STAR WARS CLASSIC t.1-10 (Collectif)

Liens :
Le site de l’éditeur: www.editions-delcourt.fr
La page facebook de l’éditeur : www.facebook.com/editionsdelcourt

:open_mouth:

Ah ouais quand même !

La lecture de BD devient un vrai luxe.

sauf erreur de ma part, ça va être un très gros paveton.

Oui je veux bien te croire.

J’ai feuilleté récemment le BPRD : L’enfer sur terre 1. Des Dieux et des Monstres, avant de m’apercevoir qu’il coûtait si ma mémoire est bonne : 25 €.
Il doit encore être dans son rayon au magasin.

Et je prends ces deux exemples au hasard, malheureusement **Delcourt ** n’est pas le seul éditeur à pratiquer des prix de ce genre.

Ce que j’en retire c’est que lire de la BD est devenu un luxe.

Et le prix unique du livre n’arrange rien. À l’époque c’était si mes souvenirs sont bons, pour permettre aux petits libraires de survivre.

Faudrait peut être se préoccuper des lecteurs aussi.

Plus de 300 pages, quand même. Visiblement, les éditeurs développent de plus en plus de gros pavés, et ce, sans doute pour répondre à une demande du public, qui semble également de plus en plus intéressé par de gros bouquins.
C’est un truc qui m’épate, moi. Pas dans un mauvais sens, hein, je suis plutôt content, mais je suis étonné que de tels briques attirent les foules. Mais tant mieux, quoi qu’il en soit.

Jim

Ce genre de pavés, c’est surtout pour l’exploration du patrimoine, de la vieillerie, pour créer un truc de référence. je trouve ça pas mal.

J’ai posé sur mon bureau l’Avengers Extra n°8 il fait 112 pages pour 5,50 €. Donc en gros multiplié par 3, ça donne plus de 300 pages pour 16,50 €.

Maintenant ce n’est pas seulement une question d’arithmétique, des recueils de BD à presque 28 euros je trouve ça cher. Trop cher.
Et comme je le disais on ne peut même pas faire jouer la concurrence d’un magasin à l’autre.

Si la majorité des lecteurs trouve ça normal, ça roule pour moi.
Simplement dans mon cas je fais l’impasse.

et tes 112 pages, en librairie, chez le même éditeur, elles seraient à 11 euros si c’est un 100%, 18 si c’est un hardcover.

la différence, c’est que tes 112 pages en presse, aussi, elles ne sont sur les étals qu’un mois ou deux. Qu’un album de librairie a normalement une présence plus pérenne. ça compte aussi, ça.

et c’est à comparer aux 12 euros d’un hardcover franco-belge de 48 pages. ou au 6 euros d’un manga de 180 pages.

on ne peut pas seulement raisonner en termes d’arithmétique.

Mais après, à 30 euros, c’est clair qu’on sélectionne aussi. mais précisément, sur un bouquin comme ce Star Wars, qui a un côté patrimonial évident (après, on aime ou on n’aime pas, hein), ça ne me choque pas.

Ne t’en fais pas. Le lecteur n’attends que la suppression du prix unique pour régler le sort des libraires comme ils l’ont fait pour les disquaires et j’imagine bien que cette loi sera éradiqué tôt ou tard.

Alors proposons des couvertures souples.

Je ne vois pas ce qui empêche d’avoir les 112 pages de la presse disponibles plusieurs mois, c’est ce qu’on trouve dans certaines librairies qui garde un (petit) stock.
Donc le prix s’explique aussi par cette disponibilité. Non, sérieusement ?

C’est ce que j’ai dit, et pas plus tard qu’ici (voir mon premier commentaire) et .

Je dirais que ça doit dépendre de la taille de nos porte-monnaie respectif, en ce qui me concerne l’arithmétique est devenu une seconde nature. :slight_smile:

Moi si, ça me choque de voir de tel prix.

