SPECTRAL (Nic Mathieu)

[quote]DATE DE SORTIE PREVUE

9 décembre 2016 (Netflix)

REALISATEUR

Nic Mathieu

SCENARISTES

Ian Fried, John Gatins et George Nolfi

DISTRIBUTION

James Badge Dale, Clayne Crawford, Emily Mortimer, Max Martini, Bruce Greenwood…

INFOS

Long métrage américain
Genre : action/science-fiction
Année de production : 2016

SYNOPSIS

Quand une force surnaturelle ravage une ville européenne déjà déchirée par la guerre, un scientifique doit faire équipe avec une unité d’élite des forces spéciales pour la stopper. [/quote]

La bande-annonce :

youtube.com/watch?v=rmC3ZhIHHi4

**[size=150]L[/size]**e temps des naguals

…. **[size=150]T[/size]**errible paralysie de l’imaginaire que celle où, tellement conditionné on ne réagit que par des situations-clés vidées de toute substance ; le genre de réflexe conditionné qui fait immédiatement crier aux zombies dès lors qu’apparaissent à l’image des individus qui sans explication et en nombre, s’attaquent à des êtres humains.
Pourtant si le parallèle entre Spectral, décrit comme étant une version surnaturelle de La Chute du faucon noir, et un film de zombies est frappant, le film de Nic Mathieu prend bien soins de s’en écarter.
Mais rien ni fera.

« *L’auteur de S-F ne prévoit pas l’automobile mais les bouchons *»

Entre une version hantée de Pokémon Go et une extrapolation fantastique de l’imprimante 3D (qui paradoxalement tire alors le film vers la S-F), Spectral est un long-métrage très contemporain qu’on peut ne pas voir, sans être tout à fait honteux (le film, pas celui qui ne le verrait pas).

C’est aussi, un catalogue de tout ce que la mythologie américaine contient : l’espace clos opposé la wilderness, l’idée que seul un acte violent peut injecter de la stabilité dans une situation qui ne l’est plus, un héros qui arrive de « nulle part », et disparais après avoir accompli sa mission, etc.

[size=150]À[/size] tel point, qu’en regardant le film de **Nic Mathieu ** je me suis dit que si Spectral devait être un western peu de chose serait à changer ; et de là j’en suis venu à me demander si le succès des zombies, aujourd’hui, ne tenait pas aussi à tout ce qu’ils empruntent aux « Peaux-Rouges » du Far West hollywoodien, labourant un « sentier de dépendance » déjà bien creusé par une filmographie pléthorique.