Dans les années 1930, durant la Prohibition, Smoke et son frère jumeau reviennent dans leur ville natale en Louisiane pour redémarrer leur vie. Ils vont cependant être confrontés à d’horribles événements surnaturels. ( résumé par Wik & Pédia , c’est qui ces deux-là ? )
Écrit et réalisé par Ryan Coogler.
Avec : Michael B.Jordan , Delroy Lindo et Haillee Steinfeld.
Musique par le capable du meilleur comme du pire Ludwig Göransson.
Les plus perspicaces trouveront sans aucun doute qu’elle est la nature du mal qui hante nos héros.
Très bonne surprise !!
J’ai eu la chance de ne pas avoir vu la BA. Mais le contexte me faisait espérer une approche musicale du film, et j’ai été servi. C’est très efficace, ça prend son temps pour présenter les personnages et il y a quelques moments vraiment excellents, reposant sur 2 ou 3 scènes qui ont le mérite d’aller au bout de ce que le film raconte. J’avais le sourire jusqu’aux oreilles, avec cette impression de voir un chouette film de genre qui n’essaie pas de constamment jouer du coude avec un air complice hypocrite.
Vu. Excellent film.
Casting impeccable, les personnages sont parfaitement bien campés, la réalisation est belle, le son est bon. Rien à jeter. Niveau SFX, c’est assez discret mais ça ne me dérange pas plus que ça.
C’est un bon film, comme ça manque au cinéma depuis US depuis très longtemps.
Un côté artisans du cinéma où chacun déboite dans son rôle. Scénar, réal, son, lumières, costumes, casting, dialogues, musique, montage. Chaque secteur a fait son meilleur job et ça se voit à l’écran.
Juste deux questions qu’il me reste :
Le code couleur des héros (bleu et rouge) n’est pas plus exploité que ça.
Le premier vampire arrive d’on ne sait où, pourchasser par des indiens que l’on ne reverra plus ensuite.
Une tue-rie dont je comprend mieux le succès et le dédain de la presse.
Forcément un film qui n’est ni une adaptation, ni une suite mais un projet original, un film qui ne rentre pas dans les cases passant du drame au film fantastique en passant par le film musical le tout en questionnant chacun de ces genres et leurs connexions. Un film qui, comme le fascinant et trop peu connu Black Snake Moan, rappel à quel point blues et sexe sont liés. Un film qui surprends constamment et joue sans arrêt sur la perte de repère etc.
Un film qui échappe au grille de lecture parce qu’il y a toujours un éléments venant remettre en perspective le discours prémâché qu’on pourrait accoler.
Un film qui pue le sexe et le sang. Un film qui assume les genres dans lequel il évolue, qui cite avec maestria ses influences (purée la scène à la The Thing m’a bien eu), un film avec un telle BO. Un film qui te fout un coup dans le bide en plein milieu de son récit via une scène grandiose sur le pouvoir de la musique et son lien cosmique et transcendantale.
Forcément un film comme ça, qui sort des sentiers battus, la presse et les gens n’ont plus l’habitude.
Ho celui-là, malgré deux, trois pétouille (genre des plans en voiture mal branlée et les indiens qui passent dire bonjours) je serais pas étonné qu’il finisse 1er dans mon top de l’année.
je voulais passer à côté car je suis pas fan d’horreur, mais ce que tu dis là, donne trop envie et citer Black Snake Moam, c’est pour moi aller voir le film de manière obligée.
Oui, c’est frustrant de ne pas les revoir. Et le KKK qui vient quand la fête est terminée, c’est complètement con, pourquoi ne pas les avoir fait venir la nuit ?