Mais je me souviens d’une discussion où je proposais de baisser les prix pour relancer le lectorat (avec d’autres propositions), et où dans cette même discussion on m’a dit que le prix n’était pas un facteur suffisamment important dans l’acte d’achat.
Les éditeurs pensent la même chose, et visiblement une (grande ?) partie des lecteurs.

Le lecteur, c’est-à-dire toi et moi, attend la suppression du prix unique pour régler le sort des libraires ?

Ce n’est pas pour payer moins cher ?
Non c’est pour faire disparaître des libraires. :open_mouth:

Non je pense que tu n’a pas tort mais je crois que tu oublies que le rapport prix/objet compte beaucoup.

27 euros pour du souple d’une histoire récente, tout public, en kiosque ou librairie c’est cher. Ce même prix pour une ancienne série, destinée à un public niche et dans une belle édition c’est beaucoup plus compréhensible.

La place je pense

Pour ma part je ne veux pas que le prix unique du livre soit supprimé. Oui le lecteur veut payer moins cher et ne souhaite pas voir disparaître les librairies indépendantes mais si cette mesure est abrogées c’est clairement ce qui se passera en l’état actuel du marché.

(j’invente pas le succès d’Amazon avec ses détournements de loi qui lui permet déjà de casser les prix hein)

(attention je ne dis pas qu’il y a que ça mais il est clair que le prix libre plus la part plus importante du numérique feront qu’on assistera à de belles fermetures de boutiques)

Pas pour moi, j’achète de la BD pour la lire ; je n’entretien aucun rapport avec l’objet en tant que tel d’autant que je ne vois pas bien ce qui en fait ici quelque chose de particulier.

Je suis d’accord.

Un public niche ?
Ces histoires ne sont pas destinées aux lecteurs de bande dessinée lambda mais à une niche. Là je ne vois pas bien pourquoi, mais le prix va certainement et effectivement créer une niche.

Si tu trouves que c’est compréhensible de vendre de la BD à un tel prix sous prétexte que l’on a une couverture rigide, et que ça en fait une belle édition ça me va.

Les librairies peuvent stocker des recueils et des albums avec des couvertures rigides, mais pas les mêmes livres avec des couverture souple ?

ils te parlent de la presse puisque tu comparais avec les mags à 5,60 en faisant le ratio au même nombre de pages

Oui mais je parle depuis le début de la librairie, des couverture souples en librairie.

Puisque c’est possible en presse (3 fois 5,50) pourquoi ça ne l’est pas en librairie ?

En outre on trouve aussi des magazines en librairie, les mêmes que l’on trouve en presse, c’est pour cela que je précisais qu’il est possible de trouver des revues souples plusieurs mois après leur parution, en librairie.

la façon dont c’était tourné je pense que j’ai compris comme eux que tu parlais de gros volume en couv souple gardés plusieurs mois en rayon presse

J’espère cette fois-ci avoir suffisamment éclairci ma position. :wink:

Sur le prix, on « paie » la couverture cartonnée. Le façonnage ne coûte pas si cher que ça, mais ça se répercute fort sur le prix d’achat. En cela, je te suis, une couverture souple, c’est plus cool (et puis, ça prend moins de place et sur les étagères, on peut en mettre plus).

La loi sur le prix unique du livre.
Le jour où elle est abrogée, on va tous pleurer, les libraires, les auteurs, tous.

Là, tu parles sans doute de librairies spécialisées (type comic shop) qui récupèrent des produits kiosques. En général, ces points de vente sont alimentées par un diffuseur-distributeur qui gère une petite partie du stock imprimé (genre cinq ou dix pour cent). Cette petite partie est séparée du gros stock (qui part en points presse) et distribuée à part.
Pour que le point de vente récupère ces produits, il faut qu’il ait un compte chez ce diffuseur, de sorte qu’il puisse passer commande. Tous les libraires n’ont pas de compte chez tous les diffuseurs.

