here’s an excerpt from Colin Tessier’s review:
By using eloquent prose, Cates and Moore make the narration the strongest element of the issue; a number of the lines make the reader stop and dwell for a moment on the passionate words. “I listened and played deaf to the sounds of the dying, pleading and screaming of [these] people,” the Surfer says. “I heard their songs. And I did nothing but shine my light down upon the dying.” Radd’s guilt is devastatingly tangible, and his remorse makes him even more sympathetic.

Source : www.monkeysfightingrobots.com

Le Silver Surfer fait face, dans le trou noir où il a été plongé, à Knull, le dieu des symbiotes ; et ça se passe mal. Il est sur le point de céder, d’être définitivement absorbé par cette noirceur à qui, au fond, il se croit destiné pour les crimes causés au nom de Galactus… mais Norrin est sauvé par une étrange force. Le Surfer s’échappe, s’enfuit ; la noirceur s’étend en lui, passe de la main au bras. Mais il finit par trouver l’étrange force, son nouveau « maître » qui lui propose de détruire Knull - Ego, la planète vivante !
Donny Cates ne fait pas grandement avancer sa saga, mais le numéro livré ici est bon. Sa caractérisation du Surfer, flirtant entre le besoin de rédemption et l’envie d’être puni pour ses crimes, est bonne, et flirte bon avec la poésie et l’onirisme que j’associe au personnage ; son statut de martyr est évoqué, et ça fonctionne. Je connais peu Knull, mais il joue bien son rôle de God of Dark, opposé au Surfer. Le cliffhanger surprend mais a du sens, et donne envie de lire et voir la suite.
Cependant, c’est bien la prestation de Tradd Moore, au style si étrange, si difforme, si divergeant qu’il est pleinement adapté à la bizarrerie de tels extraterrestres. Ca fonctionne extrêmement bien, les planches sont autant puissantes que jolies, et j’adhère complètement au style, ici.
Cet épisode ne fait peut-être pas avancer les choses, mais c’est une bonne lecture !

SILVER SURFER: BLACK #3

Written by: Donny Cates.

Art by: Tradd Moore.

Covers by: Tradd Moore, Ron Lim

Description: The Surfer’s power is fading! Is this the end of Norrin Radd as the all-consuming darkness descends upon him? Or will help come in the form of an unexpected ally?

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: August 14.

Source : www.comicscontinuum.com

Donny Cates adopte un rythme lent dans sa mini-série, avec finalement peu d’avancée dans cet épisode. Mais il laisse surtout à Tradd Moore le soin de livrer des planches superbes, dans cette folie extraterrestre qui est juste idéale pour l’ambiance générale.

Le Silver Surfer est toujours dans le trou noir dans lequel il a été perdu dans Guardians of the Galaxy #1, perdu plusieurs milliers d’années dans le passé. Il a pu échapper à Knull, le dieu des symbiotes, et a remonté la piste jusqu’à Ego, alors jeune planète. Le numéro commence avec un cauchemar de Norrin, qui se rêve être le destructeur de sa planète à la place de Galactus. Ego et lui discutent, Ego révèlent avoir été blessé par un « projectile », et souffre. Ego accepte d’aider Norrin contre Knull s’il le soigne, Norrin plonge dans la planète… et découvre que le « projectile » est en fait la capsule de survie et de création de Galactus ! Celle qui a permis à Galan de survivre à la destruction de sa Réalité, et qui va lui permettre de renaître en Galactus !

Il ne se passe objectivement pas grand-chose dans cet épisode ; mais j’en ressors content. Donny Cates offre une belle caractérisation au Silver Surfer, mélancolique et poétique mais pas larmoyant ; l’équilibre est difficile avec ce personnage, l’auteur s’en sort bien. Il creuse plutôt bien Ego, mais c’est bien le final et surtout le graphisme qui rendent la lecture puissante.
En effet, si le style de Tradd Moore est troublant pour les Humains, il s’éclate et m’éclate dans cette mini-série où il peut s’amuser et se libérer sur les extraterrestres. Les planches d’Ego sont superbes, la plongée dans la planète est magnifique, et l’ensemble est autant fluide que dynamique. C’est puissamment étrange, j’aime beaucoup !
La mini-série ne révolutionnera rien, et n’ira sûrement guère loin ; même si l’auteur gère aussi Knull dans Venom & Carnage, donc il doit y avoir un plan. Mais la lecture est fluide et agréable, et surtout très belle. Ca me plaît !

SILVER SURFER: BLACK #4

Written by: Donny Cates.

Art by: Tradd Moore.

Covers by: Tradd Moore, Alex Garner, Ron Lim.

Description: The darkness is spreading, and Knull is winning. But when the Surfer discovers something with the potential power to turn the tides, is he prepared to pay the terrible price for awakening it? With the cost of survival already taking its heavy toll on him, does he have any other choice?

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Sept 11

Source : www.comicscontinuum.com

Encore un numéro avec « peu » de scénario, mais une gestion idéale de Norrin et un festival graphique de Tradd Moore. Miam.

