SPIDER-MAN : FAR FROM HOME (Jon Watts)

Il préfère les petites apparitions, comme dans Thor Ragnarok et Deadpool 2:wink:

Il a été dans la short-list pour Dr Strange et il a été longtemps dans les rumeurs de remplacement de Ben Affleck en Batman.
Je pense que, après les succès de ses films « indépendants » (End of Watch, Prisoners, Enemy, Nocturnal Animals), et avec « l’âge », l’envie de participer à une franchise lucrative, pour assurer ses arrières et toujours « vivre » aux yeux du grand public (sûrement, aussi, pour pouvoir porter des films « indépendants » sur ses épaules avec une popularité maintenue), l’attrait du MCU ou des adaptations comics devient assez claire.

Pas con du tout.

Nan mais on peut toujours trouver des films sympathiques adapté d’un JV (perso j’ai un amour tendre pour le premier Mortal Kombat) mais le truc c’est qu’on est face à des œuvres qui se fondent dans un genre connu et codifiée (l’horreur, le film de baston etc). Du coup ils ne sont que des énièmes représentant d’un genres (et pas forcément les plus intéressants).

Ce qui ne posait pas de problèmes au sein de leur média original puisqu’ils se mélangeait au mécanisme de jeu et (pour certains) définissait totalement le genre au sein du JV. Street Fighters 2 ou Silent Hill sont des chef d’œuvres parce qu’ils ont totalement recrée un genre et si on aime ces jeux c’est aussi parce qu’on participe à l’accomplissement narratif ou ludique.

Or le cinéma n’est pas dans cette accomplissement. Comment dès lors peut-on adapter des œuvres dont la force principale réside dans l’implication « physique » de la personne ou des mécanisme de jeu inhérent au format ? C’est (pour l’heure) impossible. Si The Last of Us est une histoire grandiose c’est aussi parce qu’on prend des heures de jeu pour développer la relation entre Joel et Ellie. Une adaptation de ce jeu saura surement reproduire l’univers d’une civilisation déchue ou des scènes d’attaque de claqueurs mais n’arrivera jamais à faire ressentir les mêmes sensations qu’on a pour l’histoire de ces deux personnes alors que c’est la clé même de l’oeuvre

(et « étrangement » il n’y a que dans quelques films de réalisateurs talentueux et s’étant un peu penché sur la chose qu’on trouve des tentatives d’adaptations de mécanisme de jeu pour en faire des ressorts narratifs. Je crois que celui qui m’avait le plus frappé c’est l’utilisation du ghost dans Speed Racer)

Qui est l’adaptation d’un manga (ou, plutôt, l’adaptation d’une série animée adaptant le manga…).
Même s’il y a eu des jeux vidéos tirés de Mach GoGoGo (je me souviens d’un sur Super Famicom).

Et tu parles d’« énièmes représentants d’un genre »… Mais ça n’empêche pas certains films de genres d’être intéressants. C’est pour ça que je citais le cas de Wing Commander, notamment, qui aurait pu donner une franchise cinématographique sympa, mais qui fut un pétard mouillé.

Tori.

A mon sens, le vrai handicap d’une adaptation de jeu-vidéo en film est que l’on passe d’un statut d’actif dans le jeu (même si celui-ci est scénarisé et bénéficie de cinématiques, le joueur intervient, agit, tire, frappe, court, accélère, choisit, etc. ; même si le final est scénarisé, c’est le joueur qui décide, grosso-modo, comment y arriver) à un statut passif devant le film (où il est spectateur, observe et voit ce qu’il se passe, sans pouvoir intervenir).
Cette difficulté n’existe pas pour les adaptations de romans, BD ou comics, car le lecteur est autant passif que le spectateur ; le statut ne change pas.

Je n’ai pas été clair. Je sais bien que Speed Racer est l’adaptation d’un manga. Ce que je voulais dire c’est que les seuls moment où j’ai vraiment ressenti qu’un film arrivait à incorporer narrativement des mécanismes de jeu se trouvent dans des films qui ne sont pas des adaptations de jeux-vidéos.

(j’ai cité Speed Racer mais j’aurais pu parler aussi du Château dans le ciel qui se révèle être un film touchant de prêt à l’essence même du jeu de plate-forme)

Je n’en étais pas sûr : je ne savais pas si tu voulais dire que le film utilisait habilement un mécanisme inventé pour les jeux vidéo ou si tu pensais qu’il s’agissait d’un mécanisme lié à Speed Racer, que tu aurais pu penser être un jeu vidéo à l’origine.

