Ayant bien aimé les mini-séries Silver Surfer Rebirth et Warlock Rebirth, j’ai goûté avec gourmandise cette troisième partie d’une informelle trilogie. Et c’est toujours aussi sympa.
Ron Marz rebondit sur différentes péripéties qu’il avait posées dans les deux volets précédents, et s’appuie notamment sur les sentiments filiaux de Genis-Vell à l’égard de Mar-Vell, le géniteur qu’il n’a pas connu. Cela l’entraîne, lui, le Surfer et les membres de l’Infinity Watch, dans une situation compliquée et problématique à l’échelle du cosmos.
C’est plutôt pas mal, très rapide, un brin décompressé, mais Ron Lim assure le spectacle avec des pages pyrotechniques de bon aloi. L’encrage de Don Ho, plus cassant et anguleux, permet de redécouvrir son style.
Le scénariste, quant à lui, profite de l’occasion pour rendre hommage à différentes choses et les intégrer dans une vaste continuité. Par exemple, on retrouve les protagonistes de l’inachevée Last Galactus Story de John Byrne, sympathique clin d’œil. Et il me semble que le Surfer noir provient du corpus de Donny Cates, ou bien je confonds ?
L’ensemble est bien chouette à lire, et fonctionne très bien comme proposition nostalgique, tant dans la forme que dans le fond. Le fait que Marz ait pu rédiger une trilogie rajoute au caractère particulier de cette saga.
Jim