La petite bourgade de Craw County a bâti sa réputation sur la qualité de sa cuisine locale, la bonhomie de ses habitants, son calme relatif et la légende d’une ascension vers le sommet : celle du coach Boss. Dans une région où seule la fine fleur des pires crapules parvient à se faire sa place au soleil, jusqu’où faut-il aller pour devenir le plus grand, le plus respecté, le plus puissant ? Seul le coach Boss le sait…
(Contient : Southern Bastards #5-8)
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Polar / Thriller
Collection: Urban Indies
Date de sortie: 26 juin 2015
Pagination: 112 pages
ISBN: 978236577653
Prix: 14.00 €[/quote]
Le premier était un uppercut terrible.
J’ai hâte de lire la suite, sans savoir du tout comment Aaron peut raconter une suite. Rafraîchissant, et intéressant.
un uppercut terrible ? Ah ouais ? Pourquoi ? J’ai bien aimé, mais j’ai pas trouvé ça rafraichissant ni aussi bien que toi. J’ai préféré Scalped et de loin.
Parce que je n’ai pas vu venir la fin, en fait. Je ne pensais pas qu’Aaron irait sur cette voie, j’étais parti sur autre chose. Et l’aspect nihiliste, désespéré, pourri de cette ville du sud m’a beaucoup frappé.
Après, c’est sans mesure avec Scalped. Mais ça m’a beaucoup, beaucoup pris quand même.
Scalped s’essouffle quand même sacrément en cours de route et souffre de quelques longueurs. Depuis ses années Vertigo, Jason Aaron a appris son métier. On ne peut espérer que du mieux avec Southern Bastards qui s’annonce tout aussi couillu et peut être même mieux maitrisé que sa grande sœur. Mais ce n’est que le début.
Autant j’ai trouvé Men of Wrath un peu redondant (pourquoi ne pas avoir intégré l’intrigue à sa série chez Image ?), autant Southern fonctionne plein pot sur moi.
Moi aussi j’ai adoré. Faut dire que j’ai pas fini « Scalped » (je sais pas pourquoi, vu que j’aime beaucoup), donc je ne compare pas tellement. Le fait que les deux titres se ressemblent un peu ne me dérange pas le moins du monde de toutes façons.
Uppercut, c’est pas mal comme qualificatif, parce que ça évoque bien le côté sec, direct et agressif du titre, très violent. Aaron appartient définitivement à cette catégorie d’auteurs surdoués pour la prose, pondant des dialogues et des « captions » scotchants, sans être verbeux pour autant. Cette espèce de frontalité (qui n’exclue pas pour autant la subtilité ou la virtuosité, qui percent à l’occasion dans le travail du barbu) est également présente dans le sous-texte, très « in your face » avec ses images limpides (ça cause de virilité mal placée et le centre de l’intrigue est…un gourdin).
C’est vrai que ça se lit vite, une constante du travail de Aaron, pourtant capable de stand-alones ultra-denses sur ses titres mainstream (comme sur « Thor: God of Thunder »). Mais ça ne me gêne pas dans la mesure où c’est solidement charpenté niveau structure, et en la matière Jason Aaron est effectivement devenu un sacré story-teller, très surprenant dans son approche.
Encore une réussite à mettre au crédit de Jason Aaron, dont le tableau de chasse est désormais très impressionnant.
Je suis très client de cette veine « redneck / white trash » moi aussi (j’ai d’ailleurs vraiment hâte de voir « Cold in July », dans ce style…), et je trouve justement que c’est très bien fait dans le genre. Comme ils l’expliquent dans la préface, les auteurs viennent de là et ça se sent.
Perso, en tant que rural, ça m’a beaucoup parlé, et les thèmes sont rentrés en résonance avec des trucs qui me semblent avérés, authentiques, de mon point de vue en tout cas. Donc oui, j’avoue être très enthousiaste sur le titre ; émotionnellement j’ai marché, et c’est une grosse plus-valu évidemment.
Ca doit être mon côté citadin qui fait que ça me parle moins, mais des trucs comme le récent Paperboy, m’ont plus parlé. Là j’ai eu l’impression de me refaire les brasiers de la colère, sympa, mais pas fou fou. Mud était mieux.
Un second tome flashback, pas le meilleur moyen de faire avancer l’intrigue ni même de se familiariser avec les persos de l’histoire. Sympa, mais toujours pas transcendé.
C’est un joli pied de nez à la fin du premier story-arc, le second aboutissant finalement à la même finalité mais avec beaucoup d’informations en chemin. En bref, même fin, mais parcours différent, et ça permet de diablement nuancer la première intrigue, qui montrait quand même en Coach Boss une vraie raclure infernale. Bon, il l’est quand même hein, mais Aaron présente intelligemment le parcours qui l’a mené à faire ça.
J’ai bien aimé, mais il va falloir que la suite soit diablement terrible et percutante, et loin des clichés, pour que Southern Bastards devienne une vraie réussite.
Là, ça tease, ça présente, ça joue avec le lecteur, et je suis OK : ça fonctionne. Mais il va falloir poser les cartes et montrer définitivement le jeu, maintenant.
J’ai pas non plus trouvé ce deuxième tome transcendant. A vrai dire, je trouve qu’il enquille encore plus de clichés que le précédent, et qu’il ne nuance absolument pas le portrait de Boss : c’est toujours un gros empaffé (je suis pas sûr qu’on puisse écrire « enculé », si ? Trop tard ?), quelles que soient les circonstances qui l’ont emmené à devenir ainsi. Qu’il soit entouré d’autres ordures n’y change rien.
Du coup, on aurait sans doute pu sauter directement du premier au troisième chapitre.
j’ai pas pris encore, ni le 1 ni le 2. Et comme tsouin, les avis ne m’aident pas à trancher.
le coup du tome 1 et du tome 2 qui finissent sur la même fin, c’était déjà le cas de scalped. J’ai beaucoup aimé scalped, pas sur d’avoir envie de lire la même histoire en moins bien. Surtout que mon interet pour la culture sudiste est plus que limité
[quote=« n.nemo »]j’ai pas pris encore, ni le 1 ni le 2. Et comme tsouin, les avis ne m’aident pas à trancher.
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le coup du tome 1 et du tome 2 qui finissent sur la même fin, c’était déjà le cas de scalped.** J’ai beaucoup aimé scalped, pas sur d’avoir envie de lire la même histoire en moins bien. Surtout que mon interet pour la culture sudiste est plus que limité[/quote]
Ce n’est pas le cas
Ce n’est pas le cas
Ça, par contre, ça m’encourage fortement à te déconseiller Southern Bastards
Sinon j’ai beaucoup aimé ce second tome. Peut être même plus que le premier.
Finalement je suis allez chez pulps cet aprem et après une petite discussion avec steph, cette dernière m’a confortée dans mon choix d’arreter là, vous attendez pas à ce que ça bouge plus dans le 3eme tome.
Elle est proche de Jason Aaron pour savoir?
Seul le numéro 9 est sorti jusqu’à maintenant.
Et je trouve personnellement que ça bouge pas mal!
J’ai notamment beaucoup aimé les pages qui « présente » les « personnalités » de la ville, ça augure du bon pour la suite!
plus « musical » peut être:
