Je maintiens ce que je dis, on doit lâcher les Massifs sur monsieur Lainé, le vilain! Pour la peine au lieu de faire une critique du dernier numéro de cet arc comme je l’ai fais dans mon premier message, monsieur me force sous la contrainte de me faire manger par un pokémon en rut, à faire une critique de l’histoire intégrale ce que je vais donc le faire, vilain va!
La première histoire donc « Iron Eclipse » est je pense selon moi une parfaite introduction à ce qu’est l’Empire. On a déjà eu des récits nous narrant en quelque sorte les coulisses de l’Empire (et nous présentant une alternative à la pègre des Hutts avec Xizor, comme dans l’oeuvre « Shadows of the Empire » de Steve Perry ou bien Death Star du même auteur pour n’en citer que deux. Ce récit nous conte l’histoire d’un espion de l’Empire (personnages qui reviennent souvent dans la saga mais dont on ignore tout) qui se nomme Jahan Cross. Le personnage a tout du James Bond avec ce côté charmeur, froid et talentueux lié au personnage. Le scénariste comme toujours use des clichés pour en tirer le meilleur et nous proposer des personnages awesome et auxquels on s’attache, qu’ils soient mauvais dans l’âme ou non! Ici que ce soit les personnages ou l’histoire, tout cela fonctionne parfaitement et on a même droit à plusieurs niveaux de lecture. En effet d’un côté l’œuvre est construite comme la saga avec les scènes clés que n’importe quel fan peut attendre comme un duel ou une scène de course poursuite, mais dans un second temps on a droit à une pure œuvre de comic book avec ce côté incredible renforcé, ou les actions de nos héros dépassent l’entendement et nous fait écarquiller les yeux devant l’œuvre.
L’autre force de notre scénariste est son utilise de l’EU, il connaît Star Wars et sait utiliser tout ce qui fut crée auparavant pour alimenter ses propres récits, ce qu’il fait en utilisant des noms de personnages que l’on connaît depuis longtemps comme la famille Stark qui jouera un rôle accrue dans ce récit avec le fils de Iaco Stark, mais aussi sa petite fille et j’en passe. Pour faire simple, les Stark sont apparut dans Republic #36 à #39 durant le conflit qui porte leur nom, c’est un épisode se déroulant 45 ans avant B.B.Y donc 13 avant le premier film. C’était un conflit majeur qui vit l’implication de l’ordre Jedi (avec des membres comme la sensuelle, la magnifique, la sexy Aayla Secura, ou le beau, le ténébreux et charismatique Quinlan Vos.) Ici donc on retrouve les Stark, leur descendant du moins et encore une fois ils sont lié à une affaire qui pourrait changer notre vision de la galaxy. En dehors de la famille Stark, on a droit aussi au père de la froide et ténébreuse (oui il y a beaucoup de personnages ténébreux dans la saga ^^) mais aussi magnifique, Ysanne « IceHeart » Isard (apparue pour la première fois dans X*-wing: Rogue Squadron*,) je parle de Armand Isard qui comme sa fille à un poste important au sein de l’Empire et plus particulièrement des renseignements comme sa fille (et il a aussi la même mèche blanche ^^.)
John Ostrander n’en est pas à son premier essais et on est habitué à certains détails, comme dans la caractérisation de ses personnages, en effet une simple phrase comme celle-ci « I’m not a hero. I’m an agent of the Empire » n’est en soit pas une première, on se souvient des personnages de Vos ou ceux de Legacy qui ont plusieurs facettes et qui sont perçues différemment selon les personnages. Ici notre héros n’en est pas un en quelque sorte, c’est un agent de l’Empire, le mal en soit et même si lui ne fait que son travail, il n’est pas forcément perçu comme quelqu’un en qui on peut avoir confiance, même quand celui-ci est lié au personnage de Han Solo (qu’il connaît depuis leurs études à l’Imperial Academy. Le personnage évolue durant le récit de façon assez surprenante, comme le récit en lui-même. Certes la trame est classique en soit et pourtant on a notre dose de révélations, de moments marrants (lié au personnage du scientifique par exemple ou de Han) et de l’action sans que cela ne fasse remplissage (je pense notamment au final qui est awesome selon moi. On dirait le final de l’un des films avec ce qu’il faut en émotion pour nous tenir en haleine de bout en bout! Ici on plonge dans les shadows de l’Empire et cela révèle des choses assez spéciales, qui contraste avec le dessin et la colorisation de l’œuvre.
C’est une œuvre d’espionnage assez proche des romans Pulp d’une certaine époque avec son lot de gadget, de personnages marrants et de situation totalement décalé, je parlais un peu plus tôt de James Bond et c’est l’idée, d’ailleurs le scénariste en parlait dans une interview et on le ressent du début à la fin, peut être un peu trop par moment, notamment dans la caractérisation des personnages et dans certaines scènes, mais vu que c’est bien écrit, on s’en moque!
En effet les dessinateurs (Stéphane Roux et Stéphane Créty) ainsi que le coloriste (Julien Hugonnard Bert) nous donnent une œuvre vraiment très coloré mais que l’on aime justement vu que ça donne un résultat assez déconcertant. Les dessins et la colorisation sont très bons, mais en décalage avec l’ambiance ce qui est encore plus fascinant! Les personnages sont vraiment expressifs et alternent entre des mouvements classiques et des mouvements très comic assez démesuré en soit, comme les scènes d’action totalement awesome par moment (la scène de course du troisième numéro) et au final on se dit que c’est vraiment une équipe excellente qui nous permet d’avoir vraiment une des meilleurs histoires de l’EU. Je suis impatiente d’en découvrir un peu plus sur le personnage en tout cas. Je vous recommande la lecture de ce récit et des autres œuvres de son scénariste au passage vu qu‘on sent une sorte de continuité, même si les thématiques sont différentes d‘une série ou d‘un one-shot à l‘autre j‘en conviens parfaitement!