SOLARPUNK - VERS DES FUTURS RADIEUX - Collectif (Les Moutons Électriques)

"Nous avons deux options. Le pessimisme, qui consiste à baisser les bras et, ce faisant, à contribuer à ce que le pire arrive. Ou l’optimisme, qui consiste à saisir les occasions qui se présentent et, ce faisant, à contribuer à la possibilité d’un monde meilleur. La question ne se pose même pas.” Noam Chomsky

Loin de la science-fiction militariste et des dystopies, le genre solarpunk propose des récits utopistes et écologistes, imagine des futurs meilleurs et propose des axes de réflexion pour penser l’avenir sous l’angle de l’espoir.

Une des particularités du solarpunk est qu’il s’agit d’un mouvement autogéré international, qui publie des anthologies un peu partout. Il n’était pas encore paru d’anthologie francophone de solarpunk ; le moment nous a semblé bon pour le faire, en fêtant le 20e anniversaire des Moutons électriques, avec des nouvelles de Jacques Boireau, Basile Cendre, Chloé Chevalier, Jeanne Mariem Corrèze, Xavier Dollo, Silène Edgar, Mélanie Fievet, Thomas Geha, Jean-Pierre Hubert, Olav Koulikov, Christine Luce, Laurent Queyssi, Jayaprakash Satyamurthy, Nicolas Texier, Roland C. Wagner et Dominique Warfa.

  • ISBN : 978-2-36183-924-6
  • Éditeur : Les Moutons électriques
  • Broché
  • 16.2 × 21 cm
  • 416 pages
  • À paraître le 12 juin 2024
  • 25 euros

[SOLARPUNK]

C’est un genre héritier de la science-fiction anarchiste et écologiste, du cyberpunk et du steampunk, qui remplace les tours sombres des mégalopoles et les engrenages huileux des machines à vapeur par des sociétés ensoleillées et heureuses.

N’allez pas croire que ce courant littéraire est récent, sa révolte et son optimisme étaient déjà présent dans les œuvres d’Ursula Le Guin ou de Kim Stanley Robinson, les premiers remous d’un contre-courant à la science-fiction trop noire, trop dystopique ou trop guerrière.

Le solarpunk offre un regard bienveillant, trop rare en science-fiction, un fil lumineux d’espoir auquel le lecteur peut se raccrocher. Au lieu d’imaginer des futurs militaristes et sanglants, des horizons de tyrannies et de dominations, ce genre cherche des solutions satisfaisantes au destin de l’humanité : comment pouvons-nous continuer à exister, ni élus ni héros ? Et surtout comment pouvons-nous évoluer dans les meilleures conditions possibles ?

Loin des aspects réactionnaires du steampunk, du désespoir (parfois nihiliste) du cyberpunk, le solarpunk imagine des cités vertes, des civilisations écologiques où l’égalité sociale prime. Il nous livre des utopies crédibles. Si l’un des objectifs de la science-fiction, sorte d’oracle négatif, est de prévenir des futurs sombres, elle sait également prédire des avenirs positifs. Face aux crises qui ébranlent le monde, à la surcharge d’informations catastrophistes, le défaitisme est séduisant. Aujourd’hui, le solarpunk nous paraît une approche essentielle pour refuser d’abandonner les alternatives plus favorables.

Ça m’intéresse.

Je reconnais le lecteur de Superman en toi.

Jim

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Sommaire

(j’ai pas vu de Superman, moi !)

Je ne sais pas où poster ça mais… la maison d’éditions Les Moutons électriques va mal, très mal, dans le genre « Je suis le prochain ActuSF » mal et appelle aux mains tendues : Nous avons besoin de vous | Les moutons électriques — le blog

Oui, j’ai vu passer l’info.
Il semble qu’il y ait, en effet, une voie de sortie en négociation, mais ça n’empêche pas d’aller soutenir (je vais aussi acheter quelques bouquins de leur catalogue chez ma libraire, ça aidera aussi).

Jim

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Oh punaise… la douche froide.

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Ça me met un coup au moral ( et je doute être le seul ).

Je me souviens encore sortir les essais d’Alex et Jim pour prouver que oui, la pop culture et les super-héros sont des sujets sérieux avec une histoire riche et des thématiques sur papier et en coulisses tout à fait passionnantes en rapport avec la société.

C’est le cycle de la vie de l’édition.

Tu sais quoi, déjà ?
(j’ai repéré un Lehman, pour le reste, je ne sais pas trop … je vais devoir passer par le site, je pense)

Non, mais je fais confiance à l’inspiration du moment.

Jim

Oui, généralement, ça inspire souvent fort, devant le rayon.
Trop, par moment.

(sur le site, en revanche, je trouve ça plus compliqué)