Si tu hésites entre cette collection et les intégrales, il n’y a pas photo : prends les intégrales.
Le contenu additionnel est de qualité et plus important qu’ici, tu peux les acheter au rythme que tu souhaites (et dans l’ordre que tu désires, si tu veux te faire les Tome et Janry avant les Franquin, par exemple) et, au niveau du prix, c’est même plus intéressant.
Le seul petit bémol, c’est que ça s’arrête pour l’instant après la prestation de Tome et Janry (mais la prochaine intégrale, consacrée à Morvan et Munuera sort le 7 octobre).
Enfin lu ce tome 56 dimanche, et j’ai été surpris en bien.
Beaucoup plus sympa que ce que les preview montraient même si je ne mets pas l’album dans mes préférés loin de là.
Si je ne suis pas fan du trait, je dois avouer que les planches sont bourrées de détails, c’est très vivant.
Que ce soit les planches postés par Jim ou les planches en ville. Pour le coup, il y a vraiment beaucoup de dessin !
Niveau histoire, je n’ai jamais été friand du télescopage Spirou le reporter qui vit des trucs de dingue / Spirou salarié chez Dupuis. Une sorte de mise en abîme qui ne me plaît pas et qui là pour le coup nourrit l’album.
On n’évite pas les hommages à la pop culture (Star Wars) et la réaction de Fantasio précédent la disparition de Spirou est un peu ridicule. Tout comme les conséquences d’ailleurs : c’est exagéré.
Bref, ça se lit, c’est bien fait et on a forcément envie de découvrir le twist pour le tome 57.
Si j’étais taquin je dirais que le mieux c’est le dos de l’album…
Les Spirou et Fantasio de Jean-David Morvan et José Luis Munuera arrivent enfin en édition intégrale ! L’occasion de redécouvrir des titres aussi mythiques que Paris sous Seine (2004), L’Homme qui ne voulait pas mourir (2005), Spirou et Fantasio à Tokyo (2006) et Aux sources du Z (2008), albums nourris d’influences manga qui à l’époque firent réagir de nombreux fans en dépit de leurs incroyables qualités graphiques et narratives ! Pour compléter ces superbes titres, Christelle Pissavy-Yvernault propose un dossier exclusif de 50 pages, comprenant de nombreux documents et récits.
Le numéro 6 est sorti, même s’il n’apparaît ni chez journaux.fr ni chez direct-editeurs.fr…
Et c’est le premier qui ne soit pas un album de Franquin : on passe à Fournier, avec l’Ankou.
N°8, avec le premier Tome & Janry de cette collection. Drôle de choix que de commencer par Luna fatale, avant même Spirou à New York, mais c’est un album que j’ai moins lu, et ça m’a fait plaisir de le redécouvrir.
Neuvième numéro, avec Les voleurs du Marsupilami, un classique de Franquin.
J’ai pris plaisir à le relire. Un cocktail réussi d’action, de gags et d’émotion.
Cet album est une suite du cinquième (Le repaire de la Murène)… Altaya a eu la bonne idée, cette fois, de sortir le premier avant sa suite.
Je ne l’avais pas lu depuis longtemps, je n’en avais pas beaucoup de souvenirs… J’ai donc apprécié de le relire. En revanche, étrangement, je me souvenais plutôt bien de la deuxième histoire de l’album, Spirou et les petits formats, qui n’est pas dans le même registre, mais la réunion de ces deux récits permet d’illustrer la variété des histoires de Spirou.
Malgré la pagination réduite (30 pages chacune), ces deux aventures sont plutôt denses.
Et, graphiquement, il y a plein de petits détails en arrière-plan des cases, qui les rendent plus vivantes.
Encore un Franquin… J’ai l’impression qu’ils vont sortir tous les Franquin avant même de commencer les albums de certains auteurs…
Ce n’est pas mon histoire préférée par Franquin, mais elle est souvent très appréciée.
Et je me trompais… Voici le numéro de cette semaine :
Cela faisait bien longtemps que je ne l’avais pas lu et, bon sang que c’est dense !
Une aventure en trois actes, distincts notamment par les lieux : La ville européenne, la ville nord-africaine et, enfin, la savane. Et il n’y a pas de temps mort. Vraiment, Franquin maîtrise son récit. C’est aussi dans cet album qu’apparaissent deux éléments récurrents des aventures de Spirou et Fantasio : La Turbotraction, mais, surtout, Seccotine !
Ça m’a vraiment fait plaisir de redécouvrir cette histoire !