Il est même possible que la baisse du prix ait un effet contraire : « si c’est moins cher, c’est que c’est moins bon ». C’est ce que les éditeurs craignent que les lecteurs se disent.

Dans le cas de Star Wars, c’est très particulier. On sait que le lecteur bédévore n’est pas un lecteur Star Wars. Star Wars touche une sorte de « grand public geek », si j’ose dire. C’est pas tout à fait le grand public au sens de XIII ou Largo Winch, mais c’est autre chose que le lecteur de BD lambda. Ce dernier ne s’intéresse pas à Star Wars, pour mille raisons, parce que c’est compliqué, que c’est trop vaste, que c’est rien qu’un produit dérivé…
Donc c’est une grosse niche, mais c’est une niche.
Alors qui plus est, sur un produit patrimonial…

À la base, c’est pas le même produit. Ce qui implique que ce n’est pas le même type d’immatriculation (ISBN contre ISSN), que c’est pas le même réseau de distribution (le réseau presse et le réseau librairie), et que c’est même pas le même type de financement (achat et provision pour le livre, distribution d’office et redistribution après vente pour le produit presse).
Mais sans rentrer dans les détails, grosso modo, c’est pas le même type de boutique et on n’y trouve pas le même type de produit.
Bon, depuis des décennies, il y a des exceptions. On a connu par exemple les Maisons de la Presse, et même si l’enseigne n’existe plus, le modèle fonctionne encore, à savoir un endroit où il y a un rayon presse et un rayon librairie, ce qui revient à avoir un point presse et une librairie sous le même toit. Comptablement, c’est pas la même chose. Pour le lecteur, c’est la même chose, il paie tout à la caisse, sans trier. Ceux d’entre vous qui fréquentent ce type d’établissement, si vous y avez une carte de fidélité, vous avez dû remarquer que la ristourne calculée ne s’applique que sur les bouquins, pas sur les magazines (si je vais acheter un roman de Mauméjean, le dernier Astérix et le Spirou de la semaine, le calcul de la carte de fidélité ne s’effectue que sur les deux premiers produits). Autre exemple d’exception, les Relais H / Relay, qu’on voit souvent en gare. Là encore, deux boutiques sous le même toit. Et pour le coup, c’est en gros une chaîne de points de vente qui propose les bouquins gérés par Hachette Distribution, avec un rayon presse à côté.
Si le premier modèle peut éventuellement gérer un petit fond de stock, on comprendra vite que ce n’est pas dans la vocation des Relay que de constituer un fond.
Troisième exception, les comic shops (et quelques librairies spécialisées), mais comme je le disais, s’ils reçoivent des produits kiosque, ils ne passent pas par le circuit kiosque.
Reste des cas isolés et inexplicables. À dix bornes de chez moi, j’ai un point presse, qui a un tout petit rayon librairie (beaux livres régionaux, succès de librairie en grand et en poche…). Et étonnamment, il a de la back issue sur du produit kiosque Panini. J’ai toujours pensé que c’était des retours qu’il avait oublié d’effectuer. Il est possible aussi qu’il fasse du dépôt, mais je n’y crois pas. Faudrait que je le lui demande, pour savoir.
Mais d’ordinaire, effectivement, un produit kiosque disparaît du rayon quand le numéro suivant est relevé.

Jim

[quote=« Jim Lainé »]…]
La loi sur le prix unique du livre.
Le jour où elle est abrogée, on va tous pleurer, les libraires, les auteurs, tous.
[/quote]

Mais pas forcément le lecteur.

[quote]

Il est même possible que la baisse du prix ait un effet contraire : « si c’est moins cher, c’est que c’est moins bon ». C’est ce que les éditeurs craignent que les lecteurs se disent.[/quote]

Sérieusement ?
Les éditeurs ne baissent pas les prix car ils ont peur que les lecteurs pensent que c’est de moins bonne qualité ?
Sans rire !

Sur le long (voir le moyen) terme, j’ai des doutes. Faut pas rêver : on en aura pour notre argent !