En revanche, ce que Ben-Wawe indique (l’opposition acteur/spectateur) est pertinente, même si certains « jeux » se contentent d’être des suites de cinématiques à l’interactivité réduite.

Tori.

Tout à fait : certains jeux sont essentiellement des « intrigues » qui avancent par petites touches des personnages ; mais, même dans ces cas-là, le joueur « fait » quelque chose. C’est lui qui débloque ça, c’est lui qui choisit telle voie ou tel dialogue, c’est lui qui avance avec la manette ; bref, il est actif, malgré tout.
Après, dans ces cas-là, avec des jeux à « intrigues », je pense qu’il serait moins difficile de les adapter ; c’est, pour cela, que le film Silent Hill, tiré d’une franchise que je classe dans les jeux « à intrigues » ou « d’ambiance », est la meilleure adaptation de jeux-vidéos… en fait, la seule acceptable, surtout.

Je ne pensais pas provoquer un tel débat avec ma remarque. (Ça me fait penser que le dernier Tomb Raider semble avoir eu des échos étonnamment positifs, tiens.)

Alors je ne suis pas sûr que je vais faire découvrir ça à grand monde, mais dans le doute, si par hasard vous ne connaissez pas, et que le sujet vous intéresse, je vous incite fortement à aller fouiller à la découverte des 28 épisodes (de 10 à 15 minutes chacun, sortis en 2013-2014) de Crossed de Karim Debbache à l’époque chroniqueur de Jeuxvideos.com, et consacrés soit directement à des adaptations de JV (Super Mario Bros., Silent Hill, Max Payne, Street Fighter, Mortal Kombat, Final Fantasy, Resident Evil, Hitman et j’en passe), soit à des films inspirés par cet univers avec plus (eXistenZ, Wargames, Tron, Scott Pilgrim…) ou, hum… moins de réussite (Gamer…).

C’est pas encore tout à fait du niveau de ce qu’il a fait, plus récemment et en dehors de cette thématique, avec Chroma – plus léché sur la forme et plus développé sur le fond et que je recommande encore bien plus hautement --, mais c’est à la fois drôle et intelligent et c’est fait par quelqu’un qui est à la fois un vrai joueur et un vrai cinéphile. Et qui du coup arrive bien à décrire les problèmes récurrents d’adaptation d’un médium à un autre.

– Par exemple, pour Silent Hill cité par plusieurs ici, il a un avis assez mitigé, louant tout ce qui a trait à l’esthétique visuelle du film, mais regrettant une structure qui s’enferme vite dans un décalque de schéma de jeu, indice → exploration de niveau → monstre, ce qui, répété en boucle, devient vite assez chiant à l’écran. (Bon puis les doublages parodiques des séquences des « Aventures de Boromir » dans le vrai-monde-de-la-réalité-véritable, ajoutées au forceps par les producteurs qui trouvaient l’absence de mâles dans le film problématique, sont assez fendardes…) –

Personne n’a cité Tetris ?

Tom Holland a révélé le titre de la suite de Homecoming : Spider-Man - Far From Home (Loin de la maison).

Ce titre confirme les déclarations de Kevin Feige qui annonçait dans une interview que Peter Parker allait passer du temps loin de New-York après les événements de Avengers 3 et 4.

Le tournage de Spider-Man - Far From Home débute le mois prochain à Londres.

Kevin Feige : « We start filming early July. We film in London. We shot first film in Atlanta. And we shoot a lot of films in London but there’s another reason we’re shooting in London which is, yes, Spidey, of course, will spend some time in New York, but he’ll spend some time in other parts of the globe. »

HOMEcoming, Far From HOME… il y a un truc.

HOME Alone le prochain ?

Ah, je cherchais plus du côté de trucs comme « Home, sweet home » ou « There’s no place like home » :

61MT1dY2uwL

Tori.

Y a Homework qui est très à la mode en ce moment …

Homeland est déjà pris. Et ça ferait un sacré changement de ton !

Hometrainer …

Avec Iron man qui en revient pour Tante May

Purée, Kab et Soyouz, ils nous font des numéros de dialogues de sourds assez hallucinants, quand même. Ils sont trop forts.

Jim