Le Surfer déloge l’incubateur de Galactus d’Ego, là où il s’était écrasé. Ego est prêt à aider Norrin contre Knull, mais le Surfer veut faire autrement - il veut envoyer l’incubateur dans un Soleil, pour tuer Galan avant qu’il ne devienne Galactus. Uatu l’en empêche, en révélant que ça ne changera « rien » à sa situation (Norrin pensait ainsi s’empêcher d’exister et d’être infecté par Knull). Norrin plonge finalement dans l’incubateur, pour « rencontrer » l’esprit de Galan ; qui lui fait constater que le Surfer qui veut tuer Galan pour empêcher Galactus d’exister, c’est proche de Galactus qui tue des planètes pour continuer à équilibrer le cosmos. Le Surfer l’abandonne, renvoie l’incubateur sur sa course initiale. Ego le lie, à sa demande, à tout l’Univers, et le Surfer est désormais « gorgé » de vie… alors que Knull arrive.

Donny Cates utilise pleinement les capacités du dessin de Tradd Moore, qui donne des allures étranges à ses personnages ; mais ça fonctionne parfaitement ici, avec cet univers SF et cette folie cosmique. L’auteur gère son scénario pour ça, pour permettre à Tradd Moore de s’éclater et de créer un feu d’artifices visuel constant ; j’adhère.
Il y a quand même une intrigue, et surtout une très bonne caractérisation du Surfer. Encore mélancolique, encore rongé par ses actes, encore troublé - mais ça a du sens, et ça fonctionne. Le lyrisme du personnage est très bien rendu, et l’ensemble se lit très bien. Notamment parce que le graphisme est complètement adapté.
J’aime beaucoup. Je suis emporté, surtout par ces dessins qui collent définitivement à un script qui les sert absolument !

The final stand against Knull! The Surfer’s severely depleted of his Power Cosmic, will desperate lengths force him to use his secret weapon and unleash a new horror upon the galaxy? Trust us, you won’t want to miss this epic conclusion!

Written by : Donny Cates
Art by : Tradd Moore
Cover by : Tradd Moore
Page Count : 22 Pages
Release Date : October 30 2019
Age Rating : 12+ Only

Source : www.adventuresinpoortaste.com

Suite et fin de la mini-série sur le Silver Surfer… toujours sur la même ligne. Donny Cates livre une saga très décompressée, pas désagréable mais assez vide ; sauvée par un Tradd Moore en feu, son style étrange fonctionnant très bien sur les personnages extraterrestres et le récit onirique.

Le Surfer affronte Knull, le dieu noir des symbiotes… et ça se passe mal, hein. Il se bat, repousse l’ennemi, mais l’autre est trop fort. Le Surfer sacrifie la fin de son pouvoir pour créer un Soleil, repousse Knull, et s’écrase sur un monde vide ; où il fait naître la vie, avant de plonger dans le sol de ce monde. Ce monde qui deviendra… Zen-La. Le Surfer met des milliards d’années à se reconstruire au coeur du monde, s’en échappe enfin - sans être maintenant un « messager de mort ». Il devient autre chose, un créateur, un sauveur… mais entièrement noir, aussi. Dark Surfer ? Black Surfer ?

Bon, c’est agréable, hein, mais très décompressé. Tradd Moore livre des planches de folie, complètement magnifiques et complètement bizarres. Autant je ne supporte pas de le voir sur des personnages « humains », autant sur les extraterrestres et créatures bizarres de l’espace, ça fonctionne complètement. C’est fluide, intense et immense. J’aime vraiment beaucoup, et c’est définitivement la plus grande réussite de la mini-série.
Maintenant, le scénario… bon, l’ensemble a du sens, il y a une vraie recherche sur le personnage ; l’hommage final à Stan Lee est bon, aussi. Mais c’est beaucoup trop décompressé. Ca aurait pu se régler en deux numéros, tout ça. Ca a permis à Tradd Moore de faire de jolies choses, mais… c’est trop lent.
Et ça n’aura sûrement pas de suite, aussi, et c’est un souci. Donny Cates quitte Guardians of the Galaxy au #12, pour reprendre Thor ; mais je suis persuadé que ce n’était pas le plan. L’auteur a relancé les Guardians en grande pompe, il signe cette mini-série… tout ça « sent » le grand plan cosmique, notamment parce que sa première saga sur les Guardians embrassait la volonté de gérer « tous » les personnages spatiaux. Si je peux comprendre que l’auteur s’empare de l’opportunité de reprendre Thor, il est décevant de voir tous ces projets tomber si bas… surtout que le twist sur le Surfer peut être pertinent.
Il y aura peut-être une suite… mais sûrement pas celle prévue. A voir, la mini-série demeure agréable, mais trop décompressée. Une curiosité magnifique graphiquement, hélas un peu vide !

J’espère que sur thor il restera plus que 12 épisodes, pour le moment il fait des runs trop court à mon goût. J’aurais bien repris quelques numéros de plus de son strange avec Walta que j’aime beaucoup. J’ai pas encore essayé son venom, forcément là où il reste c’est sur le perso que j’aime le moins.

A priori il est parti pour faire un long run

Carlos Dearmas :

1 « J'aime »