SPAWN'S UNIVERSE (Todd McFarlane, collectif)

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L’univers Spawn créé par Todd McFarlane s’étendra en 2021 avec plusieurs nouveaux titres. Tout commencera en mai dans Spawn #319 avant de se poursuivre en juin dans le one-shot Spawn’s Universe. Trois nouvelles séries sont ensuite annoncées : King Spawn en août, The Gunslinger en octobre et The Scorched en décembre.

Parmi les noms confirmés, pour les intérieurs et les couvertures, il y a notamment Donny Cates, Frank Quitely, Greg Capullo, Marc Silvestri, Jim Cheung, Sean Gordon Murphy, Arthur Adams, J. Scott Campbell, Mike Del Mundo, Aleš Kot, Jason Shawn Alexander, Carlo Barberi, Brett Booth, Javier Fernandez, David Finch, Jonathan Glapion, Kevin Keane, Puppeteer Lee, Sean Lewis, Ben Oliver, Paulo Siqueira, Stephen Segovia et Marcio Takara.

Ci-dessous, les premières pages de Jim Cheung pour le numéro spécial Spawn’s Universe :

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C’est joli, mais le style « clair » me surprend sur la franchise Spawn.

J’applaudis l’ambition et le courage de lancer ça en 2021, en comics. Mais je suis un peu dubitatif sur le discours pour créer un univers partagé « comme DC et Marvel ».
Déjà, parce que la franchise Spawn a déjà essayé et lancé ça, un peu : la mini-série Violator, les mini-séries Angela initialement, Cy-Gor, tous les dérivés de Spawn (Medieval, etc.), Haunt… le Spawnverse existe déjà, en fait, même si maintenant on passe à quelque chose de plus massif et lourd.
Ensuite, parce que je ne suis pas certain que ça tienne à moyen-terme : ça va bien vendre au début, mais finalement l’univers se base « uniquement » sur Spawn et ses pouvoirs, ses dérivés. Au lancement de DC et Marvel, les éditeurs diversifient rapidement leurs catalogues avec plusieurs origines, plusieurs orientations… là on a des Spawners, deux séries sur Spawn et un Spawn cow-boy. On risque de vite tourner en rond.

Arlésienne. Ils en parlaient déjà en 1992.

Vraiment ? Je n’étais pas là, et les échos sont trop divers pour que je m’y retrouve.
Après, c’est l’annonce ici.

Alors que DC comme Marvel n’avaient pas pensé leurs univers comme partagés au départ…
Ça s’est fait progressivement.

Tori.

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Les quatre dessinateurs du one-shot Spawn’s Universe sont Jim Cheung (pour le segment de Spawn), Brett Booth (Gunslinger Spawn), Marcio Takara (She-Spawn) et Stephen Segovia (Medieval Spawn).

Mouais. Gros, gros mouais.
J’avoue que je ne suis pas le plus grand fan de Spawn, même si j’en ai lu quelques-uns et j’ai souvent accroché. Là, j’ai voulu redonner sa chance avec ce one-shot qui prépare le lancement de « l’univers partagé », même si je trouve que McFarlane l’a déjà enclenché, son univers partagé, avec notamment Sam & Twitch et quantité de spin-offs intervenus précédemment.
Et… mouais, mouais, mouais.
Ca se lit, mais ça ne se lit pas forcément « bien ». J’ai eu du mal à tout suivre, je n’ai pas trouvé d’élément, d’accès fluide pour un novice. Dans le sens où Omega Spawn, ça me rappelle Image United, mais les événements récents sont évoqués sans être résumés, sans être « simples » à appréhender.
Todd McFarlane tape à côté de mon intérêt, en fait, car je ne comprends pas bien ce qu’il s’est passé jusque-là. Je vois bien que Disruptor, le nouveau super-vilain principal, est fort et tout, mais son look bof et surtout le manque d’accompagnement coupent l’implication. Cogliostro a encore des secrets, change même de forme, mais je me sens à peine concerné. Les liens entre Spawn et Gunslinger Spawn sont très faibles, et les back-ups sur Medieval Spawn, She-Spawn ou Gunslinger Spawn ne sont pas passionnants (allez, She-Spawn, c’est un peu touchant).
Graphiquement, Jim Cheung livre des planches correctes mais son style me paraît trop « clair », trop super-héroïque pour Spawn. Il y a plusieurs postures du Spawn classique qui sont ridicules, dans le sens où ça manque de l’aura horrifique, de présence, d’atmosphère ; là, c’est juste un Venom avec une cape rouge qui bondit, dans des postures un peu nazes. Après, Brett Booth est gore et correct pour Gunslinger, Marcio Takara est bon mais limité sur She-Spawn et Stephen Segovia fait du pro’ mais sans briller sur Medieval.

Un one-shot en forme de déception : comme novice (et encore, j’ai quand même lu une trentaine de numéros de Spawn, presque 10% de l’ensemble), je me suis senti perdu et la narration un peu lourde de McFarlane (pff, cette voix-off descriptive) m’a laissé de côté.
Dommage, je ne prendrais pas les suites.

C’est donc sur cette déception que j’arrête les avis et critiques, avec pour vous trois semaines de silence peut-être bienvenues. :smiley:

Ah ouais, tu espérais vraiment, en fait.

Et séance de rattrapage à ton retour ? ~___^

Tori.

Qui a signé ses congés ?

Ma faiblesse !

Comment ça une pause ?

Oui msieur !

J’ai copié ta signature.

Don’t hate me.

Impossible : c’est jamais la même.

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Ben j’ai parlé à ton patron, il a finalement besoin de toi, trop de monde. Tu le sais aussi bien que moi, du coup il annule tes congés tu peux rester.

D’ailleurs, Macron annule les congés, faut relancer l’économie. Kab, tu restes dans ta boutique !

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Oui enfin moi je pars pas en vacances.